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Complexe des forêts de Kaeng Krachan

Thaïlande
Facteurs affectant le bien en 2023*
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
Facteurs identifiés lors de l'inscription du bien :
  • limites du bien à réviser sur la base d'un accord entre les États parties de la Thaïlande et du Myanmar
  • conditions connexes d'intégrité, de protection et de gestion à assurer 
  • nécessité de consultations et de participation active des communautés locales dans la gestion du bien
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2023

Néant

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2023
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2023**

Novembre 2022 : mission de conseil de l’UICN

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2023

Une mission de conseil de l'UICN s’est rendue sur le bien en novembre 2022, à la demande de l'État partie, dont le rapport est disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1461/documents.

Le 31 mars 2023, l'État partie a soumis un rapport sur l'état de conservation du bien dont le sommaire est disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/1461/documents/. Le rapport complet se résume comme suit :

  • Confirmation des ajustements des limites convenus entre les États parties de la Thaïlande et du Myanmar sans préjudice de la détermination de la frontière terrestre au titre du droit international ;
  • Confirmation des Parcs nationaux de Kaeng Krachan, Kui Buri, Chalerm Phrakiat Thai Prachan, et du Sanctuaire de faune de Mae Nam Phachi comme étant les quatre éléments constitutifs du bien ;
  • Confirmation d’une récente révision du cadre juridique, politique et de gestion mettant en exergue la Loi sur les parcs nationaux, B.E. 2562 (2019) et la Loi sur la protection et la conservation des espèces sauvages, B.E. 2562 (2019) ;
  • Conformément à la section 65 de la Loi sur les parcs nationaux et à la section 57 de la Loi sur la protection et la conservation des espèces sauvages, respectivement, des études ont été menées sur la propriété foncière visant à documenter les villages, les habitants et les terres agricoles au sein du Complexe des forêts pour informer de la possibilité d’octroi de droits selon les règles et réglementations applicables ;
  • D’autres études ont été menées de manière à éclairer la désignation de zones d’exploitation des ressources naturelles dans les sanctuaires de faune sauvage et les parcs nationaux ;
  • Des projets de plans de gestion s’échelonnant de 2023 à 2027 sont en place pour les trois parcs nationaux ; celui du Sanctuaire de faune de Mae Nam Phachi est en cours d’élaboration ; un plan de gestion global du Complexe des forêts dans son entier doit être élaboré durant la présente année fiscale, en tenant compte du statut de patrimoine mondial ;
  • Un dispositif de patrouille SMART est opérationnel dans l’ensemble du bien ;
  • Le développement des compétences du personnel du Complexe des forêts de Kaeng Krachan (CFKK) a été mis en œuvre et centré sur l’application de la loi ;
  • La promotion de l’engagement collectif comprend les consultations sur les moyens de subsistance et la participation à la gestion des populations locales, les résolutions en matière de droits de l’homme, les audiences publiques, les efforts visant à accorder la citoyenneté aux Karen, les efforts d’attribution de droits fonciers et de récolte, et les projets touristiques ;
  • Les Comités pour les aires protégées (CAP) de tous les éléments du bien incluent des représentants des communautés ; la nomination d’un CAP supervisant le Complexe des forêts dans son entier est prévue durant la présente année fiscale ;
  • Une attention particulière est accordée à l’examen de la situation du village de Ban Bang Kloy à l’intérieur du bien, notamment au travers d'ordonnances publiées par le Cabinet du Premier Ministre en 2021 et 2022 en faveur de la nomination de comités et sous-comités chargés d’analyser la situation comme base aux recommandations au Premier Ministre ou au Cabinet ;
  • Volonté confirmée d’engager la conservation transfrontalière avec le Myanmar, y compris l’extension du bien qui donnerait la possibilité d’avoir un futur bien transfrontalier ;
  • Des efforts sont entrepris pour régler les conflits humain-faune (éléphant) ;
  • Découverte de nouvelles espèces dans le bien et recherches en cours dans les écosystèmes calcaires, les forêts sempervirentes humides et le fleuve Phetchaburi.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2023

En novembre 2022, une mission de conseil de l'UICN a été invitée par l'État partie à se rendre sur le site. Cette visite a offert la possibilité appréciable et constructive de dispenser des conseils et clarifier un certain nombre de points, en particulier ceux soulevés dans les décisions antérieures du Comité du patrimoine mondial. La mission a conclu que le bien ne remplissait pas pleinement toutes les obligations applicables au patrimoine mondial et qu’il était nécessaire de poursuivre le « travail en cours » noté par le Comité du patrimoine mondial sur une série de questions clés.

