Avant la COP15 sur la biodiversité, la Norvège renouvelle son soutien au patrimoine mondial de l'UNESCO en Afrique
Alors que les pays commencent leur dernier sprint pour les objectifs de biodiversité des Nations unies de cette décennie (COP15), l'UNESCO et le ministère norvégien des Affaires étrangères signent un nouvel accord de coopération programmatique de quatre ans (2022-2025). Le soutien de la Norvège, à hauteur de 25 millions de couronnes norvégiennes, au Fonds du patrimoine mondial contribue de manière significative à la sauvegarde de la biodiversité unique et du riche patrimoine culturel de l'Afrique.
Les scientifiques n'ont cessé d'avertir que la nature décline à l'échelle mondiale à un rythme sans précédent dans l'histoire de l'humanité, ce qui représente un risque majeur pour la survie de l'homme. La conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15), qui a débuté le 7 décembre 2022, doit adopter un nouveau cadre mondial pour la biodiversité après 2020, qui fixera des objectifs mondiaux pour stopper et inverser l'érosion de la biodiversité.
Le financement de la conservation des écosystèmes tout en respectant les droits de l'homme fera partie des principaux sujets que les parties négocieront lors de la COP15. Le Comité du patrimoine mondial a appelé tous les États parties à la Convention du patrimoine mondial à s'engager activement dans ce cadre, notamment par la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial.
Le soutien de la Norvège aux sites du patrimoine mondial de l'UNESCO en Afrique contribuera à améliorer la conservation et la gestion de certaines des régions les plus riches en biodiversité de la planète. Parmi les espèces menacées figurant sur la liste rouge de l'UICN, les sites du patrimoine mondial de l'UNESCO abritent près de 40 % de tous les éléphants d'Afrique et 80 % de tous les gorilles de montagne restant sur la planète.
Depuis 2019, la Norvège figure parmi les principaux donateurs de l'UNESCO et du Fonds du patrimoine mondial, permettant un soutien prévisible et à long terme à la sauvegarde du patrimoine mondial en Afrique, en particulier des sites naturels et des sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril. Les activités financées améliorent leur gestion et contribuent au développement durable des communautés.
Actuellement, 11 des 44 (25 %) sites africains du patrimoine mondial de l'UNESCO reconnus pour leur valeur naturelle exceptionnelle sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril. Nombre d'entre eux se trouvent dans des zones de conflit ou de post-conflit, ce qui crée des défis très spécifiques pour leur conservation.
L'impact du changement climatique constitue un défi supplémentaire pour la conservation de tous les types de patrimoine. Selon un récent rapport de l'UNESCO, les glaciers de tous les sites africains du patrimoine mondial de l'UNESCO risquent de disparaître d'ici 2050, y compris le parc national du Kilimandjaro et le mont Kenya. Les forêts du patrimoine mondial, notamment dans le bassin du Congo, constituent à leur tour d'importantes réserves de carbone pour atténuer le changement climatique.
Contribution de l'UNESCO à la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité - COP15Pour en savoir plus sur les projets du patrimoine mondial de l'UNESCO financés par la Norvège, cliquez ici :
https://whc.unesco.org/fr/partenaires/381/