Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7A,
- Rappelant la décision 39 COM 7A.45, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
- Félicite l’État partie pour son engagement pris dans la mise en œuvre intégrale et dans les délais des mesures correctives et pour les progrès accomplis dans une période au cours de laquelle l’État partie devait aussi répondre aux dégâts importants causés par le tremblement de terre de 2014 ;
- Reconnaît que l’allocation de ressources et de personnel dévoué, l’efficacité de la planification et la coordination entre les institutions nationales et locales sont des facteurs clés du succès de la mise en œuvre des mesures correctives, et se réjouit notamment de la participation de l’Université Arturo Prat comme un moyen de transmettre la connaissance des techniques et des matériaux de construction traditionnels du bien à la jeune génération d’étudiants en architecture ;
- Encourage l’État partie à poursuivre la mise en œuvre des mesures correctives visant à atteindre l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) dans le cadre établi ;
- Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
- Décide de maintenir les Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (Chili) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.