Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Parc de la zone humide d’iSimangaliso

Afrique du Sud
Facteurs affectant le bien en 2023*
  • Exploitation minière
  • Modification du régime des sols
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Autres menaces :

    Conflit autour de l’utilisation du sol 

Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Exploitation minière
  • Modification du régime des sols
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Manque de coordination des institutions

Complémentaires :
Conflit autour de l’utilisation du sol 

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2023
Montant total accordé : 4.573 Euros entre 2001 et 2002 dans le cadre de la Convention France-UNESCO ; 200.000 dollars E.U. entre 2001 et 2007 dans le cadre du projet UNF/UNFIP "Mise en valeur de notre patrimoine"
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2023
Demandes approuvées : 1 (de 2003-2003)
Montant total approuvé : 20 000 dollars E.U.
2003 Greater St. Lucia (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2023**

Néant

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2023

L'État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien le 1er février 2022, disponible à https://whc.unesco.org/fr/list/914/documents/, rapportant ce qui suit :

  • La surveillance aérienne menée depuis décembre 2020 indique que l’extension du défrichage et du brûlage de la forêt marécageuse de la baie de Sodwana pour mettre en place l’agriculture de subsistance a cessé. Les activités destinées à soutenir les communautés locales ont été renforcées, et la menace de défrichage et de brûlage sera mieux prise en compte par l’élaboration d’un plan de réhabilitation des zones qui ont été abandonnées et par la mise en œuvre du Plan de gestion intégrée (PGI) 2022-2031, lorsque celui-ci aura été approuvé ;
  • Malgré un moratoire sur la délivrance des autorisations, des plantations forestières commerciales non autorisées hors des limites du bien continuent de faire subir un stress au système du lac Sibaya, affecté par une baisse significative du niveau d’eau moyen. Les autorités du parc ont entamé des travaux afin d’établir une zone tampon autour du bien pour guider l’utilisation des sols et mettre en œuvre la protection, en complément des efforts pour définir une réserve écologique pour les ressources en eau dans le nord du KwaZulu-Natal, effectuer le suivi des niveaux d’eau et définir des stratégies d’atténuation ;
  • Toute proposition de projet de développement, y compris des industries extractives ayant un impact négatif potentiel sur le bien, sera examinée conformément aux dispositions de la Convention et à la législation nationale en matière de gestion de l'environnement ;Un compte-rendu historique est fourni sur l’état et la gestion de l’estuaire du lac Sainte-Lucie, qui comporte une justification du percement de l’embouchure du lac dans l’océan réalisé le 6 janvier 2021 dans des circonstances exceptionnelles, comme le permet le plan de gestion de l’estuaire. L'État partie rapporte que le groupe d’experts indépendants a été nommé, chargé d’examiner l’impact de l’ouverture de l’estuaire et d’élaborer des directives pour une gestion immédiate et suivie du système. Le groupe d’experts devait conclure ses travaux à la fin de mars 2022 ;
  • L’autorité de gestion propose d’élaborer vingt projets touristiques en différents endroits du bien, dans le respect du zonage existant, afin d’encourager de nouveaux investissements touristiques, améliorer l’offre de services et soutenir les opportunités économiques offertes aux communautés locales. Les projets sont soumis à un examen environnemental, à la législation nationale relative à l’évaluation d’impact environnemental (EIE) et à la note d’orientation de l’UICN sur l’évaluation environnementale.

Le Centre du patrimoine mondial a participé à une réunion en ligne organisée le 8 mars 2022 par des experts des États parties du Mozambique et de l’Afrique du Sud afin de discuter de l’éventualité d’une proposition d’inscription du Parc national de Maputo (Mozambique) en tant qu’extension transfrontalière du bien.

Le 17 mai 2022, le Centre du patrimoine mondial a transmis à l’État partie certaines inquiétudes soulevées par des tiers concernant des accusations de violations présumées de droits de l’homme à l’encontre de la communauté de Nibela dans le bien .L'État partie a répondu le 17 mars 2023, confirmant qu'il y avait eu un incident d'invasion de terres dans la section Futululu du bien en avril 2022 et qu'une interdiction avait été obtenue de la Haute Cour d'Afrique du Sud en juin 2022, empêchant les gens de poursuivre l'occupation illégale. Depuis l'interdiction, aucune invasion illégale n'a eu lieu. En ce qui concerne l'allégation de violation des droits de l'homme, l'État partie indique que le décès de deux membres de la communauté de Nibela fait toujours l'objet d'une enquête de la police et réfute les allégations selon lesquelles les incidents résultent de violations des droits de l'homme. Il est également noté que le PGI fait l'objet d'un processus de participation publique comprenant une consultation avec différentes parties prenantes, y compris les communautés environnantes, et que tous les commentaires des membres du public ont été dûment pris en compte.

