Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/18/42.COM/7B,
- Rappelant la décision 40 COM 7B.2, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
- Note avec satisfaction les efforts déployés par l’État partie pour conserver les principaux attributs qui transmettent la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
- Reconnaît la contribution du Fonds-en-dépôt japonais auprès de l’UNESCO (UNESCO/Japan Funds in Trust - JFiT) au projet « Préservation et conservation de Tiwanaku et de la pyramide Akapana », destiné à améliorer le niveau de conservation et de gestion du bien ;
- Prenant acte de la soumission du plan de gestion du bien, demande à l’État partie d’intégrer les commentaires de l’ICOMOS et de soumettre une version électronique du plan de gestion révisé et officiellement approuvé ;
- Regrette que l’État partie n’ait pas soumis le Plan intégral de conservation (PIC) demandé dans les précédentes décisions, et le prie instamment de soumettre la version finalisée de ce document d’ici le 1er décembre 2018, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
- Demande également à l’État partie d’accorder la priorité aux efforts visant à garantir un état optimal de conservation des attributs identifiés comme transmettant la VUE du bien avant de lancer tout nouveau projet archéologique, et de veiller à ce que cette priorité soit clairement établie dans le PIC ;
- Réitère sa demande afin que l’extension de la zone tampon et les réglementations pour les zones urbaines et rurales soient officialisées, avec la participation des autorités locales et nationales, afin de permettre la protection intégrale de l’ensemble du bien, et demande en outre à l’État partie, suite à cette adoption, de soumettre une demande officielle de modification mineure des limites, conformément au paragraphe 164 des Orientations;
- Recommande à l’État partie de poursuivre et améliorer les campagnes de sensibilisation auprès des communautés locales de la région et sa communication avec celles-ci, en particulier les communautés résidant dans la zone tampon, et de renforcer leur participation à la réussite des objectifs de conservation et de gestion du bien ;
- Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2019, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.