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Africa Nature

Africa Nature : un programme de renforcement des capacités pour la patrimoine mondial naturel en Afrique

Le programme de renforcement des capacités Africa Nature a été lancé en 2011 pour améliorer l’efficacité de la gestion des sites du patrimoine mondial naturel d’Afrique. Destiné aux gestionnaires des 39 biens naturels d’Afrique, ce programme se propose de remédier aux principales lacunes en matière de gestion, considérées comme un enjeu majeur pour la conservation durable de ces sites.

Ce programme est censé aider les gestionnaires de sites à améliorer leurs mécanismes de gestion et de suivi, afin qu’ils soient mieux adaptés aux graves menaces et aux problèmes de conservation observés dans un grand nombre de ces sites, parmi lesquels 32% sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Le changement climatique, les espèces envahissantes ou l’extraction de ressources naturelles comptent parmi les nombreux problèmes de conservation mis en évidence par le Deuxième cycle de Rapport périodique de la région Afrique, réalisé en 2010-2011. Le programme Africa Nature ne va pas agir directement sur ces menaces, mais apporter une contribution importante en traitant certaines de leurs causes.

Programme

Document de programme
pour la mise en œuvre du
Programme Africa Nature de 2014 à 2017

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Phase de mise en œuvre

Ce programme est mis en œuvre par le Centre du patrimoine mondial, l’UICN, le Programme des petites subventions du PNUD/FEM et le Fonds africain du patrimoine mondial. Il a été adopté officiellement par le Comité du patrimoine mondial à sa 35e session en 2011 et sera mis en œuvre pendant six ans dans le cadre du Plan d’action du Rapport périodique Afrique 2012-2017.

Ce programme va fédérer un certain nombre de projets et d’initiatives poursuivant les mêmes objectifs. Des synergies et des coopérations nouvelles seront donc recherchées avec d’autres initiatives et activités de formation en cours.

Phase de démarrage

Une phase de démarrage de 24 mois est prévue dans le cadre de ce projet. Ses priorités seront de renforcer les capacités, de réaliser des évaluations sur l’efficacité de la gestion dans une sélection de sites, de développer un réseau d’intervenants avec les gestionnaires des sites et leurs partenaires directs, d’enseigner comment intégrer les communautés locales à la conservation des sites et d’aborder certaines questions essentielles pour la conservation, repérées dans le cadre des rapports périodiques, comme la prévention des risques. Le projet comprendra à la fois une formation technique avec des ateliers ciblés de renforcement des capacités et une formation pratique.

La phase de démarrage du programme est portée par les organisations chargées de sa mise en œuvre, l’UNESCO, l’UICN, le Programme des petites subventions du PNUE/FEM, le Fonds africain du patrimoine mondial, avec des contributions financières supplémentaires de la part des gouvernements de Flandre (Belgique), des Pays-Bas et d’Espagne

Dates
Date de début : 2012
Décisions / Résolutions (1)
Code : 35COM 10A

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-11/35COM/10A,

2. Rappelant les décisions 33 COM 11C et 34 COM 10B.1, adoptées respectivement à ses 33e (Séville, 2009) et 34e (Brasilia, 2010) sessions,

3. Félicite sincèrement les États parties de la région Afrique des efforts qu'ils ont déployés pour établir et soumettre leurs rapports périodiques ;

4. Note avec satisfaction que les 44 États parties de la région Afrique ont tous participé à l'établissement de la Section I du questionnaire des rapports périodiques et qu'il a été rendu compte de la totalité des 78 biens du patrimoine mondial de la région ;

5. Exprime sa gratitude aux gouvernements sénégalais, camerounais, kenyan, namibien et sud-africain pour avoir accueilli respectivement diverses réunions relatives au cycle de rapports périodiques ;

6. Remercie de leur concours les gouvernements norvégien, suisse, néerlandais et français ainsi que le Fonds africain du patrimoine mondial et la Fondation nordique du patrimoine mondial ;

