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Parc national du lac Malawi

Malawi
Facteurs affectant le bien en 2021*
  • Activités illégales
  • Espèces envahissantes / exotiques d’eau douce
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Pollution des eaux de surface
  • Pétrole/gaz
  • Pêche/collecte de ressources aquatiques
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Pêche/collecte de ressources aquatiques
  • Identité, cohésion sociale, modifications de la population locale / des communautés
  • Activités illégales
  • Espèces envahissantes / exotiques d’eau douce
  • Système de gestion/plan de gestion
  • Pollution des eaux de surface
  • Exploitation/exploration pétrolière et gazière
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2021

Montant total accordé : 50 000 dollars EU en 2015 dans le cadre du Programme sur le patrimoine mondial et le tourisme durable de l’UNESCO (fonds-en-dépôt des Flandres) ; 45 000 dollars EU en 2019 dans le cadre du fonds-en-dépôt néerlandais-UNESCO ; 300 000 dollars EU en 2020-2021 dans le cadre de la coopération UNESCO/gouvernement de Norvège.

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2021
Demandes approuvées : 7 (de 1986-2017)
Montant total approuvé : 147 423 dollars E.U.
2017 Strengthening the management of Lake Malawi National ... (Approuvé)   21 079 dollars E.U.
2012 Conservation of World Heritage Property through ... (Non approuvé)   0 dollars E.U.
2005 Working through the Communities to Protect Lake Malawi ... (Approuvé)   18 600 dollars E.U.
2000 Capacity Building for Lake Malawi National Park (Approuvé)   37 094 dollars E.U.
1995 Community conservation: awareness training for local ... (Approuvé)   4 850 dollars E.U.
1995 Used but serviceable equipment for Lake Malawi National ... (Non approuvé)   0 dollars E.U.
1995 Comprehensive biological inventory of Lake Malawi ... (Approuvé)   30 000 dollars E.U.
1993 Purchase of equipment for Lake Malawi National Park (Approuvé)   16 000 dollars E.U.
1986 Purchase of equipment (boat, radio and tents) to ... (Approuvé)   19 800 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2021**

Mars/avril 2014 : mission de suivi réactif conjointe UNESCO/UICN

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2021

Le 28 janvier 2020, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation du bien, qui est disponible à http://whc.unesco.org/fr/list/289/documents/ et présente les éléments suivants :

  • Un suivi des espèces est actuellement entrepris ;
  • Le plan de gestion du bien et un protocole de suivi ichtyologique ont été finalisés ;
  • Les patrouilles maritimes et terrestres ont été renforcées et un projet de la Banque africaine de développement portera sur la démarcation des limites, l’acquisition d’un bateau patrouilleur, l’élaboration de stratégies de subsistance durables et la réalisation d’une évaluation des nouvelles installations touristiques au Cap Maclear ;
  • La coopération entre les autorités du parc et les différentes parties prenantes se met en place afin d’améliorer le suivi du bien. Actuellement, 25 % des revenus du parc sont alloués aux communautés locales ;
  • La pression en faveur de l’exploitation agricole des terres et de la pêche, les zones de pêche communautaires actuelles s’étendant jusqu’aux limites du bien, signifie que la création d’une zone tampon pour le bien s’avère très problématique ;
  • La croissance de la population humaine dans les villages enclavés sur le territoire du bien se poursuit. Les inspections des limites autorisées et les patrouilles terrestres sont renforcées afin d’éviter l’empiétement autour de ces villages ;
  • Il a été confirmé que la ligne électrique aérienne, mentionnée dans le précédent rapport de l’État partie, était une infrastructure préexistante datant des années 1990 ;
  • Des travaux d’exploration pétrolière seront entrepris dans les blocs 2 et 3, détenus par Hamra Oil Holdings (précédemment détenus par Surestream). Selon le rapport, le bloc 4, qui empiète sur le bien et est détenu par RAKGas, a été annulé ;
  • Les problèmes précédemment évoqués perdurent, notamment développement du tourisme le long des rives du lac, utilisation illégale des ressources naturelles (braconnage, pâturage du bétail, collecte de bois d'œuvre et de bois de chauffage), pêche commerciale et surpêche, commerce de poissons d'aquarium, gestion des déchets et envasement causé par la dégradation des terres susceptible d'avoir un impact négatif sur les cichlidés endémiques.

