Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
- Rappelant la décision 40 COM 7B.27 adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
- Félicite l’État partie de ses avancées importantes pour finaliser une base de données détaillée des édifices situés au sein du bien et l’encourage à poursuivre ses efforts pour inclure dans cette base de données tous les attributs relatifs à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, y compris son tissu urbain ;
- Accueille favorablement l’engagement de l’État partie en faveur d’une méthode de gestion plus globale du bien et l’adoption d’instruments légaux et de mesures institutionnelles qui assureront l’amélioration de la protection, de la conservation et de la gestion, ainsi que les premières étapes en faveur de l’approche centrée sur le paysage historique urbain (PUH) pour la gestion du bien ;
- Encourage également l’État partie à développer plus avant une stratégie de conservation intégrée pour le bien, y compris des études d’évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) préparées conformément au Guide pour les EIP appliquées aux biens du patrimoine mondial (ICOMOS) qui concerneront les projets importants au sein du bien ;
- Note les efforts entrepris par l’État partie pour prévenir les risques d’incendie et lui demande d’intégrer ces mesures dans un plan de préparation aux risques pour le bien ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives :
- Des informations détaillées sur tous les plans, projets et stratégies entrepris au sein du bien, en particulier sur les édifices emblématiques et ceux qui connaissent un risque d’effondrement, conformément au paragraphe 172 des Orientations,
- L’évaluation d’impact sur le patrimoine (EIP) qui a été préparée pour le bien,
- La stratégie de conservation intégrée pour le bien, y compris le cadre des EIP pour les projets spécifiques,
- Le plan de prévention et de gestion des risques pour le bien ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.