7. Remercie également, en particulier, le Coordonnateur régional, tous les points focaux et les directeurs de site de leur engagement et de leur participation tout au long du cycle de rapports périodiques ;

8. Prend note de l'utilisation efficace qui a été faite de l'outil électronique et de la documentation pertinente ainsi rassemblée dans la base de données du Centre du patrimoine mondial pour le suivi à assurer et les suites à donner à l'avenir ;

9. Se félicite du rapport de synthèse des États parties de la région Afrique et encourage l'établissement d'un Plan d'action régional comme convenu par les États parties à la dernière réunion régionale tenue en Afrique du Sud et remercie le gouvernement du Danemark pour le soutien qu'il a fourni à ce sujet ;

10. Encourage fortement la publication d'un rapport de synthèse des États parties de la région Afrique afin d'assurer sa distribution la plus large possible au sein de la région, et appelle la communauté internationale à soutenir cette action ;

11. Décide que les modifications significatives des limites et les changements de critères (« re-nominations ») demandés par les États parties, dans le cadre du suivi du deuxième cycle de l'exercice du rapport périodique ne prendra pas en compte la restriction de deux propositions d'inscription par Etat partie, imposée par le paragraphe 61 des Orientations, mais relèveront toujours du plafond global de quarante-cinq propositions d'inscription complètes par an. Cette décision s'applique aux échéances du 1 février 2012 et 1 février 2013 pour la Région Afrique, après quoi, la limite normale établie au paragraphe 61 sera reprise ;

12. Prend également note de la demande des États parties, qui souhaiteraient que des efforts concertés soient déployés pour faire face efficacement aux impératifs difficilement conciliables de la conservation et du développement et demande au Centre du patrimoine mondial d'organiser, en partenariat avec le Fonds pour le patrimoine mondial africain, une réunion spéciale sur la gestion des effets des activités de développement et des opérations extractives touchant directement ou indirectement des biens du patrimoine mondial de la région Afrique ;

13. Reconnaît le rôle joué par les communautés locales, notamment les populations autochtones dans la gestion des biens du patrimoine culturel et naturel en Afrique et demande également que les programmes de recherche sur les biens africains du patrimoine mondial se concentrent aussi sur la participation des communautés locales à leur mise en œuvre et aux avantages directs en découlant pour elles ;

14. Prend en outre note du travail initial accompli par les deux centres de formation régionaux, l'École du patrimoine africain et le Centre pour le développement du patrimoine en Afrique, pour proposer une stratégie de renforcement des capacités, et prie la communauté internationale de continuer d'apporter son appui à ces deux établissements pour qu'ils puissent continuer de jouer un rôle vital dans l'application de la Convention dans la région ;

15. Encourage les États parties à se concentrer sur des programmes nationaux de formation des formateurs pour faire en sorte que la Stratégie globale de renforcement des capacités du patrimoine mondial ait un maximum d'effets au niveau national tout en associant pleinement de jeunes professionnels à ces activités pour en assurer la viabilité à long terme ;

16. Se félicite également du rôle que joue le Fonds africain du patrimoine mondial (AWHF) dans l'exercice de son mandat et engage les États parties africains à renforcer leur appui au Fonds sous forme de ressources financières et humaines ;

17. Engage également les États parties africains à tirer parti des possibilités d'assistance internationale offertes par le Fonds pour le patrimoine mondial africain ;

18. Demande en outre aux États parties de poursuivre leur coopération étroite avec le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives pour transformer les plans d'action régionaux et sous-régionaux en un programme régional opérationnel comprenant des priorités, des calendriers et les incidences budgétaires à supporter par les États parties africains, adapté aux besoins sous-régionaux, et demande enfin au Centre du patrimoine mondial de présenter le plan d'action, et les programmes Africa Nature et Africa 2020 au Comité du patrimoine mondial à sa 36e session en 2012.

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