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Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara

République-Unie de Tanzanie
Facteurs affectant le bien en 2006*
  • Cadre juridique
  • Erosion et envasement / dépôt
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    a) Effondrement de monuments b) Absence de participation communautaire

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

a) Dégradation des ruines par érosion marine ;

b) Effondrement de monuments ;

c) Absence de délimitation claire du bien et de la zone tampon ;

d) Pression démographique ; absence de participation communautaire ;

e) Absence de clarté des systèmes de gestion entraînant l’inactivité ;

f) Cadre juridique ancien.

Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Détérioration persistante et sérieuses menaces sur le bien.

Mesures correctives pour le bien

a) Mise à jour de la déclaration de valeur universelle exceptionnelle ;

b) Mise en œuvre effective du plan de gestion.

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2006

Montant total accordé au bien : appui au projet franco-japonais de l’UNESCO
(1 438 000 dollars EU) et fonds du FED norvégien pour le projet UNESCO de réhabilitation (201 390 dollars EU).

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2006
Demandes approuvées : 3 (de 1983-2001)
Montant total approuvé : 41 370 dollars E.U.
2001 Preparation of the Management Plan for the Ruins of ... (Approuvé)   24 320 dollars E.U.
1996 Preparatory assistance for tentative list about Ruins ... (Approuvé)   10 550 dollars E.U.
1983 Preparation of a conservation and management plan for ... (Approuvé)   6 500 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2006**

Mission ICOMOS du 23 au 27 février 2004

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2006

Lors de sa 29e session, le Comité du patrimoine mondial a félicité l’État partie des efforts entrepris pour établir un plan de gestion et de conservation et un schéma directeur de tourisme pour le site, et a invité l’État partie à soumettre les versions finales de ces documents et à les faire appliquer. Le Comité a noté avec satisfaction le soutien permanent fourni par les gouvernements français et japonais pour résoudre certains des problèmes auxquels ce bien est confronté. Le Comité a demandé à l’État partie de présenter au Centre du patrimoine mondial, avant le 1er février 2006, un rapport sur l’état de conservation du bien, incluant les mesures adoptées dans le prolongement des recommandations de la mission ICOMOS de suivi réactif de 2004, pour examen par le Comité lors de sa 30e session en 2006, et il a décidé de maintenir le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

En 2005, tout un dossier d’information sur le bien a été publié, notamment des brochures en couleur intitulées « Kilwa Kisiwani, An Overview of Its Cultural Heritage » ; « Songo Mnara, An Overview of Its Cultural Heritage » ; « Kilwa Kivinje, An Overview of Its Cultural Heritage » ; « Kilwa Kisiwani, Ancient port City of the East African Coast ». Une publication de 89 pages largement illustrée – « Kilwa Kisiwani, Ancient Port City of the East African Coast » par Karen Moon, pour le Ministère des Ressources naturelles et du Tourisme – a également été publiée en 2005.

Grâce à l’aide financière du Fonds du patrimoine mondial, une plaque de grès émaillée rédigée en anglais et en swahili a été réalisée pour le bien de Kilwa Kisiwani et Songo Mnara.

Le Centre du patrimoine mondial constate que l’État partie fait beaucoup d’efforts pour améliorer la conservation, la gestion et le développement durable du site, et faire participer plus activement la communauté locale et la communauté internationale des bailleurs de fonds.

Le gouvernement norvégien finance actuellement un projet de 201.390 dollars intitulé « Conservation d’urgence des sites du patrimoine mondial en péril de Kilwa Kisiwani et Songo Mnara », dont l’exécution est confiée au Bureau de l’UNESCO à Dar-es-Salaam. Ce projet de conservation, lancé en septembre 2005, comporte 4 phases et comprendra essentiellement des travaux de conservation d’urgence sur les sites de Kilwa Kisiwani et Songo Mnara, ainsi qu’une aide à la formation et au renforcement des capacités des ressortissants nationaux spécialisés en conservation.

