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Qhapaq Ñan, réseau de routes andin

Argentine, Bolivie (État plurinational de), Chili, Colombie, Équateur, Pérou
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Systèmes de gestion (certains plans de gestion n’ont pas été complétés)
  • Manque de plans de prévention et gestion des risques
  • Etudes d’impact sur le patrimoine (EIP), besoin d’un cadre commun
  • Développement d’un système de suivi plus efficace et durable
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2021

Montant total accordé : 450 000 dollars EU pour le projet « Soutien au renforcement de la structure de gestion participative du Qhapaq Ñan, réseau de routes andin » (Fonds-en-dépôt japonais – JFIT – auprès de l’UNESCO pour le Patrimoine mondial) (approuvé par le donateur en juin 2016 et finalisé avec succès en 2019)


Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 4 (de 2005-2005)
Montant total approuvé : 75 000 dollars E.U.
2005 Preparation of the Nomination of the Qhapaq Ñan/Main ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
2005 Preparation of the Nomination of the Qhapaq Ñan/Main ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
2005 Preparation of the Nomination of the Qhapaq Ñan/Main ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
2005 Preparation of the Nomination of the Qhapaq Ñan/Main ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

Le 12 mars 2021, les États parties ont soumis un rapport conjoint sur l’état de conservation du bien, disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/1459/documents/, qui donne les informations suivantes :

  • Les États parties ont rendu compte des dernières actions mises en œuvre pour renforcer le Système de gestion transnational avec le soutien de l'UNESCO/Fonds-en-dépôt japonais pour la préservation du patrimoine culturel mondial (JFIT), qui a duré 36 mois entre 2017 et 2020 ;
  • Les deux axes principaux du projet ont été développés au moyen d’ateliers participatifs et de réunions entre toutes les parties concernées, les secrétariats techniques nationaux, les communautés des peuples autochtones et d'autres acteurs locaux. Le premier axe visait à développer un système de suivi du bien centré sur l'état de conservation, la gestion des risques de catastrophes et le patrimoine culturel immatériel ; le second, à renforcer les capacités des six États parties en matière de gestion, d'usage public, d’études d'impact sur le patrimoine (EIP) et de stratégies de conservation ;
  • Le « Manuel pour la conservation des structures archéologiques en terre et en pierre » a été présenté comme l’un des outils élaborés dans le cadre du projet ;
  • Des réunions du Comité technique, virtuelles et en présence, ont été organisées afin de répondre aux défis que les restrictions sanitaires liées à l'urgence COVID-19 ont imposés à la gestion coordonnée du Qhapaq Ñan ;
  • Le partenariat avec l'Organisation internationale italo-latino-américaine (IILA) pour la présentation de l'exposition « Qhapaq Ñan, la grande voie des Andes » (temporairement reportée) et des rencontres avec les Itinéraires culturels européens ont également été mentionnés dans le cadre des activités ;
  • En juillet 2019, le Secrétariat pro tempore a été transféré de l'Argentine à la Bolivie, soulignant l'importance de la coordination du travail technique et transnational ;
  • Les six États parties continuent de renforcer le Système de gestion international à partir des recommandations émises par l'ICOMOS dans son étude technique des plans de gestion déjà présentés. Le Comité technique travaille actuellement à un document actualisé destiné à renforcer le Système de gestion international, qui en est à l’étape finale de sa préparation ;
  • La « Matrice de suivi permanent de l'avancement de l'application des plans de gestion » est également en cours d’actualisation pour clarifier le contenu minimum que les plans de gestion doivent comprendre ;
  • Les plans de gestion de quatre segments du Pérou ont été soumis. Il est précisé que le processus, le contenu et le format des plans de gestion seront différents en fonction des dispositions légales, des pratiques de gestion et de la réalité de chaque État partie ;
  • Deux applications mobiles, la première appelée Kamayuq vise à surveiller et à évaluer les risques, et la seconde appelée AYLLU vise à faire partie du système de suivi de l'état de conservation qui recueille des informations in situ. Les manuels d'utilisation des deux applications étaient joints au rapport ;
  • En ce qui concerne le cadre de l'EIP, une matrice systématisant les attributs de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) a été préparée pour chaque élément de la série, et le document de base pour des orientations communes pour l’élaboration de l'EIP a été soumis. Le travail visant à identifier les projets comportant un risque de conséquences néfastes sur la VUE est en cours de préparation ;
  • Le document conjoint « Programme d'action pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel associé au Qhapaq Ñan » concernant le suivi des éléments immatériels du bien a également été soumis.

