VIII.14 Monts Rwenzori (Ouganda)
Le Comité a noté que le Directeur exécutif du service ougandais pour la préservation de la faune sauvage (UAW), dans sa lettre du 13 septembre 2000, avait souligné qu'il fallait maintenir le Parc national des Monts Rwenzori (RMNP) sur la Liste du patrimoine mondial en péril pour les raisons suivantes : (a) le RMNP est toujours fermé au public et l'insurrection menée par des groupes armés continue à avoir des conséquences sur la gestion, les habitats et la faune sauvage ; (b) les communautés implantées autour du Parc sont également touchées et considèrent le Parc comme une source essentielle de ressources, ce qui fait peser des menaces précises sur les habitats et la faune sauvage et, en l'absence de contrôles et de gestion, elles peuvent adopter des pratiques d'utilisation non durable des ressources ; et (c) le Parc manque des outils élémentaires de gestion pour traiter les problèmes causés par l'insurrection et les pressions des communautés pour se procurer des ressources. Le Directeur exécutif a bien accueilli la suggestion de la vingt-quatrième session ordinaire du Bureau de sensibiliser davantage l'opinion publique internationale en faveur de la conservation de ce site. Il s'est déclaré prêt à travailler avec le Centre et d'autres partenaires concernés en vue de réunir des fonds pour la protection de ce site du patrimoine mondial en péril. Le Comité a noté que le Centre avait entamé des communications avec le Directeur exécutif pour explorer les possibilités de financer des projets et des activités pour améliorer la conservation du site.
Le Comité a suggéré que le Centre et l'UICN continuent d'étudier les possibilités de sensibiliser l'opinion internationale en faveur de la conservation de ce site. Par ailleurs, le Comité a recommandé que le Centre coopère avec l'État partie et les unités des Nations Unies concernées dans la région pour étudier tous les moyens d'aider le personnel responsable de la protection du site et limiter au maximum les menaces que représentent les groupes militants et armés. Le Comité a maintenu le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.