La Directora General de la UNESCO pide freno a la destrucción del sitio del patrimonio mundial de Tombuctú
La Directora General de la UNESCO, Irina Bokova, expresó hoy su preocupación y consternación por la destrucción de tres tumbas sagradas que forman parte del sitio del patrimonio mundial de Tombuctú, al norte de Mali. Bokova pidió a los beligerantes que cesen la destrucción de inmediato.
“Me preocupa muchísimo la información que indica que los mausoleos de Sidi Mahmoud, Sidi Moctar y Alpha Moya han sido destruidos”, dijo la Directora General. “No hay justificación para esas destrucciones sin sentido. Pido a todas las partes implicadas en el conflicto que detengan estos actos terribles e irreversibles y que hagan prueba de la responsabilidad que les incumbe en la protección de este valiosísimo patrimonio cultural para disfrute de las generaciones futuras”, agregó.
La Directora General ha pedido en repetidas ocasiones protección internacional para estos sitios, testimonio de la edad de oro de Tombuctú en el siglo XVI y de una historia que se remonta hasta el siglo V de la Hégira.
Este sábado, la presidenta del Comité del Patrimonio Mundial, Eleonora Mitrofanova, (Federación de Rusia) describió esta destrucción como “una noticia trágica para todos nosotros, y mucho más para los habitantes de Tombuctú, que han cuidado y conservado sus monumentos durante más de siete siglos”.
El jueves 28 de junio, el Comité del Patrimonio Mundial, reunido en San Petersburgo, aceptó el pedido del gobierno de Mali e inscribió Tombuctú y la Tumba de los Askia en la Lista del Patrimonio Mundial en peligro.
Décisions (1)
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-12/36.COM/7B.Add,
2. Félicite l’État partie pour avoir immédiatement exprimé son inquiétude face à l’aggravation des menaces sur les biens du patrimoine culturel mondial, en particulier ceux de Tombouctou et du Tombeau des Askia, et pour avoir sollicité l’aide de l’UNESCO pour que des dispositions soient prises pour anticiper sur une aggravation de la situation dans le futur ;
3. Remercie la Directrice générale de l’UNESCO d’avoir dépêché une mission au Mali pour envisager avec l’État partie les mesures d’urgence à prendre pour assurer la préservation des biens du patrimoine mondial du Mali et prend note du rapport sur l’état de conservation des biens du patrimoine mondial du Mali menacés par le conflit armé dans la région nord du Mali ;
4. Exprime sa vive préoccupation sur la situation de conflit armé dans la région nord du Mali et sur l’aggravation de menaces sur les biens du patrimoine mondial, suite à la dégradation de mausolées à Tombouctou, et aux menaces qui pèsent sur la conservation de la valeur universelle exceptionnelle du Tombeau des Askia ;
5. Considère que les conditions optimales ne sont plus réunies pour assurer la préservation de la valeur universelle exceptionnelle des biens de Tombouctou et du Tombeau des Askia, et qu’ils sont menacés par un danger prouvé, précis et imminent, conformément au paragraphe 179 des Orientations ;
6. Décide d’inscrire Tombouctou (Mali) sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
7. Décide également d’inscrire le Tombeau des Askia (Mali) sur la Liste du patrimoine mondial en péril;
8. Demande au Centre du patrimoine mondial et à l’ICOMOS de préparer en consultation avec l’Etat partie, l’ensemble des mesures correctives, ainsi qu’un état de conservation souhaité pour le retrait de la Liste du patrimoine mondial en péril, une fois que le retour à la stabilité sera effectif dans la région nord du Mali ;
9. Lance un appel aux États parties frontaliers du Mali (Algérie, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mauritanie, Niger, Sénégal) pour qu’ils coopèrent à l’élaboration d’une stratégie conjointe de préservation des biens du patrimoine mondial du Mali et pour lutter contre le trafic illicite d’objets culturels, en particulier ceux qui sont liés à ces biens ;
10. Lance également un appel à l’Union Africaine et à la CEDEAO afin de faire en sorte que toutes les mesures nécessaires puissent être prises pour protéger le patrimoine culturel situé dans la région nord du Mali et à la communauté internationale, afin qu’elle apporte son appui technique et financier pour assurer la protection renforcée des biens du patrimoine mondial au Mali ;
11. Encourage l’État partie à solliciter une assistance financière d’urgence auprès du Fonds du patrimoine mondial, afin de mettre en œuvre les actions prioritaires identifiées lors de la mission de l’UNESCO, et demande également au Centre du patrimoine mondial, à l’ICOMOS et à l’ICCROM de l’assister dans cette optique ;
12. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2013, un rapport détaillé sur l’état de conservation des biens du patrimoine mondial au Mali, et plus particulièrement sur les progrès réalisés en vue de la préservation de leur valeur universelle exceptionnelle, pour examen par le Comité du patrimoine mondial lors de sa 37e session en 2013.
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