Les États parties ont informé de trois grands projets qui pourraient affecter la VUE du bien : 1) l'aéroport international de Chinchero-Cuzco, 2) le gazoduc du sud du Pérou et 3) l'amélioration des services touristiques publics du parc archéologique de Choquequirao. Quatre projets de moindre envergure sont également mentionnés. En outre, les conséquences des fortes pluies sur certaines sections du bien au Chili ont été décrites.

En avril, l'État partie du Pérou a transmis au Centre du patrimoine mondial des informations générales concernant l'état actuel de la construction du projet d'aéroport international de Chinchero-Cuzco et l’état d’avancement des études d'impact sur le patrimoine et l'environnement.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

Dans leur rapport, les États parties soulignent le travail et les progrès importants réalisés pour renforcer le système de gestion intégrale du bien dans le cadre du JFIT. Le succès de la mise en œuvre de ce projet a largement contribué à répondre aux recommandations faites par le Comité lors de l'inscription du bien, ce qu’il convient de saluer. Il s’agit également de souligner l'approche participative et l'engagement des communautés tout au long du développement des deux axes principaux du travail en collaboration. Il convient de noter que le travail participatif et collaboratif a été effectué sur la base d'ateliers/réunions de terrain organisés entre les secrétariats techniques des six pays, les représentants des communautés locales et d'autres acteurs locaux impliqués. Le « Manuel pour la conservation des structures archéologiques en terre et en pierre » est un bon exemple des outils importants développés dans le cadre de ce processus de collaboration.

Il est apprécié que les réunions du Comité technique aient eu lieu malgré la situation pandémique actuelle, ainsi que le transfert du Secrétariat pro tempore de l'Argentine à la Bolivie en 2019, qui est à considérer comme le signe du travail coordonné et intégratif entre les États parties. Il est recommandé que les États parties et le Comité technique poursuivent ces efforts de collaboration pour la conservation à long terme du bien.

Il est à noter que par l’intermédiaire du Comité technique, les États parties ont réalisé un diagnostic de l'état d'avancement de la mise en œuvre du système de gestion dans chaque pays, en étayant les réalisations et en analysant les limites rencontrées. Sous la coordination du Secrétariat technique de l'Argentine, un « Glossaire des concepts et termes techniques de la gestion du Qhapaq Ñan, Système routier andin, Patrimoine mondial » (2020) a été élaboré afin de normaliser un vocabulaire commun et de donner une vue d’ensemble des principaux concepts et termes techniques pour la gestion du Qhapaq Ñan, Système routier andin.

Il est également noté que le document actualisé du Système de gestion international en est déjà à l’étape finale de sa formulation, en attendant un dernier examen par les autorités culturelles de chaque État partie. Il est recommandé au Comité du patrimoine mondial de demander aux États parties de finaliser et de valider le document actualisé du Système de gestion international, et de l'envoyer une fois terminé au Centre du patrimoine mondial et aux Organisations consultatives, pour examen.