Il est rappelé que les limites du bien convenues entre les États parties de la Thaïlande et du Myanmar comme étant mutuellement acceptables avant son inscription sur la Liste du patrimoine mondial, formaient une part substantielle du territoire initialement proposé pour inscription le long de la frontière internationale avec le Myanmar qui s’est vu retiré du bien nominé tel qu’inscrit en 2021. Vu l’importance de la conservation bien documentée de cet espace, notamment en termes de connectivité avec les zones forestières intactes au Myanmar, il est important que les efforts soient concentrés sur le fait d’assurer la meilleure protection et gestion possible de cette zone qui continue de faire partie du CFKK tel que défini et régi à l’échelon national, afin de protéger la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien. Compte tenu de l’importance du renforcement de l’approche de conservation transfrontalière le long de la frontière avec le Myanmar qui inclut la connectivité entre le bien et les Sanctuaires de faune sauvage de Thungyai-Huai Kha Khaeng et le périmètre occidental du Complexe des forêts, et rappelant la Décision 44 COM 8B.7, la détermination confirmée de l'État partie de la Thaïlande à s’engager dans la conservation transfrontalière avec l'État partie du Myanmar est louable. Le Centre du patrimoine mondial et l'UICN sont disponibles pour fournir des conseils et une aide si besoin est.

Il est noté que le cadre juridique et politique dont l’évolution est constatée offre davantage d’options pour trouver un équilibre entre la conservation et les besoins et les aspirations de la population, et que la multitude d’activités et de projets évoqués pour accroître la participation communautaire à différents niveaux sont des signes encourageants. Toutefois, la réorientation implicite de l’approche des aires protégées dans la nouvelle législation sur les parcs nationaux et les sanctuaires de faune sauvage exigera nécessairement beaucoup de temps, d’efforts et de confiance mutuelle pour produire des résultats concrets. Les nouvelles options permettant l’accès réglementé aux ressources naturelles sont particulièrement prometteuses, mais pour garantir la mise en application appropriée des nouvelles lois, des directives opérationnelles précises et des consultations et analyses approfondies seront requises. Il est recommandé que le Comité encourage l'État partie à mettre en œuvre en priorité les recommandations de la mission de conseil de l'UICN de 2022 à cet égard.

Les progrès en cours dans le développement des plans de gestion du bien sont observés, notamment celui du Sanctuaire de faune de Mae Nam Phachi, ainsi qu’un plan de gestion global de l’ensemble du bien. Il est aussi encourageant que les CAP soient déclarés opérationnels dans toutes les composantes du bien et que la création d’un CAP global ait été annoncée. En ce qui concerne les préoccupations précédemment exprimées en matière de droits et la situation du village Ban Bang Kloy, il est noté que le cas retient l’attention des responsables politiques au plus haut niveau et que des efforts sont déployés pour régler dans la mesure du possible les conflits en cours.

La mission de conseil de 2022 a aussi noté la proposition de construction d’un barrage dans le Sanctuaire de faune sauvage de Mae Nam Phachi, dans un secteur initialement proposé pour inscription mais non classé en raison de l’accord susmentionné avec le Myanmar. Compte tenu de l’importance de cette zone en termes d'intégrité du bien, il est probable que le projet de barrage proposé ait un impact négatif sur la VUE du bien. En outre, le projet pourrait encore amplifier les rapports d’ores et déjà difficiles avec les communautés locales de ce secteur. Il est donc recommandé que le Comité demande à l'État partie d’informer le Centre du patrimoine mondial du statut du projet proposé avant de prendre quelque décision que ce soit qui serait difficilement réversible, conformément au paragraphe 172 des Orientations, et de veiller à ce que ses impacts potentiels du point de vue environnemental et social soient évalués conformément au Guide et boîte à outils pour les évaluations d'impact dans un contexte de patrimoine mondial, conformément au paragraphe 118bis, y compris de considérer une option de « non-réalisation » du projet comme une issue possible. Le projet risque aussi de contrecarrer les efforts visant à améliorer les relations entre les autorités de conservation et les communautés locales.

Il est préoccupant que la Réserve forestière de Kui Buri et la Zone de réserve de l'Armée ne soient pas mentionnées dans le rapport de l'État partie étant donné leur inclusion dans le bien et leur fonction écologique de corridor reliant les deux éléments du bien. Par ailleurs, le statut juridique et le régime de gestion exacts de cette zone manquent toujours de clarté. En se basant sur les scénarios proposés dans le dossier de nomination, il est indispensable de consolider son statut en matière de protection, y compris par une possible extension du Parc national de Kui Buri. Du fait de l’importance de la conservation et de la connectivité de cet espace situé entre les Parcs nationaux de Kui Buri et Kaeng Krachan, il est nécessaire de faire en sorte que la gestion du bien tienne compte des liens écologiques entre les diverses composantes. Par ailleurs, aucune zone tampon n’ayant été désignée pour le bien lors de l’inscription, il conviendrait de demander à l'État partie de déterminer et d’officialiser une zone tampon adaptée à la situation locale autour du bien suivant la procédure de modification mineure des limites.

