Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/17/41.COM/7A,
- Rappelant les décisions 36 COM 7A.7 et 40 COM 7A.40, adoptées respectivement à ses 36e (Saint-Pétersbourg, 2012) et 40e (Istanbul/UNESCO, 2016) sessions,
- Accueille favorablement la création d’une nouvelle Force d’intervention rapide et d’une Équipe de réaction rapide pour renforcer les efforts de l’État partie dans sa lutte contre le braconnage, et accueille également favorablement le fait que la couverture de surveillance ait été portée à 60% du bien ;
- Prend note des résultats préliminaires de l’inventaire des espèces emblématiques, notamment bonobos et éléphants, et réitère sa demande à l’État partie de soumettre l’intégralité des résultats des inventaires pour toutes les espèces emblématiques au Centre du patrimoine mondial, dès qu’ils seront disponibles, et sur la base de ces résultats, de soumettre également un État de conservation souhaité actualisé en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), qui quantifie les indicateurs, pour examen par le Comité du patrimoine mondial ;
- Demande à l’État partie de transmettre les informations quant à l’explosion démographique’ signalée dans le corridor, incluant ses causes potentielles, les mesures envisagées pour y remédier et son impact sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, notamment sur les ‘zones de conservation durable’ qui ont été identifiées par l’État partie comme étant d’importance particulière dans le corridor écologique pour relier les deux éléments constitutifs du bien ;
- Notant avec satisfaction l’intention de l’État partie d’entreprendre un inventaire biologique en 2017 pour évaluer la connectivité écologique entre les deux composantes du bien, demande également à l’État partie d’en soumettre les résultats au Centre du patrimoine mondial lorsqu’ils seront disponibles ;
- Réitère également sa demande à l’État partie de considérer d’autres options pour améliorer la connectivité entre les ‘zones de conservation durable’ et la composante sud du bien, et demande en outre à l’État partie de tenir compte des résultats de l’inventaire biologique susmentionné dans la révision du Plan pour la zone à usages multiples ;
- Réitère enfin sa demande à l’État partie de préciser rapidement sa déclaration d’intérêt quant à l’exploration et l’exploitation pétrolières dans le bassin central, qui inclut le bien, comme constatée par la mission de 2012, et réitère sa position sur le fait que l’exploration ou l’exploitation gazière et pétrolière est incompatible avec le statut de patrimoine mondial, politique soutenue par les engagements pris par des leaders de l’industrie, tels que Shell et Total, de ne pas entreprendre de telles activités dans les biens du patrimoine mondial ;
- Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2018, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018 ;
- Décide de continuer à appliquer le mécanisme de suivi renforcé pour le bien ;
- Décide également de maintenir Parc national de la Salonga (République démocratique du Congo) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.