Dans le cadre de la poursuite du travail d'élaboration des plans de conservation et de gestion, le Comité doit accuser réception des plans de gestion de quatre segments correspondant à la région de Cuzco au Pérou (Puente Q'eswachaka ; Cuzco – segment de La Raya (Cuzco - Desaguadero) ; Ollantaytambo. Lares – segment de Valle Lacco ; et segment de Vitkus-Choquequirao). Il est noté que les différences entre les plans de gestion viennent des différences entre les dispositions légales et pratiques de gestion des pays, néanmoins les plans devraient suivre une méthodologie similaire et un cadre général global, comme suggéré par l'ICOMOS dans son étude technique des plans de gestion déjà soumis. 

Quant aux deux applications mobiles, Kamayuq pour le suivi et l'évaluation des risques, et AYLLU pour le suivi de l'état de conservation du bien, il convient de féliciter les États parties de les avoir développées et de les encourager à continuer à tester les outils technologiques mentionnés afin d'améliorer leur fonctionnement.

En ce qui concerne les aspects du patrimoine immatériel, le document « Programme d'action pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel associé au Qhapaq Ñan » prévoit la participation des communautés locales au système de suivi des éléments immatériels et au processus de mise en œuvre des mesures de suivi de l'état de conservation du bien, et les États parties doivent être félicités pour cette approche.

Le travail de systématisation visant à définir les attributs de la VUE du bien et le cahier des charges pour commander des EIP sont également notés. Il est demandé aux États parties de soumettre les « Orientations communes pour la réalisation d'études d'impact sur le patrimoine » à l'examen des Organisations consultatives et du Centre du patrimoine mondial, et ils doivent également être encouragés à finaliser l'identification des projets qui risquent d’avoir des conséquences néfastes sur la VUE afin d'atténuer de toute urgence ces risques potentiels.

Concernant les interventions majeures spécifiques mentionnées dans le rapport sur l'état de conservation, il est noté qu'en 2020 l'ICOMOS a réalisé une étude technique de la documentation soumise par l'État partie du Pérou concernant les conséquences potentielles de la construction de l'aéroport international de Chinchero-Cuzco. L'étude a souligné que les grands travaux d'infrastructure, même s'ils n'ont pas directement des conséquences néfastes, pourraient en avoir indirectement et de manière assez marquée sur le cadre et le contexte du bien et, dans le cas du Qhapaq Ñan, sur les pratiques traditionnelles des sociétés locales, en raison de conséquences négatives indirectes et cumulatives, liées non seulement aux travaux de construction de l'aéroport mais aussi aux pratiques opérationnelles, comme les routes aériennes et les impacts visuels et acoustiques, le nombre plus élevé de visiteurs dans la région, et en particulier toute nouvelle infrastructure associée et tout nouvel hébergement touristique. À cet égard, l'État partie du Pérou a fait savoir, parmi les informations supplémentaires fournies en avril 2021, que les EIP sont en cours de réalisation et tiennent compte des orientations et recommandations de l’étude technique de l'ICOMOS de 2020. Ces EIP devraient être finalisées en juin 2022. Il est toutefois essentiel de rappeler aux États parties que des EIP appropriées doivent être réalisées pour ce projet et pour tout autre grand projet dont le développement est prévu à l'intérieur ou à proximité du bien, afin de prendre en considération les risques de conséquences néfastes sur sa VUE, y compris sur son intégrité et son authenticité. Ces études devront être soumises à l'examen du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives avant que les projets ne soient approuvés ou les travaux entrepris.

Enfin, les résultats du travail en collaboration effectué avec le soutien du projet JFIT sont remarquables, et le Comité devrait également noter avec satisfaction la coopération renforcée entre les six États parties pour la conservation durable et la gestion intégrale du bien, sachant que l'un des principaux défis auxquels le Qhapaq Ñan est confronté est le niveau de coordination requis entre les régions et les États parties, en raison de l’étendue et de la complexité du bien. 

