XII.44 Le Bureau a été informé qu’après l’incident d’octobre 2001 pour pêche illégale, l’État partie a pris une série d’importantes mesures pour renforcer la protection de la Réserve marine. Il a en particulier établi une étroite collaboration avec le Service national des gardes-côte (NCGS) et la Sea Shepherd Conservation Society chargés de patrouiller dans la zone. Par ailleurs, il a étendu les limites de la Réserve à 12 milles nautiques et a condamné le propriétaire d’un bateau pour pêche illégale.
XII.45 L’UICN a félicité l’État partie des mesures prises pour protéger le site et de son intention d’étendre les limites du site du patrimoine mondial pour les mettre en conformité avec les nouvelles limites marines de 12 milles nautiques. Il a informé le Bureau du projet de création d’un « Couloir biologique du Pacifique » entre le Costa Rica, l’Equateur, la Colombie et le Panama. L’objet de cette proposition est de renforcer la protection des aires protégées existantes dans le Couloir, qui abritent deux sites du patrimoine mondial, à savoir l’île Cocos et la Réserve marine des Galapagos, et d’aider à prévenir les accidents liés aux transports maritimes et à la pêche illégale dans la région. Il s’agit là d’une proposition commune que préparent actuellement les États parties susmentionnés, l’UICN, Conservation International et le PNUE, pour être financée du FEM.
XII.46 Le Bureau a félicité l’État partie de ses efforts pour assurer la protection de ce site avec des moyens limités et de la création d’un partenariat stratégique avec le Service national des garde-côtes et la Sea Shepherd Conservation Society. Il a noté que la récente inculpation du bateau équatorien montre l’engagement de l’État partie et crée un précédent pour de futures poursuites. Le Bureau a reconnu que les contraintes financières permanentes empêchent une mise en application totale des lois et règlements et il a rendu hommage au courage et au dévouement des gardes-pêche qui essaient de maîtriser la menace du braconnage depuis des années. Il a félicité l’État partie de l’extension des limites de la Réserve marine à 12 milles nautiques. Compte tenu du souhait de l’État partie d’étendre les limites du site du patrimoine mondial pour s’adapter à ces nouvelles limites, le Bureau a demandé qu’une proposition d’extension lui soit soumise en temps utile, accompagnée d’une carte de l’extension. Il a appuyé totalement les efforts de la Sea Shepherd Conservation Society, en particulier pour tenter de faire don de vedettes rapides, d’un système de radar et d’autres équipements au poste de gardes-pêche du Parc national de l’Ile Cocos. Si besoin est, l’État partie pourrait souhaiter demander une assistance supplémentaire au Fonds du patrimoine mondial.