Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/25/47.COM/7A.Add.3,
- Rappelant les Décisions 25 COM X.3-4, 45 COM 8B.57 et 46 COM 7A.14 adoptées lors de ses 25e (Helsinki, 2001), 45e (élargie, Riyad, 2023) et 46e (New Delhi, 2024) sessions respectivement,
- Se félicite des efforts de l’État partie dans la mise en œuvre des mesures correctives, et en particulier de :
- La consolidation des caractéristiques archéologiques du bien,
- La mise en place d’un système de surveillance pour stabiliser la nappe phréatique, dont l’efficacité a été confirmée par des prises de mesures périodiques continues, et par la mission conjointe de suivi réactif du Centre du patrimoine mondial et de l’ICOMOS de 2025,
- La mise à jour du plan de gestion en réponse à l’examen technique entrepris par l’ICOMOS ;
- Note les conclusions et recommandations contenues dans le rapport de la mission de suivi réactif de 2025, et demande à l’État partie de prendre en considération les conclusions et de mettre en œuvre toutes ses recommandations ;
- Considère que l’état de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) a été atteint et félicite l’État partie d’avoir franchi cette étape importante ;
- Décide de retirer Abou Mena (Égypte) de la Liste du patrimoine mondial en péril ;
- Reconnaît les engagements de l’État partie à :
- Réviser et mettre en œuvre le plan de conservation après son examen par les Organisations consultatives,
- Assurer des ressources financières adéquates et continues pour le maintien de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, y compris pour l’exploitation et l’entretien des installations de gestion de la nappe phréatique,
- Notifier tout développement inclus dans le plan de conservation au Centre du patrimoine mondial, accompagné des évaluations d’impact sur le patrimoine, au Centre du patrimoine mondial,
et demande également qu’aucune décision ne soit prise sur la mise en œuvre de ces projets avant qu’un accord n’ait été conclu sur leurs détails avec le Centre du patrimoine mondial, conseillé par les Organisations consultatives ;
- Demande également à l’État partie d’adapter le plan de conservation et, si nécessaire, le plan de gestion, pour tenir compte des recommandations du prochain examen technique de l’ICOMOS sur le plan de conservation, afin de garantir leur adéquation au maintien de la valeur universelle exceptionnelle du bien ;
- Demande en outre à l’État partie de mettre en place des mécanismes afin de garantir une gestion efficace de l’environnement immédiat et du cadre plus large du bien d’une manière qui soutienne la valeur universelle exceptionnelle du bien et le maintien du caractère rural de ses environs, soit par la soumission d’une modification mineure des limites du bien qui propose une zone tampon à cet effet, soit par la mise en place d’autres mécanismes juridiques de délimitation ;
- Demande également à l’État partie à :
- Fournir une mise à jour détaillée des actions de conservation en cours pour le bien,
- Fournir les relevés de surveillance du niveau de la nappe phréatique,
- Confirmer la désignation de protection de l’ensemble du bien par une protection juridique explicite ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2026, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 48e session.