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Sites rupestres du Tadrart Acacus

Libye
Facteurs affectant le bien en 2023*
  • Activités illégales
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Guerre
  • Ressources humaines
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Vandalisme
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Ressources humaines
  • Situation de conflit régnant dans le pays
  • Activités illégales
Menaces pour lesquelles le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril

Situation de conflit régnant dans le pays

Etat de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril

Pas encore rédigé

Mesures correctives pour le bien

Pas encore identifiées

Calendrier pour la mise en œuvre des mesures correctives

Pas encore identifié

Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2023

Montant total accordé : juin 2020 : Fonds-en-dépôt néerlandais : 49 620 dollars EU pour le renforcement des capacités nationales en vue de l’élaboration de mesures correctives pour les biens libyens du patrimoine mondial.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2023
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2023**

Janvier 2011 : mission de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMOS

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2023

L'État partie n'a pas soumis le rapport sur l'état de conservation demandé par le Comité du patrimoine mondial lors de sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021). Aucune information récente sur l'état de conservation du bien n’est disponible.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2023

L’État partie n’a malheureusement pas fourni de rapport sur l’état de conservation du bien. En l'absence d'informations actualisées, il est recommandé au Comité de réitérer ses précédentes demandes à l'État partie, concernant notamment la poursuite de ses initiatives pour la conservation du bien et de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE), l'élaboration d'un plan de gestion et la transmission d'informations, par l'intermédiaire du Centre du patrimoine mondial, sur tout projet majeur de restauration ou de constructions nouvelles, susceptible d'avoir un impact sur la VUE du bien, y compris des informations plus détaillées sur la réhabilitation du fort d'Alawenat, conformément au paragraphe 172 des Orientations.

Il reste essentiel que la mission conjointe Centre du patrimoine mondial/ICOMOS, demandée par le Comité lors de ses précédentes sessions et préalablement invitée par l'État partie, soit effectuée dès que les conditions le permettront, afin d'évaluer l'état de conservation du bien. Entre-temps, il est indispensable que l'État partie lance le processus d'élaboration de l'État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) et mette au point un ensemble de mesures correctives, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives.

Il est également recommandé à l'État partie de lancer, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et l'ICOMOS, l'élaboration de la Déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle (RSOUV), pour examen par le Comité du patrimoine mondial.

Le Comité pourrait souhaiter réitérer son appel à une mobilisation accrue de la communauté internationale afin qu’elle fournisse un soutien financier et technique à l'État partie pour poursuivre les actions de conservation urgentes et qu’elle coopère à la lutte contre le trafic illicite de biens culturels libyens.