Le 13 septembre 2022, l'État partie a soumis le rapport du groupe d'experts indépendants " Examen des fondements scientifiques de l'ouverture d'une brèche dans l'embouchure de l'estuaire du lac Sainte-Lucie ".

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2023

Il est pris bonne note des efforts soutenus de l’État partie pour gérer durablement l’utilisation des terres à l’intérieur et à l’extérieur du bien. De même, il est rapporté que, par le dialogue et le soutien des communautés, il aurait été mis fin au défrichage et au brûlage de la forêt marécageuse pour mettre en place une agriculture de subsistance, et il devrait être demandé à l’État partie de poursuivre le dialogue avec les communautés afin de résoudre le problème et de rendre compte des progrès de mise en œuvre du plan de réhabilitation. Il est pris note de la réponse de l'État partie aux rapports sur les allégations de violation des droits de l'homme à l'encontre de la communauté de Nibela, ainsi que des informations fournies sur les consultations publiques concernant le PGI.. Il devrait aussi être demandé à l’État partie de rendre compte des dispositions du nouveau PGI qui permettent aux parties prenantes, y compris aux communautés locales, de participer à la gestion du bien.

Le dialogue en cours entre les États parties du Mozambique et de l’Afrique du Sud afin d’envisager la proposition d’inscription du Parc national de Mapouto au Mozambique en tant qu’extension transfrontalière du bien est le bienvenu et il est recommandé au Comité d’encourager les États parties à persévérer dans cette voie, conformément aux recommandations formulées au moment de l’inscription du bien.

Le stress hydrique continu qui pèse sur l’écosystème du lac Sibaya demeure préoccupant. Les plans prévoyant la création d’une zone tampon autour du bien, qui devra guider l’utilisation des sols et mettre en œuvre la protection, y compris celle du système du lac Sibaya, sont les bienvenus. Il est recommandé que des consultations envisagent la planification globale de l’utilisation des terres affectant l’intégrité du bien et tiennent compte de l’éventuelle extension du bien. Le moratoire sur la délivrance d’autorisations de foresterie commerciale devrait être maintenu et l’État partie devrait traiter le problème des plantations forestières commerciales non autorisées, identifiées comme un facteur essentiel du stress hydrique du fait de l’utilisation de l’eau du bassin hydrographique. Il est aussi recommandé que le Comité demande à l’État partie d’établir un rapport sur les conditions hydrologiques et écologiques du système du lac Sibaya en tant qu’indicateur clé de l’efficacité des efforts de gestion.

Le rapport du groupe d'experts indépendants, chargé d'examiner l'impact de la brèche artificielle de janvier 2021 dans l'embouchure de l'estuaire de Sainte-Lucie et d'élaborer des lignes directrices pour la gestion, est pris en compte. Le rapport indique que la brèche a entraîné une ouverture de 5 mois de l'embouchure de l'estuaire, mais que le système est à nouveau fermé depuis juin 2021. Il conclut que, compte tenu de la courte période d'ouverture de l'embouchure, la brèche n'a pas eu, dans l'ensemble, de changement ou d'impact écologique significatif. Elle recommande en outre que les brèches d'entretien ne soient envisagées que dans des circonstances exceptionnelles qui doivent être clairement définies. L'ouverture de brèches ne devrait pas avoir lieu sans une surveillance écologique adéquate avant et après l'événement, et le niveau de la brèche devrait être informé par des mesures quantitatives et enregistrées pour assurer la brèche la plus efficace en termes d'objectifs prévus ainsi que de raisons socio-économiques potentielles. Le panel a noté que le système de Sainte-Lucie ne peut plus être géré comme un système isolé et que l'influence des activités et des apports des bassins versants et des plaines d'inondation doit être soigneusement prise en compte dans les futurs plans de gestion. Il souligne la nécessité de prendre en compte la gestion et l'hydrologie des bassins versants supérieurs et inférieurs et identifie un large éventail de questions qui nécessitent des recherches plus approfondies.

Notant que la gestion future de l'estuaire est un aspect crucial pour la protection de la VUE du bien, il est recommandé que le Comité prie instamment l'État partie de ne pas procéder à de nouvelles interventions, telles que l'ouverture de brèches ou le dragage, avant d'avoir recueilli des données de suivi supplémentaires, comme l'a recommandé le groupe d'experts, afin de revoir la recommandation de l'étude financée par le FEM qui a servi de base à la politique de gestion actuelle de non-intervention, en tenant compte des changements qui ont été observés depuis la mise en place de cette politique.

