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Memphis et sa nécropole – les zones des pyramides de Guizeh à Dahchour

Égypte
Facteurs affectant le bien en 2016*
  • Habitat
  • Infrastructures de transport de surface
  • Infrastructures de transport souterrain
  • Installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Vastes infrastructures et/ou installations touristiques / de loisirs
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Afflux des touristes (problème résolu)
  • Développement incontrôlé du village avoisinant (problème résolu)
  • Détérioration des monuments (problème résolu)
  • Projet de construction d'une route (problème résolu)
  • Projet de construction d'un tunnel (problème résolu)
  • Aménagements infrastructurels et touristiques 
  • Empiétement urbain 
  • Projets d’infrastructures (projet de route circulaire) 
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2016

Montant total accordé au bien : 100.000 dollars EU pour le Sphinx de Guizeh ; Compte spécial pour la sauvegarde du patrimoine culturel de l'Egypte: 2 203 304 dollars EU pour le développement de plans de gestion pour les sites du patrimoine mondial du Caire historique, Memphis et Louxor

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2016
Demandes approuvées : 4 (de 1991-2007)
Montant total approuvé : 81 450 dollars E.U.
2007 Documentation Center for Saqqara (Non approuvé)  
1995 Experts missions to Pyramids Plateau (Approuvé)   13 450 dollars E.U.
1993 Financial contribution for the Pyramides Plateau of Giza (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
1991 Three international experts (an economist, an ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
1991 Mission to take part in the first stage of the ... (Approuvé)   18 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2016**

1993, 1995, 1998, 1999, 2001, novembre 2014 : mission de conseil conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS, juillet 2015 : mission de conseil de l’ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2016

L'État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 29 janvier 2015, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/86/documents, en réponse à la décision du Comité du patrimoine mondial 31 COM 7B.61.

Le rapport fournit des informations sur des projets de conservation et d’aménagement pour les sites archéologiques situés sur le Plateau de Guizeh et dans les zones de Saqarra et Mit Rahineh, y compris une liste des institutions nationales et des organisations internationales impliquées.  

En raison des troubles de 2011 et de contraintes financières, la mise en œuvre de projets a été reportée, et des activités de conservation et des travaux de fouilles ont été arrêtés, la priorité étant donnée à la protection de sites archéologiques et d’entrepôts associés.

Les activités de conservation recommencèrent lentement en 2012-2013, et le ministère des Antiquités dut faire face au problème de constructions illégales, qui avaient émergé pendant la période de troubles. La situation s’étant stabilisée en 2014, des projets d’aménagement visant à améliorer et protéger le bien furent repris, et des comités créés pour leur mise en œuvre.

Enfin, le rapport indique que le plan de gestion pour la totalité du site doit être envoyé au Centre du patrimoine mondial en 2016.

En raison d’importants problèmes de croissance urbaine qui existent de longue date et évoluent dans la mégapole du Caire, l’État partie a invité une mission de conseil de l’ICOMOS du 27 au 30 juillet 2015, pour traiter de la protection du bien face aux pressions dues au développement, l’augmentation du trafic autour du bien, et pour examiner des solutions alternatives. Le rapport de la mission de conseil peut être consulté à : https://whc.unesco.org/fr/list/86/documents.

Certains problèmes examinés par la mission remontent au début des années 1990, lorsque l’empiètement urbain avait eu lieu et que des travaux de construction avaient commencé pour relier la route circulaire du Caire, au sud du Plateau de Guizeh, à une route traversant le bien du patrimoine mondial. En 1995, le projet fut stoppé sous l’effet de pressions locales et en réponse à la recommandation 19 BUR VI.22 du Bureau du Comité du patrimoine mondial (Berlin, 1995). En 1998, un accord signé entre l’UNESCO et le gouvernement égyptien réaffirmait l’importance de prévenir tout empiètement sur le bien, y compris ceux occasionnés par des autoroutes, des routes, des canalisations d’approvisionnement en eau et des bâtiments. En 2001, une mission du Centre du patrimoine mondial rapportait que des empiètements urbains incontrôlés et la reprise potentielle de la construction de la route circulaire menaçaient l’intégrité du site. 

Ce problème a fait l’objet de rapports présentés à plusieurs sessions du Comité en 1998, 1999, 2002 et 2005. À la 31e session du Comité du patrimoine mondial (Christchurch, 2007), l’État partie annonçait la réactivation du projet de route circulaire pour traverser le Plateau des pyramides situé dans le bien ; le Comité du patrimoine mondial a réitéré « ses décisions antérieures demandant l'abandon du projet de route, de tunnel ou de tranchée, traversant le Plateau des pyramides de Guizeh » et a demandé à « l'Etat partie de confirmer officiellement cette annulation »  (décision 31 COM 7B.61).

