Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7A.Add,
- Rappelant la décision 39 COM 7A.44, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
- Accueille favorablement les efforts de l’État partie en vue de l’établissement d’un organe de gestion directeur afin de garantir un mécanisme de gestion efficace et intégral pour le bien et ses éléments et prie instamment l’État partie de finaliser ce processus ;
- Note avec préoccupation la paralysie des travaux de stabilisation au sommet du Cerro Rico et prie aussi instamment l’État partie de prendre toutes les mesures nécessaires pour procéder à ces travaux de stabilisation ;
- Prie en outre instamment l’État partie de finaliser la procédure d’adoption d’une nouvelle législation pour prendre en compte le point de la relocalisation des mineurs et renforcer le moratoire s’appliquant à toute exploration entre 4 400 m et 4 700 m d’altitude ;
- Regrette que l’État partie n’ait pas été en mesure d’élaborer une proposition d’État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ni le plan de gestion intégral dans le cadre de l’Assistance internationale accordée par le Fonds du patrimoine mondial ;
- Réitère ses demandes à l’État partie pour qu’il élabore de toute urgence, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, une proposition de DSCOR et un ensemble de mesures correctives, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session, en 2017 ;
- Demande à l’État partie d’établir une structure de gestion claire pour le bien, avec une articulation appropriée entre les différents organes et comités, d’élaborer de toute urgence un plan de gestion intégré, et d’inclure dans ce processus l’élaboration d’un plan d’occupation des sols pour le bien et ses zones environnantes afin de définir une zone tampon pour protéger les zones visuellement sensibles autour du bien ;
- Note avec satisfaction l’adoption de la loi pour la préservation de la zone historique de la ville de Potosí et demande également à l’État partie d’élaborer une stratégie de conservation intégrale avant de mettre en œuvre tous travaux de restauration importants au sein du bien ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
- Décide de maintenir Ville de Potosí (Bolivie (État plurinational de)) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.