Le Centre a informé le Bureau qu’aucune information n’avait été reçue de l’État partie malgré un certain nombre de lettres envoyées concernant le site. Le Directeur du Bureau de l’UNESCO à Moscou avait assisté à la dernière session de la Commission Baïkal et avait constaté que les progrès étaient très lents.
L’UICN a entièrement approuvé la Loi fédérale sur le lac Baïkal, mais elle s’est déclarée préoccupée par l’efficacité de son application, compte tenu notamment du déversement dans le lac d’eaux usées provenant des usines de pâte à papier de Baïkalsk. L’UICN a estimé qu’il fallait rechercher des mécanismes innovants pour traiter cette question qui nécessitait un investissement substantiel pour réaménager l’usine actuelle de pâte à papier. L’UICN a également noté qu’une réunion de Greenpeace prévue en juillet 2000 sur la Loi fédérale sur le lac Baïkal pourrait donner des recommandations et des mesures utiles.
Le Bureau a constaté avec préoccupation que la réglementation fédérale concernant la Loi sur le lac Baïkal n’était pas effectivement appliquée et a invité l’État partie à prendre des mesures immédiates pour remédier à cette situation. Le Bureau a redemandé à l’État partie de fournir un rapport à jour avant le 15 septembre 2000, notamment sur les questions soulevées par l’UICN sur l’état de conservation du site, et que le rapport soit soumis à la vingt-quatrième session extraordinaire du Bureau.