Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 40 COM 7B.101, adoptée à sa 40e session (Istanbul/UNESCO, 2016),
- Note avec inquiétude les récentes modifications législatives adoptées par l’État partie, susceptibles d’affaiblir le régime de protection du bien, et rappelle ses préoccupations vis-à-vis d’un certain nombre de précédentes modifications législatives affectant potentiellement le bien ;
- Considère que cette dégradation continue du régime de protection légale des zones protégées comprenant le bien représente un danger potentiel pour la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément au Paragraphe 180 des Orientations, et demande à l’État partie de donner des informations détaillées sur tous les changements législatifs récemment adoptés et les mesures prises pour en éviter les impacts négatifs sur le bien ;
- Note les conclusions de la mission consultative de l’UICN de 2016 indiquant que les récents projets de développement d’installations de ski au sein du bien peuvent avoir des impacts significatifs sur la VUE du bien y compris ses conditions d’intégrité ;
- Rappelle que le Comité a réitéré, à plusieurs reprises, sa position selon laquelle la construction d’équipements importants sur le plateau de Lagonaki, y compris les massifs Fisht et Oshten, constituerait un cas d’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril, conformément au Paragraphe 180 des Orientations, et considère que cela s’applique également à toute construction de ce type dans toute autre partie du bien ;
- Réitère ses préoccupations à l’égard du développement potentiel d’installations de ski d’envergure au sein du bien et demande également à l’État partie de confirmer le statut actuel de tout grand projet d’infrastructures de tourisme et de sport existant au sein du bien ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.