VII.7 Réserve naturelle du mont Nimba (Guinée/Côte d'Ivoire)
Le Comité, à sa dernière session (Naples, 1997), avait demandé à l'État partie (la Guinée) et au Centre de contacter les compagnies minières envisageant l'exploitation d'une mine de fer dans le voisinage de la Réserve, afin d'obtenir des informations plus détaillées sur leur intérêt et leur volonté de créer une fondation internationale pour la conservation du mont Nimba. Le Comité a été informé d'une lettre datée du 20 septembre 1998, du Secrétaire exécutif permanent du Comité national du MAB pour la Guinée, indiquant que la Compagnie minière du Mont Nimba (NIMCO) avait été dissoute par le gouvernement et qu'elle n'avait pas été remplacée.
Le Comité a noté que la création d'une fondation ou d'un fondsen- dépôt pour la conservation du Mont Nimba semblait de moins en moins envisageable dans un proche avenir. Le Comité a convenu avec l'UICN que les informations sur l'état de conservation du Mont Nimba n'avaient pas été actualisées depuis environ trois ans et il a accepté l'offre de l'UICN de demander à son Bureau régional du Burkina Faso pour l'Afrique de l'Ouest d'entreprendre une mission sur le site, à l'invitation des États parties concernés, afin de préparer un rapport sur l'état de conservation pour étude à la vingt-troisième session du Comité. Le Comité a décidé de maintenir le Mont Nimba sur la Liste du patrimoine mondial en péril.