Décisions adoptées par le Comité en 2023
45 COM 7B.88
Complexe des forêts de Kaeng Krachan (Thaïlande) (N 1461rev)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B.Add,
  2. Rappelant les Décision39 COM 8B.5, 40 COM 8B.11, 43 COM 8B.5 et 44 COM 8B.7, adoptées à ses 39e (Bonn, 2015), 40e (Istanbul/UNESCO, 2016), 43e (Bakou, 2019) sessions et sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021) respectivement,
  3. Se félicite de l’engagement ferme de l'État partie en faveur de la conservation transfrontalière et réitère son encouragement à l'État partie à identifier les possibilités de collaboration avec l'État partie du Myanmar en termes de gestion et conservation transfrontalières des valeurs de conservation de la nature hautement significatives de la région en vue d’envisager une future extension du bien ;
  4. Exprime sa reconnaissance à l'État partie pour avoir invité une mission de conseil de l'UICN sur le bien, et encourage l'État partie à mettre en œuvre les recommandations de la mission, entre autres celles visant à garantir la conformité du bien aux Orientations ;
  5. Note l’évolution du cadre juridique et politique de l'État partie applicable aux parcs nationaux et aux sanctuaires de faune sauvage, et demande à l'État partie d’améliorer la gestion participative et les modalités de gouvernance autorisées par la nouvelle législation mise en place depuis 2019, grâce à une participation active des communautés locales ;
  6. Note l’établissement de Comités pour les aires protégées (CAP) dans tous les éléments du bien qui incluent des représentants des communautés, et se félicite de la nomination d’un CAP chargé de superviser l’ensemble du Complexe des forêts prévue dans l’année fiscale en cours ;
  7. Accueille favorablement le fait que l’État partie mette l’accent sur l’engagement avec la communauté de Ban Bang Kloy, et demande à l'État partie de continuer à travailler étroitement et en pleine consultation avec les peuples autochtones et les communautés locales affectés pour répondre aux conflits de longue date selon une approche fondée sur le respect des droits ;
  8. Exprime sa plus vive préoccupation devant la proposition de construction d’un barrage dans le Sanctuaire de faune sauvage de Mae Nam Phachi adjacent au bien et dans une aire initialement proposée pour inscription comme une partie intégrante du bien et fondamentale pour son intégrité, ce qui risque d’avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et pourrait encore amplifier les relations difficiles avec les communautés locales, et demande à l'État partie d’informer le Centre du patrimoine mondial de l’état du projet proposé avant de prendre quelque décision que ce soit qui serait difficilement réversible, conformément au paragraphe 172 des Orientations, et de veiller à ce que les impacts potentiels du point de vue environnemental et social soient évalués conformément au Guide et boîte à outils pour les évaluations d'impact dans un contexte de patrimoine mondial, y compris d’envisager une option de « non-réalisation » du projet ;
  9. Note avec préoccupation le statut de protection incertain de la Réserve forestière de Kui Buri et de la Zone de réserve de l'Armée, un corridor écologique de la plus haute importance entre les Parcs nationaux de Kui Buri et Kaeng Krachan à l’intérieur du bien, et demande à l'État partie d’informer le Centre du patrimoine mondial du statut de protection juridique et du système de gestion de ce corridor, et de consolider son statut de protection et son système de gestion en partant des scénarios identifiés dans le dossier de nomination, y compris l’inclusion éventuelle dans le Parc national de Kui Buri, en pleine et entière consultation avec toutes les parties prenantes et titulaires de droits ;
  10. Notant l’absence d’une zone tampon officiellement déclarée pour le bien, demande à l'État partie de déterminer et officialiser dès que possible une zone tampon adaptée à la situation locale autour du bien suivant la procédure de modification mineure des limites ;
  11. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session. 
45 COM 8B.76
Déclarations de valeur universelle exceptionnelle des biens inscrits lors des sessions précédentes et non adoptées par le Comité du patrimoine mondial

