Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
- Rappelant la décision 38 COM 7B.73, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
- Accueille favorablement les avancées effectuées par l’État partie dans la mise en œuvre des recommandations de la mission de 2011 et demande à l’État partie de pleinement mettre en œuvre toutes les recommandations qui sont en attente ;
- Accueille aussi favorablement la confirmation selon laquelle le projet de plan de gestion du parc national de Pirin sera sujet aux procédures d’évaluation environnementale stratégique (EES) et d’évaluation appropriée (EA), comme demandé dans sa décision 38 COM 7B.73, mais note avec préoccupation la conclusion du ministère de l’Environnement et de l’Eau selon laquelle le premier projet du plan de gestion n’était pas conforme aux prescriptions édictées par le ministère et a été par conséquent renvoyé pour révision ;
- Note les informations fournies par l’État partie selon lesquelles tout projet au sein de la zone tampon du bien est sujet à une évaluation environnementale stratégique (EES) et que les projets approuvés en 2014 et 2015 étaient principalement liés à l’entretien d’équipements existants et à l’amélioration de la sécurité des visiteurs et de la qualité des services touristiques ;
- Considère que tout futur aménagement au sein de la zone tampon doit être guidé par une planification stratégique, ce qui peut être réalisé en renforçant le plan de gestion grâce à la procédure d’EES, et demande également à l’État partie :
- de veiller à ce que le projet de plan de gestion soit révisé pour se conformer aux prescriptions énoncées par le ministère de l’Environnement et de l’Eau et soit évalué par les procédures d’une EES,
- de soumettre le plan de gestion et les résultats de son évaluation grâce à la procédure d’EES et de l’évaluation appropriée (EA) au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN,
- tde fournir au Centre du patrimoine mondial des informations sur les autres processus en cours qui pourraient affecter la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien,
- de n’approuver aucun aménagement au sein du bien ou de sa zone tampon avant que le projet de plan de gestion ait été sujet à la procédure d’EES et d’EA ;
- Appelle l’État partie à inviter, en 2017, une mission de conseil de l’UICN pour évaluer la mise en œuvre du plan de gestion et la préservation de la VUE du bien ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.