Le Centre a mis en lumière un certain nombre de projets en cours sur la protection des îles Galapagos, dont celui de la Fondation des Nations Unies (3,9 millions de dollars des États-Unis), un projet PNUD/FEM évalué à 8 millions de dollars des États-Unis et un projet de prêts devant être financé par la Banque interaméricaine de développement (BID) et estimé environ à 20 millions de dollars des États-Unis, pour les questions liées à la protection des ressources marines, à la gestion de l’environnement des îles et au renforcement des institutions et des capacités.
L’UICN a noté les progrès positifs accomplis, mais elle a souligné un certain nombre de points à aborder : (a) la nécessité de définir dès que possible une réglementation sur le tourisme, la pêche, l’agriculture et les évaluations d’impact environnemental provenant de la Loi spéciale ; et (b) la nécessité d’établir un lien entre cette réglementation et des activités éducatives et communautaires appropriées pour plus de conformité. L’UICN s’est réjouie d’accueillir le Conseil exécutif de la Fondation Charles Darwin dans le cadre d’un atelier sur le financement durable des sites du patrimoine mondial – un sujet pertinent pour de nombreux sites du patrimoine mondial naturel et culturel. Des orientations seront publiées prochainement à cet égard.
L’observateur de l’Equateur a accueilli favorablement les rapports du Centre et de l’UICN et a souligné l’engagement de son gouvernement vis-à-vis de l’ensemble des projets. Il a également exprimé sa satisfaction au Centre du patrimoine mondial pour les progrès faits dans le cadre du projet pilote avec l'UNFIP et a souhaité voir l'UNESCO et le Centre partenaires dans la mise en oeuvre du prêt de la BID. Une nouvelle proposition d’inscription de la zone marine est en cours de préparation. Son gouvernement met aussi en place toutes les réglementations, bien qu’il soit parfois difficile de satisfaire les différents intérêts concernés. La situation s’est améliorée grâce au plan de gestion du site.
Le Bureau a constaté avec satisfaction l’évolution favorable de la situation concernant la conservation sur ce site et a engagé l’État partie à accélérer la mise en place de réglementations spéciales, notamment en ce qui concerne le contrôle du tourisme, de la pêche et de l’introduction d’espèces végétales et animales. Il l’a également engagé à envisager l’extension de l’aire de patrimoine mondial pour y inclurer la zone marine. Le Bureau a demandé au Centre et à l’UICN de coopérer avec l’État partie pour soumettre un rapport d’avancement sur les mesures prises pour faire appliquer la Loi spéciale pour les Galapagos, y compris le plan de zonage des aires marines, pour étude par la vingt-quatrième session extraordinaire du Bureau en novembre 2000.