Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A.Add.2,
- Rappelant la décision 40 COM 7A.44, adoptée à sa 40esession (Istanbul/UNESCO, 2016),
- Accueille favorablement la publication du décret d’application de la loi n° 2015-056 pour créer un tribunal spécial afin de juger les trafiquants et renforcer les peines, ce qui devrait contribuer à l’arrêt du trafic illicite de bois précieux ;
- Apprécie le soutien des donateurs internationaux pour renforcer le suivi, la gestion et la gouvernance du bien afin de réduire l’abattage illégal ;
- Note avec appréciation les avancées réalisées pour restaurer les sites détériorés et demande à l’État partie de faire rapport sur les sites restants qui doivent être réhabilités et de garantir le maintien de la participation de la main-d’œuvre locale ;
- Note avec grande préoccupation que l’abattage et le déboisement illégaux ont augmenté en 2016, particulièrement dans les parcs nationaux de Masoala et d’Andohahela, dépassant pour la première fois depuis 2013 l’indicateur de déboisement maximum fixé à 0,01 % et spécifié dans l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), et demande également à l’État partie de renforcer plus avant ses activités de suivi au sein des deux éléments du bien ;
- Encourage vivement l’État partie à continuer de pleinement mettre en œuvre le plan d’action de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) et le plan de gestion de la biodiversité ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
- Décide de maintenir Forêts humides de l’Atsinanana (Madagascar) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.