Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/24/46.COM/7B,
- Rappelant les décisions 44 COM 7B.13 et 45 COM 7B.38 adoptées respectivement lors de ses 44e(Fuzhou/en ligne, 2021) et 45e (Riyad, 2023) sessions élargies,
- Accueille favorablement de la création d'une nouvelle unité temporaire de régénération du Caire historique, chargée de gérer les projets du Fonds de développement urbain pour la régénération du Caire historique, en relation avec la régénération urbaine et le développement durable dans les zones prioritaires du bien ;
- Demande à l’État partie de clarifier les liens entre cette nouvelle unité et le Comité directeur du bien et son conseil associé, tous deux créés en 2021 ;
- Accueille également favorablement l'engagement de développer des études d'impact sur le patrimoine pour tous les projets de régénération et de développement à l'intérieur du bien, et demande à l'État partie d'étendre l'utilisation de cet outil aux projets de conservation majeurs ;
- Prend note que le plan de gestion de la conservation (PGC) est toujours en cours d'élaboration, son achèvement étant désormais de la responsabilité de la nouvelle unité de régénération, recommande qu'il soit conforme à la mise en œuvre de la Recommandation de l’UNESCO concernant le paysage urbain historique de 2011 (Recommandation HUL), et reconnaît également l’importance du Plan pour définir la manière dont les lois sur la protection des antiquités égyptiennes s'appliquent aux biens patrimoniaux du bien ;
- Prend également note que le Forum universitaire du patrimoine mis en œuvre avec le Bureau de l'UNESCO au Caire devrait contribuer au processus de préparation du PGC et du Plan de développement durable pour le bien ;
- Prie instamment l’État partie de prioriser l'achèvement du Plan de développement durable et du PGC, qui sont tous deux nécessaires pour encadrer le développement de projets de régénération urgents et la vision de la régénération ;
- Demande également à l'État partie de soumettre les projets des deux plans à l'examen du Centre du patrimoine mondial et des organisations consultatives avant qu'ils ne soient définitivement approuvés, et de soumettre la vision de la régénération à l'examen ;
- Reconnaît l’engagement de l'État partie avec le Centre du patrimoine mondial pour apporter des réponses aux dommages signalés sur le bien, mais exprime néanmoins sa vive préoccupation concernant la poursuite des dommages signalés, et réitère sa demande à l'État partie de soumettre des informations techniques sur toute restauration majeure ou tout nouveau projet concernant le bien ou sa zone tampon, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
- Demande enfin à l'État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, avant le 1erdécembre 2025, un rapport actualisé sur l'état de conservation du bien et la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 48e session.