Compte tenu de ce qui précède, il est recommandé au Comité de maintenir le bien sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 2023
45 COM 7A.37
Sites rupestres du Tadrart Acacus (Libye) (C 287)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 44 COM 7A.15, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Regrette que l'État partie n'ait pas soumis son rapport sur l'état de conservation du bien, comme demandé par le Comité lors de sa 44e session élargie ;
  4. Prie de nouveau instamment l'État partie à poursuivre ses efforts pour la conservation du bien et de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE), en étroite coordination avec les communautés locales et la société civile ;
  5. Invite l'État partie à continuer d’élaborer le plan de gestion du bien, à rechercher le soutien technique et financier nécessaire à son achèvement et à allouer les ressources nécessaires à sa mise en œuvre ;
  6. Réitère sa demande à l'État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de l'évolution de la situation du bien et de tout plan de restauration majeure ou projet de construction à venir, susceptible d'affecter la VUE du bien, en fournissant notamment des informations détaillées sur la réhabilitation du fort d'Alawenat, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
  7. Rappelle qu’il est nécessaire d'inviter la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMO, demandée par le Comité et encourage sa tenue dès que les conditions le permettront ;
  8. Réitère également sa demande à l'État partie de lancer le processus d'élaboration d'un ensemble de mesures correctives accompagné d'un calendrier de mise en œuvre, ainsi que de l'État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  9. Demande à l'État partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, d'élaborer un projet de Déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle, pour examen par le Comité du patrimoine mondial ;
  10. Continue d'appeler à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour qu’elle apporte un soutien financier et technique à l'État partie, notamment par le biais du Fonds d'urgence pour le patrimoine de l'UNESCO ;
  11. Réitère son appel à tous les États parties pour qu'ils coopèrent dans la lutte contre le trafic illicite de biens culturels en provenance de Libye et s'engagent dans la protection du patrimoine culturel dans le contexte des conflits armés, conformément à la résolution 2347 du Conseil de sécurité des Nations unies de mars 2017, à la Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé et à la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels ;
  12. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erfévrier 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session ;
  13. Décide de maintenir Sites rupestres du Tadrart Acacus (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
45 COM 8C.2
Mise à jour de la Liste du patrimoine mondial en péril (biens maintenus)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné les rapports sur l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril (WHC/23/45.COM/7A, WHC/23/45.COM/7A.Add, WHC/23/45.COM/7A.Add.2, WHC/23/45.COM/7A.Add.3, WHC/23/45.COM/7A.Add.4),
  2. Ayant examiné les recommandations des Organisations consultatives, décide de maintenir les biens suivants sur la Liste du patrimoine mondial en péril :
  • Afghanistan, Paysage culturel et vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan (décision 45 COM 7A.51)
  • Afghanistan, Minaret et vestiges archéologiques de Djam (décision 45 COM 7A.52)
  • Autriche, Centre historique de Vienne, (décision 45 COM 7A.55)
  • Bolivie (État plurinational de), Ville de Potosí (décision 45 COM 7A.18)
  • Côte d'Ivoire / Guinée, Réserve naturelle intégrale du mont Nimba (décision 45 COM 7A.4)
  • Égypte, Abou Mena (décision 45 COM 7A.26)
  • États-Unis d'Amérique, Parc national des Everglades (décision 45 COM 7A.17)
  • Honduras, Réserve de la Biosphère Río Plátano (décision 45 COM 7A.1)
  • Îles Salomon, Rennell Est (décision 45 COM 7A.16)
  • Indonésie, Patrimoine des forêts tropicales ombrophiles de Sumatra (décision 45 COM 7A.15)
  • Iraq, Assour (Qal'at Cherqat) (décision 45 COM 7A.27)
  • Iraq, Hatra (décision 45 COM 7A.28)
  • Iraq, Ville archéologique de Samarra (décision 45 COM 7A.29)
  • Vieille ville de Jérusalem et ses remparts (site proposé par la Jordanie) (décision 45 COM 7A.31)
  • Kenya, Parcs nationaux du Lac Turkana (décision 45 COM 7A.10)
  • Libye, Ancienne ville de Ghadamès (décision 45 COM 7A.36)
  • Libye, Site archéologique de Cyrène (décision 45 COM 7A.33)
  • Libye, Site archéologique de Leptis Magna (décision 45 COM 7A.34)
  • Libye, Site archéologique de Sabratha (décision 45 COM 7A.35)
  • Libye, Sites rupestres du Tadrart Acacus (décision 45 COM 7A.37)
  • Madagascar, Forêts humides de l’Atsinanana (décision 45 COM 7A.11)
  • Mali, Tombeau des Askia (décision 45 COM 7A.24)
  • Mali, Tombouctou (décision 45 COM 7A.23)
  • Mali, Villes anciennes de Djenné (décision 45 COM 7A.22)
  • Mexique, Îles et aires protégées du Golfe de Californie (décision 45 COM 7A.2)
  • Micronésie (États fédérés de), Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (décision 45 COM 7A.53)
  • Niger, Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré (décision 45 COM 7A.12)
  • Ouzbékistan, Centre historique de Shakhrisyabz (décision 45 COM 7A.54)
  • Palestine, Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir (décision 45 COM 7A.39)
  • Palestine, Vieille ville d’Hébron/Al-Khalil (décision 45 COM 7A.38)
  • Panama, Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo (décision 45 COM 7A.19)
  • Pérou, Zone archéologique de Chan Chan (décision 45 COM 7A.20)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville d'Alep (décision 45 COM 7A.40)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Bosra (décision 45 COM 7A.41)
  • République arabe syrienne, Ancienne ville de Damas (décision 45 COM 7A.42)
  • République arabe syrienne, Villages antiques du Nord de la Syrie (décision 45 COM 7A.43)
  • République arabe syrienne, Crac des Chevaliers et Qal’at Salah El-Din (décision 45COM 7A.44)
  • République arabe syrienne, Site de Palmyre (décision 45 COM 7A.45)
  • République centrafricaine, Parc national du Manovo-Gounda St Floris (décision 45 COM 7A.3)
  • République démocratique du Congo, Parc national de la Garamba (décision 45 COM 7A.5)
  • République démocratique du Congo, Parc national de Kahuzi-Biega (décision 45 COM 7A.6)
  • République démocratique du Congo, Réserve de faune à okapis (décision 45 COM 7A.7)
  • République démocratique du Congo, Parc national des Virunga (décision 45 COM 7A.8)
  • République-Unie de Tanzanie, Réserve de gibier de Selous (décision 45 COM 7A.14)
  • Roumanie, Paysage minier de Roșia Montană (décision 45 COM 7A.56)
  • Sénégal, Parc national du Niokolo-Koba (décision 45 COM 7A.13)
  • Serbie, Monuments médiévaux au Kosovo (décision 45 COM 7A.57)
  • Venezuela (République bolivarienne du), Coro et son port (décision 45 COM 7A.21)
  • Yémen, Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte (décision 45 COM 7A.50)
  • Yémen, Ville historique de Zabid (décision 45 COM 7A.47)
  • Yémen, Vieille ville de Sana’a (décision 45 COM 7A.49)
3.   Rappelle que les biens suivants ont été inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril à sa 18e session extraordinaire (UNESCO, 2023) :
  • Liban, Foire internationale Rachid Karameh-Tripoli (décision 18 EXT.COM 5.1)
  • Ukraine, Le centre historique d’Odesa (décision 18 EXT.COM 5.2)
  • Yémen, Hauts lieux de l'ancien royaume de Saba, Marib (décision 18 EXT.COM 5.3)
Projet de décision : 45 COM 7A.37

