1. Félicite l'État partie de ses efforts, en collaboration avec la Banque mondiale, pour la réhabilitation de la vieille ville de Byblos et sa revitalisation économique et sociale ;
2. Exprime son inquiétude devant certaines interventions proposées qui seraient incompatibles avec le respect des valeurs universelles exceptionnelles ayant justifié l'inscription du site sur la Liste du patrimoine mondial ;
3. Invite l'État partie à veiller à ce que des moyens appropriés, éventuellement dans le cadre de ce projet, soient mis à disposition pour permettre les travaux de conservation et de présentation nécessaires dans la zone archéologique, notamment pour renforcer les capacités et accroître les effectifs locaux de la Direction générale des Antiquités (DGA) ;
4. Demande au Secrétariat de prendre contact de toute urgence avec la Banque mondiale afin d'obtenir le jeu complet des études préparatoires sur Byblos menées dans le cadre du projet de la Banque mondiale, pour le soumettre à l'examen attentif du Centre du patrimoine mondial, des organes consultatifs et du Comité avant qu'un accord définitif ne soit passé entre le Gouvernement libanais et la Banque mondiale sur la portée des activités menées au titre de ce projet ;
5. Invite l'État partie à éliminer les plans d'extension de la jetée et à entreprendre une exploration poussée des zones sous-marines entourant le site et le port ;
6. Encourage les autorités libanaises à dresser un plan urbain global de conservation, qui englobe les zones voisines du site archéologique, l'enceinte médiévale, les zones à potentiel archéologique situées de part et d'autre du Decumanus Maximus et les zones qui s'étendent au nord et au sud de Byblos, afin de protéger le site et ses zones tampons contre de futurs empiétements ;
7. Encourage fortement l'État partie à présenter des demandes d'assistance internationale au Fonds du patrimoine mondial, en complément du financement de la Banque mondiale, afin d'appliquer les susdites recommandations;
8. Demande à l'État partie de soumettre d'ici le 1er février 2003, un rapport sur l'état de la situation pour examen par le Comité à sa 27e session en juin/juillet 2003.