VIII.3 Parc national d'Iguacu (Brésil)
Le Comité a noté qu'un déversement d'hydrocarbures survenu à 600 km d'Iguaçu n'avait pas eu d'impact majeur sur le site. Le Comité a reconnu que l'ouverture illégale et l'utilisation de la route de Colon constituent la plus importante menace sur le site. Il a appris que l'IBAMA a affecté un équivalent d'environ 560.000 dollars pour soutenir une action concernant la fermeture de la route et restaurer les zones touchées par la construction de cette route. Le Comité a été informé que le participant brésilien à l'atelier d'Amman, Jordanie, avait signalé au Centre et à l'UICN d'autres menaces potentielles causées par l'extension de terres agricoles à l'extérieur des secteurs nord-est du Parc, mesures qui nécessiteraient un suivi systématique. Le Comité a félicité l'État partie de sa persévérance à faire strictement appliquer la décision juridique fédérale de fermer la route de Colon et il l'a engagé à communiquer au grand public les raisons de la fermeture de la route et à prendre toutes les mesures nécessaires pour restaurer l'aire de patrimoine mondial touchée par les activités de construction de cette route. Le Comité a invité l'État partie à rendre compte au Centre, avant le 15 avril 2001, de l'avancement de ses efforts pour assurer une fermeture effective de la route de Colon et réhabiliter les zones touchées. Il a également été demandé à l'État partie de fournir un rapport actualisé sur les résultats du suivi des impacts du déversement d'hydrocarbures survenu en juillet 2000. Le Comité a décidé de maintenir le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.