Le Centre du patrimoine mondial et l’ICOMOS ont reçu du Département tanzanien des Antiquités, en décembre 2005 et mars 2006, les documents suivants : un plan de gestion du site (daté de janvier 2006), un schéma directeur du tourisme pour Kilwa (mars 2005) ainsi que d’autres documents d’information et un projet de « Dossier de proposition d’inscription révisé du site du patrimoine mondial des Ruines de Kilwa Kisiwani et Songo Mnara, incluant la ville historique de Kilwa Kivinje ». Un autre rapport sur l’état de conservation de ce bien du patrimoine mondial a été reçu le 1er mars 2006.

Le plan de gestion du site donne une excellente vue d’ensemble de l’histoire du bien, de l’état de conservation des sites qui le composent, des questions de gestion et des projets de redéfinition des limites et d’inclusion de sites avoisinants associés. Le plan de gestion expose des objectifs stratégiques clairs et se fonde sur une déclaration de valeur du bien. Il convient de souligner la méthode de large consultation de la communauté et des acteurs concernés utilisée lors de l’établissement du plan. Ce plan accompagne et complète le Plan de tourisme fourni sous forme de projet en mars 2005. Le schéma directeur du tourisme est détaillé, avec une optique et des conclusions bien intégrées par rapport à la méthode définie dans le plan de gestion du bien.

Le rapport de l’État partie sur l’état de conservation du bien commence par une présentation de la déclaration de valeur (telle que définie dans le plan de gestion du bien) et par des remarques sur l’intégrité/authenticité. Le rapport décrit l’état matériel, les questions et problèmes qui se posent en de nombreux points du site, les différents outils de planification et de gestion en place pour protéger et conserver le bien, les pressions sociales et économiques diverses qui affectent le bien, et les mesures de suivi appliquées.

L’ICOMOS, dans son étude de ces différents rapports, instruments et initiatives de gestion, juge le plan de gestion du bien correctement conçu et mis en œuvre, mais souhaite faire part de son regret que le rapport sur l’état de conservation rédigé par l’État partie en janvier 2006 n’explique pas comment le plan de gestion doit être mis en œuvre et comment il convient d’intégrer les nombreuses autres procédures et instruments parallèles de planification et de gestion déjà en place.

L’ICOMOS indique également que le but défini du plan de gestion est de « garantir la bonne application des méthodes de conservation et de gestion assurant une rationalisation du site du patrimoine mondial de Kilwa Kisiwani et Songo Mnara permettant d’inclure la ville historique de Kilwa Kivinje », alors que le rapport de l’État partie sur l’état de conservation n’évoque pas de projet d’extension de la proposition d’inscription. Ledit rapport reproduit toutefois effectivement la déclaration de valeur du plan de gestion qui reconnaît l’extension (en vue d’inclure Kilwa Kivinje) comme faisant partie du bien à gérer. L’ICOMOS note d’autre part que le Comité, à ses 28e et 29e sessions, ne fait pas directement allusion au projet d’extension, sauf pour demander à l’État partie de suivre les recommandations de la mission ICOMOS de 2004, centrée notamment sur la nécessité d’étendre la proposition d’inscription initiale pour inclure Kilwa Kivinje.

L’ICOMOS souhaiterait également attirer l’attention du Comité sur le travail effectué pour rédiger une déclaration de valeur pour le plan de gestion, et sur la longue partie du rapport établi par l’État partie sur l’état de conservation et portant sur l’intégrité/authenticité. Ces efforts pour placer le souci de la valeur au centre du processus décisionnel sont vraiment bienvenus mais l’ICOMOS note cependant que la déclaration de valeur qui a été rédigée dépasse le simple critère (iii) qui avait justifié l’inscription du bien. L’ICOMOS constate également que l’interprétation de la valeur, de l’authenticité et de l’intégrité est empruntée à la précédente version des Orientations, et non à la version en vigueur depuis février 2005.

L’ICOMOS juge utile de concevoir un mécanisme de gestion traitant l’ensemble intégré du territoire (incluant Kilwa Kivinje), mais souligne qu’il est important que l’État partie fasse connaître son intention d’étendre l’inscription dans le cadre de ce processus, afin que le Comité puisse être informé de cette démarche. 