Un atelier dirigé par l'UICN sur la priorisation des actions de conservation en faveur de la biodiversité d'eau douce dans le bassin versant du lac Malawi, mené en collaboration avec différents ministères du Malawi, a conduit à l'identification de 18 nouvelles zones clés de biodiversité sur le territoire du bien et dans ses environs.

Un projet du fonds-en-dépôt néerlandais auprès de l'UNESCO a soutenu la mise en œuvre du plan de gestion. En septembre 2020, une évaluation des besoins socio-économiques et des consultations ont été réalisées avec les communautés enclavées et environnantes pour préciser les limites du bien. En raison de l’actuelle pandémie de COVID-19, les activités clés telles que cartographie et bornage des limites ont été reportées à mars 2021. Un financement norvégien complémentaire permettra également de soutenir l’industrie locale de la pêche durable.

Le 14 avril 2020, le Centre du patrimoine mondial a adressé un courrier à l’État partie afin de demander de plus amples informations sur l’exploration pétrolière dans le bloc 4 susmentionnée. À l’heure de rédaction du présent rapport, aucune réponse n’a été reçue.

Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2021

Les efforts accrus de patrouille dans et autour du bien sont appréciés, mais les ressources limitées continuent de compromettre l'efficacité globale de la gestion. Aucune information n'est communiquée quant aux modalités de traitement des problèmes liés à la gestion. Les méthodes de pêche non durables, l'utilisation illégale des ressources, la dégradation des terres et le développement croissant du tourisme le long des rives du lac nécessitent une intervention urgente étant donné leurs impacts probables sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE). Rappelant que la mission de 2014 a considéré que le projet de développement d'un grand hôtel et d'un centre touristique sur les rives occidentales de la péninsule du Cap Maclear pourrait avoir un impact sur la VUE du bien, des détails supplémentaires devraient être communiqués sur les nouvelles installations touristiques mentionnées dans le rapport, et l'État partie devrait veiller à ce qu'une évaluation d’impact environnemental (EIE) soit réalisée et soumise au Centre du patrimoine mondial avant que toute décision ne soit prise.

Tout en prenant note des informations communiquées sur l’annulation du bloc d'exploration pétrolière 4, ceci doit être confirmé car le projet est toujours mentionné sur le site web de RAKGas. La poursuite de l'exploration pétrolière dans les blocs 2 et 3, détenus par Hamra Oil et qui couvrent une grande partie du lac, est très préoccupante pour la protection de la VUE, car tout déversement accidentel constituerait un risque potentiellement grave pour l'ensemble de l'écosystème du lac. Il est essentiel qu'une nouvelle EIE soit réalisée selon les normes internationales les plus élevées et conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l'évaluation environnementale, et qu'elle soit soumise au Centre du patrimoine mondial pour examen par l'UICN, avant qu'un permis de forage exploratoire ne soit accordé.

Bien que l'État partie indique qu’un suivi des espèces est en cours, aucune donnée sur les activités récentes de suivi n'a été soumise, comme demandé par le Comité. Aucune précision n'a été donnée quant à l’objet du suivi, sa fréquence, ni la situation et les tendances actuelles des populations d'espèces.

La finalisation du plan de gestion et du protocole de suivi ichtyologique est accueillie avec satisfaction mais leur mise en œuvre effective est désormais essentielle pour assurer la protection du bien. Il est recommandé que le Comité demande à l'État partie de soumettre les documents finaux au Centre du patrimoine mondial et de veiller à ce que le financement nécessaire soit garanti pour leur mise en œuvre.

Il est regrettable qu'aucun progrès n'ait été réalisé en ce qui concerne les zones tampons potentielles autour du bien. La précision donnée, selon laquelle les zones de pêche communautaires s'étendent jusqu'aux limites du bien, renforce la nécessité d'une zone tampon. La contiguïté de l'écosystème d'eau douce, incluant les espèces de poissons visées dans la Déclaration de valeur universelle exceptionnelle, signifie que la protection des seules zones situées dans les limites du bien ne suffit pas à assurer la protection de la VUE. En outre, il serait important de passer à des pratiques de pêche plus durables dans l'ensemble du lac. Les stocks de poissons sont épuisés par les activités de pêche industrielle avec chalutiers et par l'utilisation d'équipements illégaux dans les activités de pêche artisanale, notamment l'utilisation à grande échelle de moustiquaires. L’assistance financière visant à soutenir la pêche durable dans le cadre du projet UNESCO/gouvernement de Norvège entend répondre à ces menaces au sein du bien.

