Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B,
- Rappelant la décision 42 COM 7B.28, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
- Reconnaît les progrès considérables et continus accomplis dans la restauration de l’église de la Transfiguration, ainsi que le développement de programmes de suivi appropriés pour évaluer et ajuster les parties de l’église de la Transfiguration déjà reconstruites ;
- Prend aussi acte de l’engagement permanent de l’État partie qui s’attache à améliorer l’état de conservation du bien et à développer des outils de gestion conformes aux délais prescrits ;
- Demande à l’État partie de poursuivre ses efforts fructueux en vue d’assurer la conservation, l’intégrité et l’authenticité permanentes du bien, à travers :
- L’étude des différentes approches de restauration et de conservation de l’église de l’Intercession, qui seront soumises au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives avant la mise en œuvre du projet en 2019,
- La poursuite du développement et de l’application de méthodologies de restauration, de reconstruction et de maintenance qui privilégient les techniques et savoir-faire traditionnels,
- Le développement attentif du tourisme sur le site et sa zone tampon en symbiose avec les attributs et la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et le contrôle rigoureux et continu de l’impact du tourisme à cet égard,
- La finalisation du plan de développement durable de la zone tampon et des terres alentour pour créer des conditions durables propices à l’établissement approprié à long terme de la zone tampon, qui soutiennent et soient en harmonie avec les attributs et la VUE du bien, à soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives en 2021,
- Le développement d’un plan directeur du bien qui privilégie la préservation de la VUE du bien et son cadre, à soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives en 2020 ;
- Encourage l’État partie à inviter sur place une mission de conseil de l’ICOMOS à financer par l’État partie, à un moment opportun et approprié pendant les premières phases des travaux de conservation de l’église de l’Intercession, afin d’aider l’État partie à juger de la pertinence des techniques et des technologies appliquées au processus de conservation de cet important édifice et dispenser des conseils, si nécessaire, sur les choix recommandés ;
- Demande également à l’État partie de traiter en priorité l’amélioration des conditions de vie des conservateurs du bien, le personnel du musée de Kizhi Pogost ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.