Décisions adoptées par le Comité en 2006
30 COM 7A.17
Ruines de Kilwa Kisiwani et ruines de Songo Mnara (République-Unie de Tanzanie) (C 144)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-06/30.COM/7A,

2. Rappelant la décision 29 COM 7A.15, adoptée à sa 29e session (Durban, 2005),

3. Félicite l'État partie des efforts déployés en 2005 pour achever le plan de gestion du bien et pour continuer à renforcer les mesures de protection du bien ; 

4. Note que le rapport de l'État partie sur l'état de conservation du bien, présenté le 30 janvier 2006, ne fait que brièvement allusion au plan de gestion récemment établi, sans définir de mesures correctives de mise en œuvre en tant qu'instrument d'orientation visant à assurer une méthode à long terme et intégrée de gestion du bien ;

5. Note que la partie du plan de gestion du bien qui traite de la valeur, ainsi que les parties associées du rapport de l'État partie sur l'état de conservation du bien traitant de l'intégrité/authenticité, évoquent une valeur supérieure à celle reconnue lors de l'inscription du bien sur la base du critère (iii), et ne répondent pas aux exigences des Orientations concernant l'expression de la valeur universelle exceptionnelle, de l'authenticité et de l'intégrité, et suggère que l'État partie modifie ces parties du plan de gestion du bien et rende compte au Comité en conséquence ;

6. Note que le plan de gestion établi pour le bien englobe une zone plus étendue que la zone classée (conformément aux recommandations de la mission ICOMOS de 2004) et invite l'État partie à signaler au Comité son intention de proposer une extension à la proposition d'inscription initiale en vue d'inclure les zones mentionnées dans le plan de gestion du bien, notamment Kilwa Kivinje, afin d'intégrer totalement les ruines plus anciennes déjà classées aux villes vivantes associées, et d'étudier l'éventuelle nécessité de critères supplémentaires pour représenter totalement la valeur universelle exceptionnelle d'un bien plus étendu ;

7. Regrette que le rapport de l'État partie sur l'état de conservation du bien n'aborde pas les recommandations de la mission ICOMOS de suivi réactif de 2004 ;

8. Demande à l'État partie de présenter au Centre du patrimoine mondial, avant le 1février 2007, un rapport sur l'état de conservation du bien, incluant les informations suivantes, pour examen par le Comité à sa 31e session en 2007 :

a) Mesures de suivi des recommandations de la mission ICOMOS de suivi réactif de 2004,

b) Mesures prises pour mettre à jour la déclaration de valeur du bien et l'évaluation de l'intégrité/authenticité selon les exigences des Orientations en vigueur, et nécessité de centrer l'expression de la valeur sur le critère reconnu par l'inscription,

c) Mise en œuvre totale et effective du plan de gestion du bien de janvier 2006,

d) Clarification de son intention de soumettre une extension au bien du patrimoine mondial actuellement inscrit, et éventuellement de soumettre des critères associés révisés,

9. Décide de maintenir les Ruines de Kilwa Kisiwani et les ruines de Songo Mnara (République-Unie de Tanzanie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

30 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (Biens maintenus sur la Liste)

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné les rapports sur l'état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC-06/30.COM/7A et WHC-06/30.COM/7A.Add.Rev),

