Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
- Rappelant la décision 42 COM 7B.74, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
- Accueille favorablement les efforts continus de l’État partie pour mettre en œuvre les décisions du Comité et les recommandations de la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN de 2017, et demande à l’État partie de poursuivre ces efforts, y compris plus particulièrement de mener à terme et en temps opportun l’évaluation environnementale stratégique (EES) dans le cadre du processus d’amendement du plan d’aménagement du territoire pour le bien ;
- Accueille également favorablement les progrès accomplis par l’État partie pour répondre au problème de gestion des eaux usées et de distribution d’eau, mais note que les projets d’investissement visant à apporter une solution à long terme aux problèmes de pollution et d’utilisation intensive de l’eau en sont toujours au stade de la planification et par conséquent prie instamment l’État partie d’accélérer la mise en œuvre de ces projets et d’inclure dans ses futurs rapports au Comité les résultats du suivi en cours de la qualité et de l’utilisation de l’eau ;
- Rappelant également que l’insuffisance du réseau de distribution et d’assainissement de l’eau, les risques de pollution des eaux et la progression exponentielle continue de la fréquentation sur le bien représentent un danger potentiel pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément au paragraphe 180 des Orientations, considère que, jusqu’à ce qu’il puisse être confirmé que les solutions développées par l’État partie ont été efficaces pour traiter ces menaces, la VUE du bien demeure vulnérable ;
- Prend note de l’instauration d’un nouveau système de gestion des visiteurs mais réitère que la gestion des visiteurs au sein du bien devrait avant tout reposer sur la minimisation des menaces sur la VUE du bien, y compris de façon directe en liant la capacité de charge aux attributs associés, et demande également à l’État partie de soigneusement suivre la fréquentation et les impacts associés et d’introduire de nouvelles mesures d’atténuation, notamment de plafonner le nombre de visiteurs le cas échéant ;
- Demande en outre à l’État partie de poursuivre le projet de déviation pour détourner la route nationale à l’extérieur du bien ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, incluant des informations détaillées confirmant l’évolution du nombre de visiteurs et des impacts associés, ainsi qu’une évaluation de l’efficacité du système de gestion des visiteurs nouvellement introduit pour remédier à la hausse exponentielle de la fréquentation et confirmant la réalisation du projet de traitement des eaux usées.