De plus, le 12 avril, l’État partie a soumis un document intitulé Route circulaire (Axe Mansouria - Fayoum le Caire) qui donne le tracé général d’un tunnel ouvert. Le 29 mars 2016, il a soumis un rapport technique relatif à l’impact sur la qualité de l’air de la zone du Plateau, qui résulterait de la construction proposée à travers le bien d’un passage de route (qualifié de tunnel ouvert) à 8 voies, d’une longueur de 6 km, dénommé la route circulaire axe Mansouria – Fayoum le Caire. Il concluait que, bien que la pollution de l’air actuelle soit inférieure aux limites fixées par la loi, la construction du passage de route proposé réduirait davantage la concentration de polluants atmosphériques.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2016

Les retards dans la mise en œuvre de projets de conservation et la préparation du plan de gestion pour le bien ont entravé l’efficacité des mesures visant la conservation holistique du bien et de son cadre.

La mission a examiné en détail l’empiètement urbain et l’augmentation du trafic dans la mégapole du Caire ainsi que les perspectives d’avenir qui y sont associées. Elle a noté que les routes autres que la route circulaire, qui avaient été recommandées par le Comité du patrimoine mondial en 1995 (passant notamment par le canal de Mariouteyya et le canal de Mansoureyya), de même que la solution alternative de la bretelle d’autoroute au nord du Plateau de Guizeh, reliant la route circulaire existante, la ville du 6 octobre et la route d’Alexandrie, ont été mises en œuvre par l’État partie. Toutefois, ces solutions ne sont plus suffisantes pour absorber le volume de trafic en augmentation rapide.

L’État partie a informé la mission des plans d’aménagement urbain, de l’évolution potentielle du trafic dans la zone plus large entourant le bien, et de plusieurs projets concernant la ville et la circulation, comme celui du métro. L’État partie a demandé à la mission de réexaminer l’ancien projet de route circulaire compte tenu des pressions croissantes dues au développement dans la mégapole du Caire ; en outre, il a indiqué à la mission que la route circulaire donnerait accès au grand Musée égyptien et au Musée national de la civilisation égyptienne (MNCE), actuellement en cours de construction.

Après discussion avec les autorités égyptiennes, la mission a émis les recommandations suivantes qui furent débattues avec l’État partie sur le site :

  • Établir clairement une zone tampon et définir le cadre plus large du bien, sur la base d’études de planification pour la zone adjacente, et établir des contrôles urbanistiques stricts pour définir les limites du développement autour de la totalité du bien du patrimoine mondial en permettant aux pyramides de rester l’élément prédominant du paysage, et veiller à la protection à long terme aux alentours de tout le périmètre du bien du patrimoine mondial ;
  • Établir des délimitations claires du bien, avec des murs en maçonnerie ou sous d’autres formes, pour définir les limites du bien du patrimoine mondial et décourager de futurs empiètements ;
  • Aborder la démolition de bâtiments, dont le grand camp militaire existant, et l’empiètement d’établissements informels à l’intérieur des limites du bien, adjacentes aux pyramides de Guizeh et à la zone d’entrée est de la route circulaire ;
  • Finaliser de toute urgence la préparation et l’adoption d’un plan de gestion détaillé bien intégré qui inclue, outre des mesures de conservation et de gestion, des règlements pour la zone tampon et son cadre plus large, la gestion des visiteurs, y compris le grand Musée égyptien prévu, et des dispositions relatives au réexamen des projections du trafic visant la gestion des voies d’accès pour les véhicules, et d’autres problèmes urbains. Les propositions d’aménagements futurs doivent prendre en compte la Recommandation de l’UNESCO de 2011 concernant le paysage urbain historique.
  • Enlever du bien les matériaux de remblai contaminés, apportés le long de la voie proposée pour le traverser ;
  • À défaut d’autres options de route disponibles à l’extérieur du bien, et si nécessaire, toute traversée du bien du patrimoine mondial par la route circulaire du Caire doit se faire au moyen d’un tunnel souterrain, ce tunnel étant la seule solution acceptable qui permettrait de préserver l’intégrité du bien du patrimoine mondial et de son paysage culturel et préviendrait d’autres empiètements urbains informels et illégaux. Toute autre façon d’effectuer la traversée doit être rejetée. En cas d’examen de l’option du tunnel souterrain, il conviendra d’étudier à nouveau sa largeur ainsi que les points d’entrée , dans le contexte du trafic actuel et projeté, et de l’extension du métro. Des plans doivent également être élaborés pour enlever la grande ligne de transport d’énergie du Plateau de Guizeh, dans lequel elle entre actuellement à proximité du terminus ouest proposé pour le tunnel, afin d’étudier la possibilité de placer cette ligne dans le sous-sol, en tant que composante du tunnel.