L'identification des zones clés de biodiversité dans et autour du lac permet de disposer d’informations précieuses pour répondre aux décisions antérieures du Comité demandant d’incorporer d'importantes zones de conservation au sein d’un bien transnational en série étendu, en concertation avec les États parties du Mozambique et de la République-Unie de Tanzanie. Prenant note des nombreuses menaces qui pèsent sur le bien, il est recommandé que le Comité demande à l'État partie d'inviter une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN à se rendre sur le territoire du bien afin d'évaluer son état de conservation, la situation de l'exploration pétrolière dans le lac Malawi ainsi que l'impact des pratiques de pêche non durables dans l'ensemble du lac sur la VUE du bien, et d'examiner la possibilité d'une extension transfrontalière.

Décisions adoptées par le Comité en 2021
44 COM 7B.82
Parc national du lac Malawi (Malawi) (N 289)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
  2. Rappelant les décisions 38 COM 7B.92 et 42 COM 7B.93, adoptées respectivement à ses 38e (Doha, 2014) et 42e (Manama, 2018) sessions,
  3. Accueille avec satisfaction la finalisation du plan de gestion et l’élaboration d’un protocole de suivi ichtyologique, ainsi que les efforts accrus de patrouille dans et autour du bien ;
  4. Note avec inquiétude, cependant, que les menaces auxquelles le bien est confronté perdurent, et demande à l’État partie de garantir et d’allouer des fonds supplémentaires pour assurer la mise en œuvre pleine et entière du plan de gestion, et de communiquer des informations détaillées sur les activités de gestion ;
  5. Prend note des informations communiquées sur l’annulation du bloc d’exploration pétrolière 4 qui empiète sur le bien, et demande également à l’État partie de confirmer qu’aucune autre activité d’exploration pétrolière ne sera autorisée dans ce bloc ;
  6. Exprime sa plus vive préoccupation quant à la poursuite des activités d’exploration pétrolière dans les blocs 2 et 3, qui couvrent un grande partie du lac Malawi, ce qui constitue un risque potentiellement grave pour l’écosystème du lac et la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et demande en outre à l’État partie de communiquer davantage d’informations détaillées sur ces activités d’exploration et leur évolution, et de veiller à ce qu’une évaluation d’impact environnemental (EIE), réalisée selon les normes internationales les plus élevées et conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l'évaluation environnementale, soit soumise au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN, avant que tout forage exploratoire ne soit autorisé ;
  7. Demande par ailleurs à l’État partie de communiquer davantage d’informations détaillées sur les nouveaux projets d’installations touristiques au Cap Maclear, et de veiller à ce qu’une EIE soit réalisée conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l'évaluation environnementale et soumise au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN, avant que toute décision ne soit prise ;
  8. Regrette qu’aucune donnée de suivi n’ait été soumise permettant de déterminer l’état de conservation des espèces clés et réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il soumette des données actualisées et scientifiquement vérifiables ;
  9. Exprime également sa préoccupation quant aux impacts potentiels des méthodes de pêche, tant industrielle qu’artisanale illégale, sur les stocks de poissons dans le lac et sur la VUE du bien et note l’importance de passer à des pratiques de pêche plus durables dans l’ensemble du lac afin de garantir la protection à long terme de la VUE ;
  10. Remercie la Banque africaine de développement et les gouvernements des Pays-Bas et de Norvège pour leur soutien financier apporté au bien ;
  11. Réitère également sa demande auprès de l’État partie afin qu’il examine, en consultation avec les États parties du Mozambique et de la République-Unie de Tanzanie, la possibilité d’établir une zone tampon et d’étendre les limites du bien pour renforcer son intégrité, tout en prenant également en considération les zones clés de biodiversité récemment identifiées ;
  12. Demande qui plus est à l’État partie d’inviter une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN sur le bien afin d’évaluer son état de conservation au regard des activités de pêche, de la gestion du tourisme, de l’application des lois et réglementations, du suivi de la faune et de la flore sauvages et de l’exploration pétrolière, et d’envisager la possibilité d’inclure les nouvelles zones clés de biodiversité sous la forme d’une extension du bien ;
  13. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e
Projet de décision : 44 COM 7B.82