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/8B,
  2. Adopte les Déclarations de valeur universelle exceptionnelle pour les biens du patrimoine mondial suivants inscrits lors des sessions précédentes du Comité du patrimoine mondial :
  • Allemagne, La Mathildenhöhe à Darmstadt
  • Arabie saoudite, Aire culturelle de Ḥimā
  • Chili, Peuplement et momification artificielle de la culture chinchorro dans la région d'Arica et de Parinacota
  • Côte d’Ivoire, Mosquées de style soudanais du Nord ivoirien
  • Espagne, Paseo del Prado et Buen Retiro, un paysage des arts et des sciences
  • Fédération de Russie, Pétroglyphes du lac Onega et de la mer Blanche
  • France, Nice, la ville de la villégiature d’hiver de riviera
  • Gabon, Parc national de l’Ivindo
  • Inde, Temple de Kakatiya Rudreshwara (Ramappa), Telangana
  • Iran (République islamique d’), Chemin de fer transiranien
  • Pays-Bas, Lignes d’eau de défense hollandaises
  • République de Corée, Getbol, étendues cotidales coréennes
  • Thaïlande, Complexe des forêts de Kaeng Krachan
  • Türkiye, Tell d’Arslantepe.
Projet de décision : 45 COM 7B.88

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B.Add,
  2. Rappelant les Décisions 39 COM 8B.5, 40 COM 8B.11, 43 COM 8B.5 et 44 COM 8B.7, adoptées à ses 39e (Bonn, 2015), 40e (Istanbul/UNESCO, 2016), 43e (Bakou, 2019) sessions et sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021) respectivement,
  3. Se félicite de l’engagement ferme de l'État partie en faveur de la conservation transfrontalière et réitère son encouragement à l'État partie à identifier les possibilités de collaboration avec l'État partie du Myanmar en termes de gestion et conservation transfrontalières des valeurs de conservation de la nature hautement significatives de la région en vue d’envisager une future extension du bien ;
  4. Exprime sa reconnaissance à l'État partie pour avoir invité une mission de conseil de l'UICN sur le bien, et encourage l'État partie à mettre en œuvre les recommandations de la mission, entre autres celles visant à garantir la conformité du bien aux Orientations ;
  5. Note l’évolution du cadre juridique et politique de l'État partie applicable aux parcs nationaux et aux sanctuaires de faune sauvage, et demande à l'État partie d’améliorer la gestion participative et les modalités de gouvernance autorisées par la nouvelle législation mise en place depuis 2019, grâce à une participation active des communautés locales ;
  6. Note l’établissement de Comités pour les aires protégées (CAP) dans tous les éléments du bien qui incluent des représentants des communautés, et se félicite de la nomination d’un CAP chargé de superviser l’ensemble du Complexe des forêts prévue dans l’année fiscale en cours ;
  7. Accueille favorablement le fait que l’État partie mette l’accent sur l’engagement avec la communauté de Ban Bang Kloy, et demande à l'État partie de continuer à travailler étroitement et en pleine consultation avec les peuples autochtones et les communautés locales affectés pour répondre aux conflits de longue date selon une approche fondée sur le respect des droits ;
  8. Exprime sa plus vive préoccupation devant la proposition de construction d’un barrage dans le Sanctuaire de faune sauvage de Mae Nam Phachi adjacent au bien et dans une aire initialement proposée pour inscription comme une partie intégrante du bien et fondamentale pour son intégrité, ce qui risque d’avoir un impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien et pourrait encore amplifier les relations difficiles avec les communautés locales, et demande à l'État partie d’informer le Centre du patrimoine mondial de l’état du projet proposé avant de prendre quelque décision que ce soit qui serait difficilement réversible, conformément au paragraphe 172 des Orientations, et de veiller à ce que les impacts potentiels du point de vue environnemental et social soient évalués conformément au Guide et boîte à outils pour les évaluations d'impact dans un contexte de patrimoine mondial, y compris d’envisager une option de « non-réalisation » du projet ;
  9. Note avec préoccupation le statut de protection incertain de la Réserve forestière de Kui Buri et de la Zone de réserve de l'Armée, un corridor écologique de la plus haute importance entre les Parcs nationaux de Kui Buri et Kaeng Krachan à l’intérieur du bien, et demande à l'État partie d’informer le Centre du patrimoine mondial du statut de protection juridique et du système de gestion de ce corridor, et de consolider son statut de protection et son système de gestion en partant des scénarios identifiés dans le dossier de nomination, y compris l’inclusion éventuelle dans le Parc national de Kui Buri, en pleine et entière consultation avec toutes les parties prenantes et titulaires de droits ;
  10. Notant l’absence d’une zone tampon officiellement déclarée pour le bien, demande à l'État partie de déterminer et officialiser dès que possible une zone tampon adaptée à la situation locale autour du bien suivant la procédure de modification mineure des limites ;
  11. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.
Année du rapport : 2023
Thaïlande
Date d'inscription : 2021
Catégorie : Naturel
Critères : (x)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2023) .pdf
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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