Il est reconnu que l’État partie recherche une solution viable qui protège le bien, tout en traitant la pression due au développement incontrôlé en progression dans la mégapole du Caire. Toutefois, une décision informée ne pourra être prise par le Comité du patrimoine mondial sur les questions de la gestion du trafic et de la croissance urbaine dans cette zone que si l’État partie fournit les documents suivants, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, avant approbation de tous les travaux :

  • Étude et plan de la gestion détaillée du trafic,
  • Plan détaillé de l’élaboration de la conception préliminaire pour tous les projets de tunnel souterrain proposés à l’intérieur du bien ou projets de route à proximité de celui‑ci, ainsi que les évaluations de l’impact sur le patrimoine (EIP) et les résultats de recherches par télédétection ou physiques de vestiges archéologiques potentiels dans la zone concernée par le tunnel ou les routes.

Le rapport sur la qualité de l’air concernant le passage de route (qualifié de tunnel ouvert) proposée avec 8 voies et une longueur de 6 kilomètres, dénommée la route circulaire axe Mansouria – Fayoum le Caire, a été soumis sans autres détails sur le projet traversant le bien auquel il se rapportait. Il est compris que l’État partie a l’intention de fournir de plus amples détails dans un proche avenir. Le Comité du patrimoine mondial pourrait désirer reconnaître que les propositions de passage d’une route ouverte à travers le bien ne sont pas conformes aux recommandations de la mission qui furent discutées avec l’État partie sur le site.

De plus, conformément au paragraphe 172 des Orientations, il est recommandé au Comité de rappeler à l’État partie d’informer le Centre du patrimoine mondial de tout aménagement urbain ou architectural proposé autour du Plateau de Guizeh, qui pourrait potentiellement affecter la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien.

Décisions adoptées par le Comité en 2016
40 COM 7B.22
Memphis et sa nécropole – les zones des pyramides de Guizeh à Dahchour (Égypte) (C 86)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
  2. Rappelant les décisions 28 COM 15B.50, 29 COM 7B.45 et 31 COM 7B.61, adoptées à ses 28e (Suzhou, 2004), 29e (Durban, 2005) et 31e (Christchurch, 2007) sessions respectivement,
  3. Note les retards dans la mise en œuvre de projets de conservation sur le bien, et l’intention de l’État partie de soumettre prochainement un plan de gestion pour le bien ; et prie instamment l’État partie de soumettre un plan détaillé de gestion intégrée prenant en compte les recommandations de la mission de conseil de l’ICOMOS de juillet 2015 ;
  4. Prie également instamment l’État partie de terminer la déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien pour examen par le Comité du patrimoine mondial ;
  5. Prie en outre instamment l’État partie de définir la zone tampon du bien et de soumettre une proposition de modification mineure des limites du bien, conformément au paragraphe 164 et à l’annexe 11 des Orientations, et de définir le cadre immédiat et plus large pour protéger davantage l’intégrité du bien ;
  6. Demande à l’État partie d’enlever les matériaux de remblai du bien du patrimoine mondial et de s’abstenir de continuer à utiliser le bien aux fins de dépôt de déchets solides ;
  7. Prend note avec une profonde préoccupation de la croissance urbaine rapide et intense de la mégapole du Caire avec son empiètement urbain associé, et de la pression due au trafic qui affectent le bien ;
  8. Prend également note du fait que les routes alternatives pour la route circulaire au nord du Plateau de Guizeh et passant par les canaux de Mariouteyya et de Mansoureyya, aménagées par l’État partie comme recommandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 19e session (Berlin, 1995), ne sont plus suffisantes pour répondre aux besoins du trafic dans la zone entourant le bien, et que l’État partie recherche une solution viable pour le trafic, qui protège le bien tout en traitant les pressions croissantes dues au développement de la mégapole du Caire ;
  9. Prend note en outre des recommandations de la mission de conseil de l’ICOMOS, selon lesquelles un tunnel souterrain est la seule solution acceptable pour une route traversant le bien, et demande à l’État partie, conformément au paragraphe 172 des Orientations, de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, et avant que toute décision irréversible sur des projets de routes ne soit prise, les documents suivants:
    1. une étude détaillée de la gestion du trafic et un plan de la zone,
    2. tout projet de tunnel souterrain à l’intérieur du bien ou autres projets de route à proximité de celui-ci,
    3. une évaluation de l’impact sur le patrimoine (EIP) pour tous les points mentionnés ci-dessus, y compris les recherches par télédétection et physiques de vestiges archéologiques potentiels ;
  10. Note le document sur le passage de route proposé (qualifié de tunnel ouvert) appelé route circulaire axe Mansouria–Fayoum le Caire, et le rapport associé sur la qualité de l’air, soumis par l’État partie, et reconnaît que des propositions de passage de route ouvert traversant le bien ne sont pas conformes aux recommandations de la mission, comme discuté avec l’État partie sur le site, et pourraient avoir un important impact négatif irréversible sur la VUE du bien ;
  11. Demande également à l’État partie de fournir des informations sur des aménagements urbains et architecturaux qui pourraient potentiellement affecter la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
  12. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017.
Projet de décision : 40 COM 7B.22

