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Improvement of the conservation of Koutammakou, the Land of the Batammariba - Phase 2

Zone géographique
Afrique
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Following the collapse of several Sikien during the rain season in 2018, an on-site emergency mission was carried out by UNESCO from 19-24 October 2018 to assess the extent of the damages caused. The mission resulted in the adoption of Decision 43 COM 7B.112 by the World Heritage Committee at its 43rd session (Baku, 2019), which identified the following needs for the site:

  • Resolution of management problems related to a lack of human, material and financial resources, as well as insufficient legal and legislative frameworks;
  • Update, finalisation, and validation of the management plan, including a risk management plan;
  • Delimitation of the property and its buffer zone;
  • Inventory of the Takienta and attributes contributing to the property’s Outstanding Universal Value.

These points have been addressed in the first phase of the project, expected to end in August 2021.

The Decision also reports that the emergence of new forms of constructions, including administration facilities, have had a negative impact on the Koutammakou cultural landscape, as well as the phenomena of deforestation and uncontrolled urbanisation on the site. This is particularly the case in the main city of Nadoba.

In addition, it is becoming urgent to reconcile the management and conservation of the site with the economic development needs of local communities, by enhancing economic activities such as sustainable tourism and promotion of entrepreneurship in favour of income-generating activities, and at the same time, developing planning tools that will preserve and promote the local cultural landscape.

Lastly, since the inscription of the Togolese part of the site in 2004, the States Parties of Benin and Togo have begun discussions to initiate the process of extending the inscription to Benin. Important work has been carried out in this regard in recent years, and the nomination dossier will be submitted by the State Party of Benin to the World Heritage Centre in January 2021. It will therefore be important to enhance transboundary cooperation between Benin and Togo in order to foster reinforced conservation and management of the site in its entirety.

Objectives

The main objectives of phase II of the project are the following:

  • Develop management and planning instruments to support sustainable conservation, effective management and promotion of the local cultural landscape using HUL approaches;
  • Develop regulations and guidelines to harmonise urban development, planning, and construction around the Koutammakou cultural landscape;
  • Promote sustainable tourism and entrepreneurship in favour of income-generating activities;
  • Enhance transboundary cooperation.

Main activities

  • Development of local management and development plan to supplement the implementation of the Nadoba’s master plan
  • Development of guidelines and architectural regulation to guide urban development around Nadoba
  • Research on improved housing prototypes combining traditional qualities and modern needs
  • Creation of itineraries for tourist visits
  • Capacity-building of small entrepreneurs (tourist guides)
  • Development of joint management plan

Partners

State Party of Togo, École du patrimoine africain (EPA), CRAterre.

This project is made possible thanks to the financial support of
the Norwegian government.

Dates
Date de début : mercredi 1 septembre 2021
Date de fin : jeudi 1 septembre 2022
Décisions / Résolutions (1)
Code : 43COM 7B.112

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B,
  2. Apprécie la réactivité de l’État partie suite aux intempéries de 2018 ayant causé la destruction de plusieurs Takienta en demandant l’organisation d’une mission d’urgence sur le site et en initiant des travaux de restauration des Takienta endommagées ;
  3. Regrette toutefois que l’État partie n'ait pas informé le Centre du patrimoine mondial de la destruction de plusieurs Takienta durant la saison des pluies de 2018 ;
  4. Exprime sa vive préoccupation quant à la destruction de plusieurs Takienta d’après le constat des experts de la mission d’urgence du Centre du patrimoine mondial d’octobre 2018, et prie instamment l’État partie d’apporter plus de précisions sur les mesures de restauration des Takienta en cours, notamment en ce qui concerne l’ampleur des dégâts, l’état d’avancement des travaux, les acteurs impliqués et les moyens financiers déployés pour ces activités ;
  5. Note l’existence de problèmes de gestion liés à une insuffisance aussi bien au niveau des ressources humaines, matérielles et financières, que du cadre juridique et législatif, et demande à l’État partie de doter le service de conservation du site des ressources et des cadres juridique et législatif adéquats ;
  6. Notant également que le Plan de gestion 2016-2026 du site n’a pas encore été validé par l’État partie et n’est donc toujours pas en application, prie aussi instamment l’État partie de finaliser et valider le Plan de gestion et de conservation y inclus un plan de gestion des risques en l'ayant au préalable actualisé selon les recommandations formulées par les experts dans le rapport de la mission d’urgence d'octobre 2018, et d’en soumettre la version révisée pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  7. Exprime également sa préoccupation quant à l’apparition de nouvelles formes de constructions, dont les équipements de l’administration ayant un impact négatif sur le paysage culturel du Koutammakou, et aux phénomènes de déboisement et d’urbanisation non contrôlée sur le site ;
  8. Demande également à l’État partie de procéder à une délimitation du périmètre du bien et de sa zone tampon et de soumettre au Centre du patrimoine mondial une carte actualisée du bien ;
  9. Demande en outre à l’État partie d’élaborer un inventaire des Takienta et des attributs qui contribuent à la valeur universelle exceptionnelle (VUE) de l’ensemble du bien, y compris une cartographie, et de les soumettre au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives ;
  10. Demande par ailleurs à l’État partie d’inviter une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM sur le bien afin d’évaluer l’état de conservation du bien, ainsi que l’état de la reconstruction des Takienta et l’impact des nouvelles constructions et des altérations sur la VUE du bien ;
  11. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 45e session en 2021.

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