Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
- Rappelant la décision 42 COM 7B.78, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
- Accueille favorablement les efforts déployés par l’État partie pour mettre en œuvre une gestion des visiteurs dans le composant du bien Réserve naturelle de Pechoro-Ilychskiy et demande à l’État partie d’élaborer une stratégie de gestion du tourisme durable pour l’ensemble du bien pour assurer que le tourisme est géré d’une manière efficace dans tous ses composants ;
- Tout en notant la suspension de la licence d’exploitation minière accordée à la société Gold Minerals pour l’exploration et l’extraction au gisement aurifère de Chudnoe et le retrait partiel d’équipements miniers de cette zone, exprime ses plus vives préoccupations quant au fait que l’État partie confirme avoir envisagé de modifier les limites du parc national de Yugyd Va (PNYV) pour permettre une activité minière dans cette zone et réitère sa position établie que l’exploration et l’exploitation minières sont incompatibles avec le statut de patrimoine mondial et prie instamment l’État partie de:
- révoquer sans équivoque les licences d’exploration et d’exploitation minières accordées pour le gisement aurifère de Chudnoe, comme demandé dans des décisions antérieures du Comité et de s’abstenir de modifier les limites du PNYV pour permettre des activités minières,
- clarifier la présence, et assurer le retrait complet du bien, d’équipements de la société ‘Gold Minerals’, y compris les équipements de grande taille restants,
- continuer de restaurer les zones endommagées par des activités minières entreprises en 2011 et 2012 ;
- Rappelant également des préoccupations précédentes concernant des contraintes budgétaires pour la mise en œuvre du plan de gestion intégré du bien pour la période 2017-2031, et demande également à l’État partie d’assurer que des ressources financières et humaines suffisantes sont disponibles pour la mise en œuvre du plan et d’en faire état dans son prochain rapport ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e