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
  2. Rappelant les décisions 28 COM 15B.50, 29 COM 7B.45 et 31 COM 7B.61, adoptées à ses 28e (Suzhou, 2004), 29e (Durban, 2005) et 31e (Christchurch, 2007) sessions respectivement,
  3. Note les retards dans la mise en œuvre de projets de conservation sur le bien, et l’intention de l’État partie de soumettre prochainement un plan de gestion pour le bien ; et prie instamment l’État partie de soumettre un plan détaillé de gestion intégrée prenant en compte les recommandations de la mission de conseil de l’ICOMOS de juillet 2015 ;
  4. Prie également instamment l’État partie de terminer la déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien pour examen par le Comité du patrimoine mondial ;
  5. Prie en outre instamment l’État partie de définir la zone tampon du bien et de soumettre une proposition de modification mineure des limites du bien, conformément au paragraphe 164 et à l’annexe 11 des Orientations, et de définir le cadre immédiat et plus large pour protéger davantage l’intégrité du bien ;
  6. Demande à l’État partie d’enlever les matériaux de remblai du bien du patrimoine mondial et de s’abstenir de continuer à utiliser le bien aux fins de dépôt de déchets solides ;
  7. Prend note avec une profonde préoccupation de la croissance urbaine rapide et intense de la mégapole du Caire avec son empiètement urbain associé, et de la pression due au trafic qui affectent le bien ;
  8. Prend également note du fait que les routes alternatives pour la route circulaire au nord du Plateau de Guizeh et passant par les canaux de Mariouteyya et de Mansoureyya, aménagées par l’État partie comme recommandé par le Comité du patrimoine mondial à sa 19e session (Berlin, 1995), ne sont plus suffisantes pour répondre aux besoins du trafic dans la zone entourant le bien, et que l’État partie recherche une solution viable pour le trafic, qui protège le bien tout en traitant les pressions croissantes dues au développement de la mégapole du Caire ;
  9. Prend note en outre des recommandations de la mission de conseil de l’ICOMOS, selon lesquelles un tunnel souterrain est la seule solution acceptable pour une route traversant le bien, et demande à l’État partie, conformément au paragraphe 172 des Orientations, de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, et avant que toute décision irréversible sur des projets de routes ne soit prise, les documents suivants:
    1. une étude détaillée de la gestion du trafic et un plan de la zone,
    2. tout projet de tunnel souterrain à l’intérieur du bien ou autres projets de route à proximité de celui-ci,
    3. une évaluation de l’impact sur le patrimoine (EIP) pour tous les points mentionnés ci-dessus, y compris les recherches par télédétection et physiques de vestiges archéologiques potentiels ;
  10. Note le document sur le passage de route proposé (qualifié de tunnel ouvert) appelé route circulaire axe Mansouria–Fayoum le Caire, et le rapport associé sur la qualité de l’air, soumis par l’État partie, et reconnaît que des propositions de passage de route ouvert traversant le bien ne sont pas conformes aux recommandations de la mission, comme discuté avec l’État partie sur le site, et pourraient avoir un important impact négatif irréversible sur la VUE du bien ;
  11. Demande également à l’État partie de fournir des informations sur des aménagements urbains et architecturaux qui pourraient potentiellement affecter la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
  12. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017.
Année du rapport : 2016
Égypte
Date d'inscription : 1979
Catégorie : Culturel
Critères : (i)(iii)(vi)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 40COM (2016)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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