2. Maintient les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :

  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 30 COM 7A.22)
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 30 COM 7A.23)
  • Azerbaïdjan, Cité fortifiée de Bakou avec le palais des Chahs de Chirvan et la tour de la Vierge (décision 30 COM 7A.29)
  • Bénin, Palais royaux d'Abomey (décision 30 COM 7A.16)
  • Chili, Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (décision 30 COM 7A.31)
  • Côte d'Ivoire, Parc national de la Comoé (décision 30 COM 7A.2)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 30 COM 7A.3)
  • Égypte, Abou Mena (décision 30 COM 7A.19)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 30 COM 7A.14)
  • Ethiopie, Parc national du Simien (décision 30 COM 7A.9)
  • Honduras, Réserve de la biosphère Río Plátano (décision 30 COM 7A.15)
  • Inde, Sanctuaire de faune de Manas (décision 30 COM 7A.13)
  • République islamique d'Iran, Bam et son paysage culturel (décision 30 COM 7A.25)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 30 COM 7A.20)
  • Jérusalem, Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (décision 30 COM 7A.34)
  • Népal, Vallée de Kathmandu (décision 30 COM 7A.26)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 30 COM 7A.10)
  • Pakistan, Fort et jardins de Shalimar à Lahore (décision 30 COM 7A.27)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 30 COM 7A.32)
  • Philippines, Rizières en terrasses des cordillères des Philippines (décision 30 COM 7A.28)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St. Floris (décision 30 COM 7A.1)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 30 COM 7A.8)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 30 COM 7A.6)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 30 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 30 COM 7A.4)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Salonga (décision 30 COM 7A.5)
  • République-Unie de Tanzanie, Ruines de Kilwa Kisiwani et de Songo Mnara (décision 30 COM 7A.17)
  • Venezuela, Coro et son port (décision 30 COM 7A.33)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 30 COM 7A.21)
Projet de décision : 30 COM 7A.15

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Ayant examiné le document WHC-06/30.COM/7A,

2. Rappelant la décision 29 COM 7A.15, adoptée à sa 29e session (Durban, 2005),

3. Félicite l’État partie des efforts déployés en 2005 pour achever le plan de gestion du bien et pour continuer à renforcer les mesures de protection du bien ;

4. Note avec une vive préoccupation que le rapport de l’État partie sur l’état de conservation du bien, présenté le 30 janvier 2006, ne fait que brièvement allusion au plan de gestion récemment établi, sans définir de mesures correctives de mise en œuvre en tant qu’instrument d’orientation visant à assurer une méthode à long terme et intégrée de gestion du bien ;

5. Note que la partie du plan de gestion du site qui traite de la valeur, ainsi que les parties associées du rapport de l’État partie sur l’état de conservation du bien traitant de l’intégrité/authenticité évoquent une valeur supérieure à celle reconnue lors de l’inscription du site sur la base du critère (iii), et ne répondent pas aux exigences des Orientations concernant l’expression de la valeur universelle exceptionnelle, de l’authenticité et de l’intégrité, et suggère que l’État partie modifie ces parties du plan de gestion du site et rende compte au Comité en conséquence ;

6. Note que le plan de gestion établi pour le bien englobe une zone plus étendue que la zone classée (conformément aux recommandations de la mission ICOMOS de 2004) et invite l’État partie à signaler au Comité son intention de proposer une extension à la proposition d’inscription initiale en vue d’inclure les zones mentionnées dans le plan de gestion du bien, notamment Kilwa Kivinje, afin d’intégrer totalement les ruines plus anciennes déjà classées aux villes vivantes associées, et d’étudier l’éventuelle nécessité de critères supplémentaires pour représenter totalement la valeur universelle exceptionnelle d’un bien plus étendu ;

7. Regrette que le rapport de l’État partie sur l’état de conservation du bien n’aborde pas les recommandations de la mission ICOMOS de suivi réactif de 2004 ;

8. Demande à l’État partie de présenter au Centre du patrimoine mondial, avant le 1er février 2007, un rapport sur l’état de conservation du bien, incluant les informations suivantes, pour examen par le Comité à sa 31e session :

a) mesures de suivi des recommandations de la mission ICOMOS de suivi réactif de 2004,

b) mesures prises pour mettre à jour la déclaration de valeur du bien et l’évaluation de l’intégrité/authenticité selon les exigences des Orientations en vigueur, et nécessité de centrer l’expression de la valeur sur le critère reconnu par l’inscription,

c) mise en œuvre totale et effective du plan de gestion du bien de janvier 2006,

d) clarification de son intention de soumettre une extension au bien du patrimoine mondial actuellement inscrit, et éventuellement de soumettre des critères associés révisés,

9. Décide de maintenir les Ruines de Kilwa Kisiwani et les ruines de Songo Mnara (République-Unie de Tanzanie) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Année du rapport : 2006
République-Unie de Tanzanie
Date d'inscription : 1981
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)
Liste en péril (dates) : 2004-2014
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 30COM (2006)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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