Le Comité du patrimoine mondial [1],
1. Notant les résultats du rapport de la mission conjointe UNESCO/UICN sur le site et le nombre de mesures concrètes prises par l'État partie pour améliorer la gestion du bien et la protection de sa valeur de patrimoine mondial,
2. Félicite l'État partie pour les initiatives positives prises à ce jour en faveur de la conservation du site, en particulier pour la lutte contre l'exploitation forestière illicite, les fours à charbon de bois et la culture de la marijuana ;
3. Prie l'État partie de clarifier le partage des compétences sur la zone de plantation entre le Kenya Wildlife Service (KWS) et le Ministère des Forêts et de confirmer que cette zone sera gérée soit par le Ministère des Forêts, soit en étroite coopération avec lui ;
4. Prie également l'État partie de finaliser le Plan de gestion du Parc national du Mont Kenya ;
5. Encourage en outre vivement l'État partie à redoubler d'efforts pour assurer l'intégrité et la valeur du bien. Ces devraient comporter :
(a) l'importance de préserver les principaux corridors de migration pour éviter l'isolement génétique de la population d'éléphants du Mont Kenya,
(b) le renforcement de la surveillance et de la lutte contre les infractions pour supprimer les activités illicites autour du site dans une perspective de conservation à long terme,
(c) poursuivre le travail sur le plan de la gestion et lancer une nouvelle campagne de consultations afin de produire un plan de gestion pour guider efficacement la conservation à long terme du bien;
6. Prend acte du soutien financier fourni au bien par le forum de donateurs/partenaires du Mont Kenya présidé par le Programme de développement des Nations Unies (PNUD), le programme conjoint Global Environment Facility (GEF) et le United Nations Foundation Community Management of Protected Areas Conservation (COMPACT), par la Fondation des Nations Unies UNF) et le Fonds international pour le développement de l'agriculture (FIDA), et salue la contribution du gouvernement italien à travers la création d'un fonds en dépôts avec l'UNESCO ;.
7. Demande à l'État partie de soumettre avant le 1er février 2004 un rapport sur la mise en œuvre des recommandations de la mission conjointe UNESCO/UICN, qui sera examiné par la 28e session en 2004 ;
8. Encourage l'État partie à organiser une nouvelle campagne de consultation des populations locales dans le but de produire un plan de gestion et guider efficacement la conservation à long terme du site.
[2] Décision adoptée sans discussion