Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
- Rappelant la décision 42 COM 7B.81, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
- Accueille avec satisfaction les progrès réalisés en 2019 dans la préparation de la mise en œuvre du programme d’éradication des souris domestiques (Mus musculus) sur l’île de Gough en 2020, regrette toutefois que les restrictions liées à la COVID-19 aient entraîné le report de la mise en œuvre du programme et demande à l’État Partie de veiller à la mise en œuvre complète du programme, notamment en assurant son financement adéquat, à titre prioritaire dès que les conditions le permettront ;
- Réitère sa demande auprès de l’État Partie afin qu’il tienne le Centre du patrimoine mondial informé des résultats du programme d’éradication des souris domestiques et des actions mises en œuvre pour éviter tout impact collatéral sur des espèces non ciblées, en particulier celles qui sont constitutives de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) ;
- Appréciant les progrès accomplis pour limiter la propagation de la plante envahissante, la sagine couchée (Sagina procumbens), demande également à l'État partie de mettre pleinement en œuvre le programme d'éradication de cette espèce et réitère également sa demande auprès de l'État partie afin qu’il soumette le bilan de l'efficacité du programme d'éradication au Centre du patrimoine mondial dès qu'il sera disponible ;
- Encourage l’État Partie à poursuivre le partage de son expérience tant en ce qui concerne l’éradication des espèces exotiques envahissantes que ses pratiques de gestion des écosystèmes insulaires, afin de promouvoir l’échange de connaissances avec d’autres États parties confrontés à des défis similaires ;
- Demande en outre à l’État Partie de transmettre une mise à jour sur l’état de conservation des valeurs du bien relatives à la biodiversité, y compris la dynamique des populations des espèces constitutives de la VUE, et sur tout risque identifié pour la VUE du bien, lié au navire de pêche naufragé ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session.