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7B.162
Qhapaq Ñan, réseau de routes andin (Argentine, Bolivie (Etat plurinational de), Chili, Colombie, Equateur, Pérou) (C 1459)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 42 COM 7B.33, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
  3. Félicite les six États parties pour leur travail, en collaboration et avec le soutien de l'UNESCO et du Fonds-en-dépôt japonais pour la préservation du patrimoine culturel mondial (JFIT), en particulier pour le taux de participation élevé des peuples autochtones et des communautés locales aux activités menées par le biais d'ateliers et de réunions, et pour les outils développés comme le « Manuel pour la conservation des structures archéologiques en terre et en pierre » ;
  4. Exprime son appréciation pour l'engagement du Comité technique qui a poursuivi son travail en coordination malgré les circonstances pandémiques actuelles, et prend acte du transfert en 2019 du Secrétariat pro tempore, de l'Argentine à la Bolivie, comme l’expression d’une coordination politique visant à garantir la gestion à long terme du bien ;
  5. Prend note avec satisfaction du diagnostic sur l'avancement de la mise en œuvre du système de gestion réalisé par les six États parties et de la préparation du « Glossaire des concepts et termes techniques de gestion du Qhapaq Ñan, Système de routes andines, Patrimoine mondial » concernant une normalisation du vocabulaire commun, et encourage vivement les six États parties à continuer à travailler de manière coordonnée, pour relever les défis posés par la gestion du bien ;
  6. Demande aux États parties de finaliser et de valider le document actualisé du Système de gestion international, et de le soumettre à l'examen du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives dès qu'il sera disponible ;
  7. Prend également note de la finalisation des plans de gestion de 4 segments correspondant au Pérou (Puente Q'eswachaka ; segment de Cuzco - La Raya (Cuzco - Desaguadero), Ollantaytambo. Lares – segment de Valle Lacco, et segment de Vitkus -Choquequirao), et demande également aux États parties de suivre une méthodologie et un cadre communs pour les plans de gestion et de conservation locaux qu’il leur reste encore à soumettre ;
  8. Félicite également les États parties pour le développement de deux applications mobiles : « Kamayuq » pour le suivi et l'évaluation des risques, et « AYLLU » pour le suivi de l'état de conservation, en tant que stratégies vers un système global de conservation et de gestion du bien, et les encourage également à poursuivre le développement de ces outils et à les adopter et mettre en œuvre lorsqu’ils seront complètement testés ;
  9. Demande en outre de mettre pleinement en œuvre les documents approuvés et adoptés lors de l'atelier international sur la préparation aux risques et la gestion des catastrophes, qui s'est tenu à Cuzco en octobre 2018 ;
  10. Prend note du document « Programme d'action pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel associé au Qhapaq Ñan » et des actions similaires qui renforcent le système de suivi du bien, et encourage en outre les États parties à poursuivre leurs efforts en vue de la mise en œuvre d'un système de suivi opérationnel complet ;
  11. Prend également note des progrès dans la définition des attributs qui fondent la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et des cahiers des charges pour l'élaboration des études d'impact sur le patrimoine (EIP), et demande par ailleurs aux États parties de soumettre le document « Directives communes pour la réalisation d'études d'impact sur le patrimoine » à l'examen du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives ;
  12. Rappelle que toute infrastructure importante ou tout grand projet doit être correctement évalué en termes d’éventuelles conséquences néfastes pour la VUE, l'authenticité et l'intégrité du bien, et la nécessité de développer et de soumettre les études d'impact sur le patrimoine (EIP) correspondant à ces projets, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, avant que ceux-ci ne soient approuvés ou les travaux engagés, et recommande à l'État partie du Pérou de prendre en considération les recommandations faites par l'ICOMOS sur la construction de l'aéroport international de Chinchero-Cuzco ;
  13. Demande de plus aux États parties de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport conjoint actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session.
Projet de décision : 44 COM 7B.162

