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Promoting the application of the Historic Urban Landscape (HUL) to safeguard heritage in the urban context in Africa: Tombs of Buganda Kings at Kasubi (Uganda) and Royal Palaces of Abomey (Benin)

© CRAterre / Ensag
Zone géographique
Afrique
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At the 43rd session in Baku (2019), the World Heritage Committee requested the State Parties “to continue reflecting on the mechanisms and tools needed to assess and guide interventions in and around urban properties to sustain the Outstanding Universal Value (OUV) of the properties and to promote sustainable development.., (Decision 43 COM 7.3).

The African States Parties face increasing challenges in dealing with a dynamic urban context that negatively affects the conservation and management of World Heritage properties.  With this project, the Centre intends to develop tools to support local management authorities in conserving and managing heritages in an urban context.  The project also makes the celebration of the 10th Anniversary of the UNESCO Recommendation on the Historic Urban Landscape (HUL Recommendation) and responds to the Target 11.4 of the UN Sustainable development goal.

The Tombs of Buganda Kings at Kasubi, Royal Palaces of Abomey; Koutammakou, the land of the Batammariba (Togo) and Historic Town of Grand Bassam (Cote-d’Ivoire) face challenges of development pressure and uncontrolled urbanisation that may negatively impact their OUV. There is a need to develop management and planning tools to enable a balance between conservation obligation with the economic development needs of local communities to ensure sustainable growth of its urban areas. 

Objectives

  • Develop management and planning policies to support sustainable conservation, effective management and promotion of the site using HUL approaches.
  • Develop regulations and guidelines to harmonise urban develop and planning process and development around or within the properties.
  • Promote sustainable tourism and entrepreneurship in favour of income-generating activities.
  • Elaborate and publish a guideline for good practices for conservation and management of sites in urban context in Africa.
  • Support the implementation of Desired State of Conservation for the Removal of a Property from the List of the World Heritage in Danger (DSCOR) to take Kasubi out of the Danger List by the year 2022 and prevent Abomey to be considered in the Danger Listing

Main activities

  • Develop local management and planning policies to supplement the implementation of the city master plans in line with HUL approach,
  • Develop planning and architectural regulations and regulations to guide urban development around the site,
  • Capacity-building of management team on sustainable tourism and on entrepreneurship
  • Publish the four cases as pilot work of implementation of HUL in Africa to be used by other sites in Africa

This project contributed to the achievement of the Sustainable Development Goals (SDGs), specifically

  • Targets 11.3, 11.4, 11.b and 11.c of SDG 11 (Make cities and human settlements inclusive, safe, resilient and sustainable)
  • Target 12.b of SDG 12 (Ensure sustainable consumption and production patterns)

  


Progress made

The concept note has been developed and the national and local authorities have been informed. However, due to Covid-19 pandemic, the project did start as it was project before. A new action has been developed that will be launched by the introductory online meeting in Mid-May.



Partners

  • States Parties: Benin, Togo, Cote d’Ivoire and Uganda,
  • Advisory Bodies: ICOMOS, ICROM and IUCN
  • African World Heritage Fund (AWHF)
  • African Site Managers Network

This project is made possible thanks to the financial support of the Norwegian government.

États parties 2
Zone géographique
Afrique
Dates
Date de début : samedi 1 mai 2021
Date de fin : dimanche 1 mai 2022
Décisions / Résolutions (2)
Code : 43COM 7A.56

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 42 COM 7A.16, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
  3. Reconnaît les progrès réalisés par l’État partie dans ses réponses aux décisions passées du Comité, ainsi que les progrès réalisés à ce jour pour atteindre l'état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
  4. Apprécie le soutien offert par le gouvernement japonais à travers la réouverture du projet du fonds-en-dépôt japonais auprès de l'UNESCO « Assistance technique et financière pour la reconstruction du Muzibu-Azaala-Mpanga, chef d’œuvre architectural des Tombes des rois du Buganda à Kasubi Ouganda, Liste du patrimoine mondial en péril », et encourage l’État partie à mettre en œuvre son projet qui offre son soutien à la prévention des risques, la reconstruction et la documentation ainsi qu’au renforcement des capacités ;
  5. Demande à l’État partie de mettre en œuvre le plan directeur pour le bien après son examen technique final par les organisations consultatives, et de continuer son action en vue de finaliser les orientations de développement pour la zone tampon du bien ainsi que de finaliser le plan de gestion des risques de catastrophes ;
  6. Accueille favorablement les mesures prises par l’État partie pour assurer la sauvegarde du Bujjabukula (Maison des gardes) grâce à un projet d’assistance internationale du Fonds du patrimoine mondial qui soutient une restauration complète et le renforcement des capacités ainsi que la recherche et la documentation sur la structure, les techniques de construction, les matériaux, et l’authenticité technologique, et demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial :
    1. Un catalogue détaillé, incluant une documentation photographique détaillée des matériaux existants et des techniques de construction utilisées pour la construction originale du Bujjabukula, incluant ses fondations, sols, murs, structures, plafonds et toiture,
    2. Un plan de restauration détaillé, incluant des dessins architecturaux détaillés, une méthodologie de restauration et un plan de documentation, axé sur la conservation maximum des matériaux et des technologies authentiques et visant à développer et conserver les techniques de construction traditionnelles, pour examen par les organisations consultatives avant la mise en œuvre ;
  7. Accueille favorablement la soumission par l’État partie de la conception améliorée du système de lutte contre les incendies, grâce au financement du fonds-en-dépôt japonais auprès de l'UNESCO, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les organisations consultatives avant mise en œuvre ;
  8. Demande en outre à l’État partie de modifier le plan de développement physique de Kampala afin de l’aligner avec le plan directeur du bien et les orientations de développement de la zone tampon, lorsque ces derniers seront achevés et auront été examinés par les Organisations consultatives ;
  9. Prie instamment l’État partie de poursuivre son travail sur les mesures correctives adoptées à sa 35e session (UNESCO, 2011) ;
  10. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020 ;
  11. Décide de maintenir Tombes des rois du Buganda à Kasubi (Ouganda) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

