Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/25/47.COM/7B.Add.2,
- Rappelant les Décisions 42 COM 7B.56, 43 COM 7B.48 et 44 COM 7B.130, ainsi que 45 COM 7B.143, adoptées à ses 42e (Manama, 2018) et 43e (Bakou, 2019) sessions et à ses 44e (Fuzhou/en ligne, 2021) et 45e (Riyad, 2023) sessions élargies respectivement ;
- Accueille avec satisfaction les efforts déployés pour améliorer l’état de conservation du bien dans ces conditions difficiles ;
- Prend note de l’inscription provisoire du bien sur la Liste internationale des biens culturels sous protection renforcée, en vertu du mécanisme créé par le Deuxième protocole de 1999 relatif à la Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé (décision 4 EXT.COM 4.7) ;
- Notant que l’ensemble des travaux en lien avec le projet touristique du complexe balnéaire « Club diplomatique » près du bien sont toujours suspendus, conformément à la demande formulée par le Comité dans ses décisions précédentes, et qu'aucune autre activité de fouilles archéologiques n'a été menée depuis, réitère sa demande de veiller à ce que tout projet à venir s’accompagne de résultats appropriés, sur le plan environnemental et archéologique, pour le bien du patrimoine mondial et fasse l’objet d'une évaluation d'impact sur le patrimoine avant sa mise en œuvre ;
- Invite l’État partie à informer le Comité, par l’intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, de tout projet à venir de restauration majeure ou de nouveaux projets de construction susceptibles d’affecter la valeur universelle exceptionnelle du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
- Prie instamment l’État partie de mettre en œuvre les recommandations du rapport de mission de 2018, en accordant une attention particulière à l’élaboration d’un plan de gestion présentant des dispositions en matière de tourisme durable, d’activités de conservation, d’entretien régulier et de recherches au sein du bien, et d’envisager l’adoption de l’approche de paysage urbain historique pour intégrer le plan de gestion au développement urbain de la vieille ville de Byblos ;
- Encourage l’État partie à poursuivre ses efforts pour renforcer les synergies avec la Convention de l’UNESCO de 2001 sur la protection du patrimoine culturel subaquatique et la Convention de l’UNESCO de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel ;
- Demande à l’État partie de soumettre une clarification des limites du bien en s’appuyant sur des consultations avec le Centre du patrimoine mondial, et d’envisager par la suite d’élaborer une proposition de modification mineure des limites du bien, y compris la création d’une zone tampon ;
- Encourage également l’État partie à soumettre une demande d’Assistance internationale pour soutenir les efforts déployés pour élaborer les outils de gestion requis ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2027, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 50e session.