Il est pris bonne note de l’engagement formel de l’État partie de mener des EIE sur les vingt projets touristiques proposés dans le bien conformément à la note d’orientation de l’UICN sur l’évaluation environnementale (désormais remplacée par le nouveau Guide et boîte à outils pour les évaluations d'impact dans un contexte de patrimoine mondial). Les sites de développement sont implantés dans des lieux existants et nouvellement proposés dans les zones du parc compatibles avec le PGI. Avant de s’engager plus avant dans ces propositions de projets, l’État partie devrait évaluer les impacts cumulatifs de ces développements touristiques sur la VUE du bien, y compris sur son intégrité, et fournir des preuves qui justifient de la compatibilité de ces développements avec la stratégie globale de tourisme durable pour le bien.

Aucune information complémentaire n’a été fournie mais, rappelant que l'autorité de gestion avait précédemment fait part de son objection à l'encontre de propositions d'activités minières et de forage exploratoire en mer à l'extérieur du bien, il conviendrait de demander à l'État partie de confirmer que ces propositions ont été abandonnées. Bien que situés à l'extérieur du bien, des développements pétroliers en mer pourraient affecter l'élément marin fragile du bien et, par conséquent, affecter la VUE du bien.

Décisions adoptées par le Comité en 2023
45 COM 7B.9
Parc des zones humides d'iSimangaliso (Afrique du Sud) (N 914)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la Décision 44 COM 7B.176, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Note l’information selon laquelle il a été mis un terme à tout nouveau défrichage ou brûlage de la forêt marécageuse pour faire place à une agriculture de subsistance dans l’emprise du bien et aussi selon laquelle l’État partie apporte son soutien aux communautés par des moyens alternatifs, et demande à l’État partie de poursuivre le dialogue avec les communautés afin de résoudre le problème et rendre compte des progrès de mise en œuvre du plan de réhabilitation.
  4. Note également la réponse de l'État partie concernant les allégations de violations des droits de l'homme à l'encontre de la communauté de Nibela, qui font toujours l'objet d'une enquête, et demande à l'État partie de poursuivre son dialogue avec les communautés vivant autour du bien afin de résoudre les questions en suspens, y compris pour identifier conjointement des solutions qui conservent le bien et répondent aux préoccupations légitimes en matière de moyens de subsistance ;
  5. Demande également à l’État partie de rendre compte des dispositions du nouveau Plan de gestion intégrée (PGI) qui permettent aux parties prenantes, y compris aux communautés locales, de participer à la gestion du bien ;
  6. Réitère son inquiétude à propos du stress hydrique continu qui pèse sur l’écosystème du lac Sibaya, demande en outre à l’État partie de maintenir un moratoire sur la délivrance d’autorisations de foresterie commerciale, de traiter le problème des plantations forestières commerciales non autorisées, identifiées comme un facteur essentiel du stress hydrique dans le bassin hydrographique du lac Sibaya, et d’établir un rapport sur les conditions hydrologiques et écologiques du système du lac Sibaya ;
  7. Accueille favorablement le projet de l’État partie d’établir une zone tampon autour du bien afin de réduire le stress hydrique du lac Sibaya et recommande que le processus de consultation prenne en compte la planification globale de l’utilisation des terres affectant l’intégrité du bien ;
  8. Note également la conclusion et les recommandations du rapport du groupe d'experts indépendants, chargé d'étudier l'impact de la brèche artificielle de janvier 2021 dans l'embouchure de l'estuaire de Sainte-Lucie et d'élaborer des lignes directrices pour la gestion future de l'estuaire afin de sauvegarder la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et prie instamment l'État partie de s’assurer que toute intervention dans l’estuaire de Sainte-Lucie soit alignée avec les recommandations du panel et sujette à des évaluations d’impact environnemental réalisées conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour les évaluations d’impact dans un contexte de patrimoine mondial, et demande en outre à l’État partie de revoir les recommandations de l'étude financée par le FEM ;
  9. Notant en outre que la proposition de développer 20 projets liés au tourisme à l'intérieur du bien, qui seraient soumis à des évaluations d'impact environnemental pertinentes menées conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour les évaluations d'impact dans un contexte de patrimoine mondial, demande en outre à l'État partie d'évaluer les impacts cumulatifs de ces développements touristiques sur la VUE du bien, y compris ses conditions d'intégrité, et de fournir des preuves qui justifient la compatibilité des développements avec la stratégie globale de tourisme durable pour le bien ;
  10. Accueille favorablement l’engagement de l’État partie à garantir qu’une évaluation d’impact adéquate au niveau national pour toute proposition de développement de l’industrie extractivesoit réalisée conformément au Guide et boîte à outils pour les évaluations d’impact dans un contexte de patrimoine mondial, et demande de plus à l’État partie d’informer le Comité du patrimoine mondial de tout développement, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
  11. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.
Projet de décision : 45 COM 7B.9

