Le Bureau a rappelé qu'à ses vingtième et vingt et unième sessions (tenues respectivement à Mérida en 1996 et à Naples en 1997), le Comité avait approuvé l'envoi d'une mission sur le site en vue : d'évaluer l'état de conservation du site ; de déterminer les incidences des principales menaces ; de comparer les données et les informations réunies au sujet de la Réserve avant et après son inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril (1992) ; d'élaborer un plan d'action à long terme pour la protection du site avec l'aide du personnel de l'UICN travaillant sur le terrain ; et de rédiger un rapport détaillé qui serait présenté au Comité à sa vingt-deuxième session. Malgré la signature avec le Ministère de l'énergie hydraulique et de l'environnement d'un contrat, d'un montant de 22 000 dollars des E.-U., prévoyant l'organisation de cette mission en février-mars 1998, la mission avait dû être ajournée, le Coordonateur résident de l'Office des Nations Unies à Niamey n'ayant pas donné le feu vert sur le plan de la sécurité. Le Bureau a toutefois été informé que ce feu vert avait finalement été donné à la mi-juin 1998, et que la mission envisagée pourrait à présent se dérouler sans plus de retards.
Le Bureau a recommandé au Centre et à l'UICN de coopérer pour l'envoi d'une mission sur le terrain et de rédiger un rapport détaillé sur l'état de conservation du site et un plan d'action à long terme, assorti de recommandations. Ces recommandations, qui seraient présentées pour examen au Comité à sa vingt-deuxième session, devraient se prononcer sur l'opportunité de maintenir ou non l'inscription du site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.