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 44 COM 7A.15, adoptée à sa 44e session élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
  3. Regrette que l'État partie n'ait pas soumis son rapport sur l'état de conservation du bien, comme demandé par le Comité lors de sa 44e session élargie ;
  4. Prie de nouveau instamment l'État partie à poursuivre ses efforts pour la conservation du bien et de sa valeur universelle exceptionnelle (VUE), en étroite coordination avec les communautés locales et la société civile ;
  5. Invite l'État partie à continuer d’élaborer le plan de gestion du bien, à rechercher le soutien technique et financier nécessaire à son achèvement et à allouer les ressources nécessaires à sa mise en œuvre ;
  6. Réitère sa demande à l'État partie de tenir le Centre du patrimoine mondial informé de l'évolution de la situation du bien et de tout plan de restauration majeure ou projet de construction à venir, susceptible d'affecter la VUE du bien, en fournissant notamment des informations détaillées sur la réhabilitation du fort d'Alawenat, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
  7. Rappelle qu’il est nécessaire d'inviter la mission conjointe de suivi réactif Centre du patrimoine mondial/ICOMO, demandée par le Comité et encourage sa tenue dès que les conditions le permettront ;
  8. Réitère également sa demande à l'État partie de lancer le processus d'élaboration d'un ensemble de mesures correctives accompagné d'un calendrier de mise en œuvre, ainsi que de l'État de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR), en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
  9. Demande à l'État partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, d'élaborer un projet de Déclaration rétrospective de valeur universelle exceptionnelle, pour examen par le Comité du patrimoine mondial ;
  10. Continue d'appeler à une mobilisation accrue de la communauté internationale pour qu’elle apporte un soutien financier et technique à l'État partie, notamment par le biais du Fonds d'urgence pour le patrimoine de l'UNESCO ;
  11. Réitère son appel à tous les États parties pour qu'ils coopèrent dans la lutte contre le trafic illicite de biens culturels en provenance de Libye et s'engagent dans la protection du patrimoine culturel dans le contexte des conflits armés, conformément à la résolution 2347 du Conseil de sécurité des Nations unies de mars 2017, à la Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé et à la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels ;
  12. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session ;
  13. Décide de maintenir Sites rupestres du Tadrart Acacus (Libye) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Année du rapport : 2023
Libye
Date d'inscription : 1985
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)
Liste en péril (dates) : 2016-présent
Documents examinés par le Comité
Proposé initialement pour examen en 2022
arrow_circle_right 45COM (2023)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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