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 42 COM 7B.33, adoptée à sa 42e session (Manama, 2018),
  3. Félicite les six États parties pour leur travail, en collaboration et avec le soutien de l'UNESCO et du Fonds-en-dépôt japonais pour la préservation du patrimoine culturel mondial (JFIT), en particulier pour le taux de participation élevé des peuples autochtones et des communautés locales aux activités menées par le biais d'ateliers et de réunions, et pour les outils développés comme le « Manuel pour la conservation des structures archéologiques en terre et en pierre » ;
  4. Exprime son appréciation pour l'engagement du Comité technique qui a poursuivi son travail en coordination malgré les circonstances pandémiques actuelles, et prend acte du transfert en 2019 du Secrétariat pro tempore, de l'Argentine à la Bolivie, comme l’expression d’une coordination politique visant à garantir la gestion à long terme du bien ;
  5. Prend note avec satisfaction du diagnostic sur l'avancement de la mise en œuvre du système de gestion réalisé par les six États parties et de la préparation du « Glossaire des concepts et termes techniques de gestion du Qhapaq Ñan, Système de routes andines, Patrimoine mondial » concernant une normalisation du vocabulaire commun, et encourage vivement les six États parties à continuer à travailler de manière coordonnée, pour relever les défis posés par la gestion du bien ;
  6. Demande aux États parties de finaliser et de valider le document actualisé du Système de gestion international, et de le soumettre à l'examen du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives dès qu'il sera disponible ;
  7. Prend également note de la finalisation des plans de gestion de 4 segments correspondant au Pérou (Puente Q'eswachaka ; segment de Cuzco - La Raya (Cuzco - Desaguadero), Ollantaytambo. Lares – segment de Valle Lacco, et segment de Vitkus -Choquequirao), et demande également aux États parties de suivre une méthodologie et un cadre communs pour les plans de gestion et de conservation locaux qu’il leur reste encore à soumettre ;
  8. Félicite également les États parties pour le développement de deux applications mobiles : « Kamayuq » pour le suivi et l'évaluation des risques, et « AYLLU » pour le suivi de l'état de conservation, en tant que stratégies vers un système global de conservation et de gestion du bien, et les encourage également à poursuivre le développement de ces outils et à les adopter et mettre en œuvre lorsqu’ils seront complètement testés ;
  9. Demande en outre de mettre pleinement en œuvre les documents approuvés et adoptés lors de l'atelier international sur la préparation aux risques et la gestion des catastrophes, qui s'est tenu à Cuzco en octobre 2018 ;
  10. Prend note du document « Programme d'action pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel associé au Qhapaq Ñan » et des actions similaires qui renforcent le système de suivi du bien, et encourage en outre les États parties à poursuivre leurs efforts en vue de la mise en œuvre d'un système de suivi opérationnel complet ;
  11. Prend également note des progrès dans la définition des attributs qui fondent la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et des cahiers des charges pour l'élaboration des études d'impact sur le patrimoine (EIP), et demande par ailleurs aux États parties de soumettre le document « Directives communes pour la réalisation d'études d'impact sur le patrimoine » à l'examen du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives ;
  12. Rappelle que toute infrastructure importante ou tout grand projet doit être correctement évalué en termes d’éventuelles conséquences néfastes pour la VUE, l'authenticité et l'intégrité du bien, et la nécessité de développer et de soumettre les études d'impact sur le patrimoine (EIP) correspondant à ces projets, pour examen par le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, avant que ceux-ci ne soient approuvés ou les travaux engagés, et recommande à l'État partie du Pérou de prendre en considération les recommandations faites par l'ICOMOS sur la construction de l'aéroport international de Chinchero-Cuzco ;
  13. Demande de plus aux États parties de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2022, un rapport conjoint actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session en 2023.
Année du rapport : 2021
Argentine Bolivie (État plurinational de) Chili Colombie Équateur Pérou
Date d'inscription : 2014
Catégorie : Culturel
Critères : (ii)(iii)(iv)(vi)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2021) .pdf
arrow_circle_right 44COM (2021)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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