Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/24/46.COM/7B,
- Rappelant la décision 45 COM 7B.194 adoptée à sa 45esession élargie (Riyad, 2023),
- Accueille favorablement l’intention de l’État partie de finaliser le plan de gestion révisé du bien d’ici la fin de l’année 2024, et dans le cadre de ce processus de révision, demande à l’État partie :
- de renforcer le système de gestion et les mécanismes connexes afin de garantir la mise en œuvre systématique du paragraphe 172 des Orientations,
- d’élaborer des mécanismes pour intégrer les évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP) dans le système de gestion afin de garantir que des évaluations appropriées soient réalisées conformément à la méthodologie du Guide et boîte à outils pour les évaluations d’impact dans un contexte de patrimoine mondial, pour tous les projets, indépendamment de leur échelle et de leur nature, sur les attributs qui transmettent la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et sur leur capacité à la transmettre,
- de réaliser une EIP cumulative pour tous les projets entrepris sur le territoire du bien, de sa zone tampon et de son cadre plus large depuis son inscription, qui servira de base à l’évaluation des impacts négatifs potentiels sur les attributs transmettant la VUE du bien et à l’identification des mesures d’atténuation afin que celles-ci puissent être intégrées dans le plan de gestion révisé,
- de soumettre le projet final du plan de gestion révisé au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives avant son adoption officielle ;
- Prend note de l’invitation de la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS par l’État partie, prévue pour la semaine du 9 septembre, mais regrette que le calendrier proposé par l’État partie ne permette pas au Comité d’examiner le rapport qui en résultera à la présente session ;
- Demande également à l’État partie de transmettre au Centre du patrimoine mondial, avant la mission de suivi réactif, une documentation cartographique plus claire montrant si et de quelle façon le tracé de l’avenue de la Grande Île empiéterait sur le parc Szczytnicki et combien d’arbres devraient être abattus pour élargir la route par rapport aux limites du parc ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2025, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.