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/21/44.COM/7B,
  2. Rappelant les décisions 38 COM 7B.92 et 42 COM 7B.93, adoptées respectivement à ses 38e (Doha, 2014) et 42e (Manama, 2018) sessions,
  3. Accueille avec satisfaction la finalisation du plan de gestion et l’élaboration d’un protocole de suivi ichtyologique, ainsi que les efforts accrus de patrouille dans et autour du bien ;
  4. Note avec inquiétude, cependant, que les menaces auxquelles le bien est confronté perdurent, et demande à l’État partie de garantir et d’allouer des fonds supplémentaires pour assurer la mise en œuvre pleine et entière du plan de gestion, et de communiquer des informations détaillées sur les activités de gestion ;
  5. Prend note des informations communiquées sur l’annulation du bloc d’exploration pétrolière 4 qui empiète sur le bien, et demande également à l’État partie de confirmer qu’aucune autre activité d’exploration pétrolière ne sera autorisée dans ce bloc ;
  6. Exprime sa plus vive préoccupation quant à la poursuite des activités d’exploration pétrolière dans les blocs 2 et 3, qui couvrent un grande partie du lac Malawi, ce qui constitue un risque potentiellement grave pour l’écosystème du lac et la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, et demande en outre à l’État partie de communiquer davantage d’informations détaillées sur ces activités d’exploration et leur évolution, et de veiller à ce qu’une évaluation d’impact environnemental (EIE), réalisée selon les normes internationales les plus élevées et conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l'évaluation environnementale, soit soumise au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN, avant que tout forage exploratoire ne soit autorisé ;
  7. Demande par ailleurs à l’État partie de communiquer davantage d’informations détaillées sur les nouveaux projets d’installations touristiques au Cap Maclear, et de veiller à ce qu’une EIE soit réalisée conformément à la Note consultative de l’UICN sur le patrimoine mondial : l'évaluation environnementale et soumise au Centre du patrimoine mondial pour examen par l’UICN, avant que toute décision ne soit prise ;
  8. Regrette qu’aucune donnée de suivi n’ait été soumise permettant de déterminer l’état de conservation des espèces clés et réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il soumette des données actualisées et scientifiquement vérifiables ;
  9. Exprime également sa préoccupation quant aux impacts potentiels des méthodes de pêche, tant industrielle qu’artisanale illégale, sur les stocks de poissons dans le lac et sur la VUE du bien et note l’importance de passer à des pratiques de pêche plus durables dans l’ensemble du lac afin de garantir la protection à long terme de la VUE ;
  10. Remercie la Banque africaine de développement et les gouvernements des Pays-Bas et de Norvège pour leur soutien financier apporté au bien ;
  11. Réitère également sa demande auprès de l’État partie afin qu’il examine, en consultation avec les États parties du Mozambique et de la République-Unie de Tanzanie, la possibilité d’établir une zone tampon et d’étendre les limites du bien pour renforcer son intégrité, tout en prenant également en considération les zones clés de biodiversité récemment identifiées ;
  12. Demande qui plus est à l’État partie d’inviter une mission de suivi réactif conjointe Centre du patrimoine mondial/UICN sur le bien afin d’évaluer son état de conservation au regard des activités de pêche, de la gestion du tourisme, de l’application des lois et réglementations, du suivi de la faune et de la flore sauvages et de l’exploration pétrolière, et d’envisager la possibilité d’inclure les nouvelles zones clés de biodiversité sous la forme d’une extension du bien ;
  13. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2022, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 46e session en 2023.
Année du rapport : 2021
Malawi
Date d'inscription : 1984
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(ix)(x)
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2020) .pdf
Proposé initialement pour examen en 2020
arrow_circle_right 44COM (2021)
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* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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