Le Bureau a rappelé que le site a été placé sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1992 par suite des menaces que représentaient le braconnage, les empiétements à l'intérieur des limites et les effets négatifs d'un projet routier non planifié. Il a en outre rappelé qu'à sa dernière session, le Comité du patrimoine mondial avait réclamé une évaluation d'impact environnemental des travaux de construction de la route dans le Parc et avait demandé à l'INEFAN - l'autorité chargé de l'administration des parcs nationaux -, de lui fournir des informations sur les modifications du tracé de la route, une étude du cadastre et les mesures à prendre pour mettre le plan de gestion à jour. Depuis, le Centre a reçu une copie de l'étude cadastrale terminée en mars 1996 ainsi que le mandat pour la préparation d'un nouveau plan de gestion. L'UICN a fourni des informations complémentaires provenant de son bureau de Quito et indiquant que l'entreprise de travaux publics n'était plus chargée de la construction de la route qui est prise en charge par l'armée. Le Directeur du Centre a informé le Bureau que des discussions avaient eu lieu avec le Vice-président de l'Equateur au cours d'une récente mission dans le pays.
Le Bureau a félicité l'INEFAN des mesures prises mais, en même temps, a exprimé de nouveau sa préoccupation quant à la construction de la route et a rappelé sa demande d'une évaluation d'impact environnemental.