En savoir plus sur la décision
Code : 43COM 7B.103

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/19/43.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 41 COM 7B.66, adoptée à sa 41e session (Cracovie, 2017),
  3. Accueille avec satisfaction le lancement du travail d’actualisation de l’actuel plan de gestion (2007-2011) et la mise en place d’un programme spécial pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine culturel, qui permettra d’accorder un soutien complémentaire au musée d’Abomey ;
  4. Exprime néanmoins sa plus vive préoccupation suite à la constatation faite par la mission de conseil de l’ICOMOS de 2018 que l’état du bien était très semblable à celui observé par la mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS/ICCROM de 2016, avec un état de conservation inquiétant, la dégradation de nombreuses composantes, un sérieux manque de supervision, de contrôle et d’actions structurées en ce qui concerne l’entretien, ainsi qu’une absence de mesures de conservation et de sécurité pour le site ;
  5. Note que tous ces facteurs négatifs sont confirmés par le rapport de l’État partie, ainsi que par les détails communiqués sur l’importante pression foncière induite par les nouveaux bâtiments des membres de la famille royale, les constructions de piètre qualité et l’occupation illégale des lieux ;
  6. Estime qu’il devient de plus en plus difficile de saisir pleinement l’entière signification du bien en tant que reflet d’un paysage symbolique et politique intégré du royaume du Dahomey du XVIIe au XIXe siècles, étant donné les bâtiments en ruine de ses dix palais, les nouvelles constructions qui ne tiennent pas compte du contexte et les cours envahies de mauvaises herbes et jonchées de déchets ;
  7. Estime également qu’il y a une urgence absolue à mettre en œuvre des interventions appropriées compte tenu de la nature des bâtiments, dont un grand nombre est construit de murs en briques de terre crue et couvert de toits de chaume, car ils pourraient atteindre un stade auquel une conservation significative n’est plus possible, ce qui aurait pour conséquence la perte de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) ;
  8. Note également la proposition de création d’un grand musée consacré au royaume du Dahomey, un projet s’inscrivant dans le cadre d’un programme de développement et d’investissement plus vaste intitulé « Bénin révélé », élaboré avec l’approbation de la Présidence et concernant de nombreux projets répartis entre neuf secteurs, sur fonds propres nationaux et avec des ressources négociées auprès de divers partenaires ;
  9. Estime en outre qu’un nouveau musée consacré au royaume du Dahomey pourrait être tout à fait bénéfique pour le bien et pour l’interprétation à destination des visiteurs ;
  10. Recommande que l’État partie veille à ce que, dans sa réalisation finale, le nouveau musée renforce effectivement la perception du bien et l’interprétation à destination des visiteurs ;
  11. Recommande également que l’emplacement, de même que les formes du futur musée, soient choisis en faisant attention à ne pas porter préjudice à la VUE du bien ;
  12. Recommande en outre à l’État partie de veiller à ce que le nouveau projet de musée englobe la conservation des palais existants et en particulier, que les revenus futurs générés par celui-ci puissent soutenir aussi la conservation et la gestion du bien ;
  13. Recommande par ailleurs à l’État partie d’étudier la mise en place d’une stratégie globale de financement soutenable et pérenne de la conservation du bien ;
  14. Demande que l’État partie présente le projet architectural final du futur musée au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, avant sa mise en œuvre ;
  15. Demande également à l’État partie d’élaborer un plan spécial de sécurité incendie pour le bien et d’installer, dans un avenir immédiat, des systèmes de détection des incendies dans les bâtiments principaux, et de veiller à ce que tous les extincteurs soient opérationnels ;
  16. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2020, un rapport sur l’état de conservation du bien et sur les mesures prises pour mettre en œuvre les recommandations ci-dessus mentionnées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 44e session en 2020.

En savoir plus sur la décision
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