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la Décision 44 COM 7B.176, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Note l’information selon laquelle il a été mis un terme à tout nouveau défrichage ou brûlage de la forêt marécageuse pour faire place à une agriculture de subsistance dans l’emprise du bien et aussi selon laquelle l’État partie apporte son soutien aux communautés par des moyens alternatifs, et demande à l’État partie de poursuivre le dialogue avec les communautés afin de résoudre le problème et rendre compte des progrès de mise en œuvre du plan de réhabilitation.
  4. Note également la réponse de l'État partie concernant les allégations de violations des droits de l'homme à l'encontre de la communauté de Nibela, qui font toujours l'objet d'une enquête, et demande à l'État partie de poursuivre son dialogue avec les communautés vivant autour du bien afin de résoudre les questions en suspens, y compris pour identifier conjointement des solutions qui conservent le bien et répondent aux préoccupations légitimes en matière de moyens de subsistance ;
  5. Demande également à l’État partie de rendre compte des dispositions du nouveau Plan de gestion intégrée (PGI) qui permettent aux parties prenantes, y compris aux communautés locales, de participer à la gestion du bien ;
  6. Réitère son inquiétude à propos du stress hydrique continu qui pèse sur l’écosystème du lac Sibaya, demande en outre à l’État partie de maintenir un moratoire sur la délivrance d’autorisations de foresterie commerciale, de traiter le problème des plantations forestières commerciales non autorisées, identifiées comme un facteur essentiel du stress hydrique du bassin hydrographique du lac Sibaya, et d’établir un rapport sur les conditions hydrologiques et écologiques du système du lac Sibaya ;
  7. Accueille favorablement le projet de l’État partie d’établir une zone tampon autour du bien afin de réduire le stress hydrique du lac Sibaya et recommande que le processus de consultation prenne en compte la planification globale de l’utilisation des terres affectant l’intégrité du bien et se conforme au dialogue en cours entre les États parties de l’Afrique du Sud et du Mozambique concernant les propositions d’inscription d’une extension transfrontalière du bien ;
  8. Note également la conclusion et les recommandations du rapport du groupe d'experts indépendants, chargé d'étudier l'impact de la brèche artificielle de janvier 2021 dans l'embouchure de l'estuaire de Sainte-Lucie et d'élaborer des lignes directrices pour la gestion future de l'estuaire afin de sauvegarder la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et prie instamment l'État partie d'éviter toute nouvelle intervention, telle que l'ouverture de brèches ou le dragage, jusqu'à ce que des données de suivi supplémentaires soient collectées, comme le recommande le groupe d'experts, afin de revoir la recommandation de l'étude financée par le FEM, qui est à l'origine de la politique de gestion actuelle de non-intervention, en tenant compte des changements observés depuis la mise en place de cette politique ;
  9. Notant en outre que la proposition de développer 20 projets liés au tourisme à l'intérieur du bien, qui seraient soumis à des évaluations d'impact environnemental pertinentes menées conformément au nouveau Guide et boîte à outils pour les évaluations d'impact dans un contexte de patrimoine mondial, demande en outre à l'État partie d'évaluer les impacts cumulatifs de ces développements touristiques sur la VUE du bien, y compris ses conditions d'intégrité, et de fournir des preuves qui justifient la compatibilité des développements avec la stratégie globale de tourisme durable pour le bien ;
  10. Accueille favorablement l’engagement de l’État partie à garantir une évaluation d’impact adéquate au niveau national pour toute proposition de développement de l’industrie extractive, rappelle cependant l’incompatibilité fondamentale entre l’industrie extractive et le statut de patrimoine mondial et demande de plus à l’État partie de confirmer que les propositions d’exploration minière et de forage exploratoire en mer ayant suscité des objections de la part de l’autorité de gestion ne sont plus envisagées pour être mises en œuvre ;
  11. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.
Année du rapport : 2023
Afrique du Sud
Date d'inscription : 1999
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(ix)(x)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2022) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2022
arrow_circle_right 45COM (2023)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top