Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC-15/39.COM/7B.Add,
- Rappelant la décision 37 COM 7B.9, adoptée à sa 37e session (Phnom Penh, 2013),
- Regrette que l’État partie n’ait pas soumis de rapport sur l’état de conservation du bien comme cela était demandé par la décision 37 COM 7B.9 ;
- Note avec préoccupation que l’archipel de Socotra est devenu vulnérable en raison de la détérioration de la situation sécuritaire au Yémen ;
- Accueille favorablement les informations fournies par l’État partie selon lesquelles la crise de l’énergie qui a conduit les résidents locaux à collecter du bois combustible a été résolue, et les assurances données par le gouverneur de Socotra selon lesquelles toutes les mesures nécessaires seront prises pour garantir la préservation de la flore et de la faune rares du bien, mais exprime sa préoccupation quant au fait que des pénuries d’énergie récentes ont été signalées à Socotra, dont le risque de récurrence pourrait conduire à une pression accrue sur les ressources naturelles du bien ;
- Réitère ses demandes à l’État partie pour :
- élaborer immédiatement et adopter un plan d’action en faveur de l’entrée en vigueur complète et de la mise en œuvre des décrets exécutifs de 2008,
- établir une autorité de gestion indépendante missionnée pour la gestion et le développement durable du bien,
- garantir que le réseau routier situé au sein du bien ne sera pas agrandi et que le plan routier directeur sera révisé conformément au plan de zonage du bien, avec une attention particulière portée à l’atténuation de l’impact des routes existantes,
- mettre en œuvre toutes les autres recommandations de la mission de l’UICN de 2012 ;
- Demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport actualisé, incluant un résumé analytique d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.