Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
- Rappelant la décision 42 COM 7B.42, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
- Prend note avec satisfaction des activités actuellement mises en œuvre dans le cadre du programme de réhabilitation urbaine de Paramaribo (PURP), financé par la Banque interaméricaine de développement, et de son plan directeur stratégique qui constitue l’expression d’une approche intégrale de la conservation du bien du patrimoine mondial, y compris le logement, la mobilité, la gestion de l’eau et la participation des communautés ;
- Accueille favorablement l’annulation du permis de construire pour les zones situées au bord de l’eau, et le fait que le plan directeur stratégique pour l’ensemble des zones situées au bord de l’eau soit en cours d’élaboration afin de relever les défis posés par l’élévation d’un mètre du niveau de la mer d’ici la fin de ce siècle ;
- Considérant que les zones situées au bord de l’eau constituent l’un des principaux attributs du bien du patrimoine mondial, invite l’État partie à soumettre les projets finaux pour ces zones dès qu’ils seront disponibles, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
- Rappelle l'importance de l'extension des limites du bien afin d’inclure une bande de 50 mètres le long de la rivière, ainsi que l'extension des limites de la zone tampon, et prie de nouveau instamment l'État partie de procéder à ces extensions et de les soumettre en tant que modification mineure des limites conformément au paragraphe 164 des Orientations ;
- Prend également note de l'achèvement du plan de gestion actualisé 2020-2024 pour le bien et prie aussi instamment l'État partie de finaliser son approbation dès que possible ;
- Regrette la démolition répétée, la destruction par le feu et la dégradation du parc de bâtiments en bois, qu'ils soient publics ou privés, et recommande à l'État partie d'accroître ses efforts pour sensibiliser et promouvoir la participation de la population et des propriétaires à la récupération du centre historique et de ses structures individuelles ;
- Note avec satisfaction que l'État partie s'est engagé dans des consultations constructives avec l'ICOMOS concernant la reconstruction de l'ancien bâtiment de l'Assemblée nationale, et souligne que la reconstruction telle que convenue est un cas exceptionnel, motivé par des circonstances exceptionnelles et ne saurait être considérée comme un précédent pour d'autres cas ;
- Accueille aussi favorablement la restauration de trois bâtiments appartenant au gouvernement dans le cadre du PURP, et demande à l'État partie de soumettre dès que possible au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, leurs conceptions architecturales ainsi que les directives qui figurent dans le Manuel de rénovation pour la réhabilitation des bâtiments historiques ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e