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Cité fortifiée de Bakou avec le palais des Chahs de Chirvan et la tour de la Vierge

Azerbaïdjan
Facteurs affectant le bien en 2014*
  • Destruction délibérée du patrimoine
  • Habitat
  • Impacts des activités touristiques / de loisirs des visiteurs
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Modification du tissu urbain due à la démolition de bâtiments et à des constructions non contrôlées à l’intérieur de la cité fortifiée ;
  • Manque général de système de gestion et en particulier coordination insuffisante entre les autorités nationales et municipales ;
  • Absence d’un plan de gestion complet traitant des problèmes de conservation, du contrôle du développement urbain et des activités touristiques.
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 2014

Montant total accordé au bien : 30,000 dollars EU (American Funds compte spécial - 2005/06) ; 22,000 dollars EU (Netherlands Funds-in-Trust - 2005/06)

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2014
Demandes approuvées : 1 (de 1998-1998)
Montant total approuvé : 15 000 dollars E.U.
1998 Preparation of nomination file for the Walled City of ... (Approuvé)   15 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2014**

Février 2002 : mission UNESCO ; octobre 2002 : mission UNESCO/ICOMOS ; janvier 2003 et avril 2003 : missions UNESCO ; novembre 2003 : mission ICCROM ; octobre 2004 : mission UNESCO pour participer à une table ronde ; septembre 2005 : mission UNESCO (avec l’université de Minnesota, États-Unis) ; mars 2007 et janvier 2009 : missions conjointes Centre du patrimoine mondial/ICOMOS.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2014

Le 6 janvier 2014, l’État partie a soumis un rapport sur l’état de conservation qui est disponible à l’adresse suivante https://whc.unesco.org/fr/list/958/documents/. Le rapport présente les informations suivantes sur les mesures mises en œuvre suite aux décisions du Comité du patrimoine mondial :

  • Réorganisation de la structure en charge de la gestion afin de mieux répondre aux problèmes de conservation et de protection du bien. Le recrutement de nouveaux employés et la participation à des sessions de formation ont également permis de renforcer les capacités de gestion. Un « Programme national de restauration et de sauvegarde des monuments historiques et culturels et d’amélioration et de développement de la fonctionnalité des réserves culturelles (2014-2020) » a été adopté en décembre 2013. Ce programme est censé améliorer les cadres juridiques et les actions de conservation du patrimoine.
  • Un moratoire sur la construction de bâtiments de grande hauteur aux environs du bien a été officiellement confirmé par les agences concernées.
  • Le Plan de développement régional du grand Bakou a été finalisé en mai 2013. Ce document devrait améliorer la collaboration entre les parties prenantes et définir des politiques claires de développement du grand Bakou, y compris des politiques de zonage et des plans d’occupation des sols ainsi que des dispositions en matière de gestion au niveau régional et local. Aucune précision n’a été donnée quant au calendrier d’adoption officielle de ce plan. 
  • Parmi les autres mesures mises en place afin d’améliorer la protection et la conservation du bien, on notera la diffusion des orientations de l’évaluation d’impact patrimonial (EIP), en lien avec la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, à prendre en compte lors de l’évaluation de projets, et, la création d’une commission inter-agences de suivi des travaux de conservation dans la zone de la réserve. D’autres actions ont été menées afin de renforcer la mise en œuvre de la politique de ville « vivante », entre autres, un soutien aux services médicaux et sanitaires et une identification et des interventions en matière de logement. La collaboration en matière de patrimoine avec le Conseil des ainés a également été renforcée.
Analyse et Conclusion du Centre du patrimoine mondial et des Organisations consultatives en 2014

Il est pris bonne note des informations communiquées par l’État partie à propos de la mise en œuvre de mesures visant à améliorer la gestion, la conservation et la protection du bien. Malgré ces progrès, les qualités visuelles et la ligne d’horizon du cadre du bien ont subi les conséquences de la présence d’un certain nombre de bâtiments de grande hauteur. Bien qu’un moratoire soit en place pour ce type de constructions, il est essentiel que soit contrôlé, dans la zone tampon et le cadre général du bien, tout aménagement en lien avec le développement urbain susceptible de restreindre la capacité du bien à transmettre sa valeur universelle exceptionnelle.

Il conviendrait également de souligner qu’aucune information n’a été communiquée sur les actions prévues afin de traiter l’impact, tant en termes de caractère que de volume, des nouvelles constructions et des travaux de surélévation ou de transformation des bâtiments historiques sur le territoire du bien. Le Plan de développement régional du grand Bakou et d’autres mesures réglementaires doivent être adoptés en priorité. Un contrôle et une mise en vigueur stricts sont nécessaires afin de garantir l’absence de transformation dans la cohérence de l’architecture et de la planification urbaine, ainsi que l’absence d’impact sur l’authenticité du bien, tant en termes d’emplacement que de cadre, ces transformations et impacts pouvant résulter d’interventions inappropriées. Les informations communiquées par l’État partie au sujet d’un moratoire sur la construction de futurs bâtiments de grande hauteur aux alentours du bien sont accueillies avec satisfaction.

Il est recommandé que le Comité demande à l’État partie de mettre en place un moratoire sur les futures constructions et sur les surélévations et les transformations inappropriées des bâtiments historiques dans le périmètre du bien.

En ce qui concerne les futures constructions et aménagements d’infrastructures dans la zone tampon et le cadre général du bien, l’intégration des conclusions des EIP et des études visuelles dans les projets sera essentielle afin d’empêcher la détérioration des attributs du bien et de ses conditions d’authenticité et d’intégrité. Ces conditions requises devraient être intégrées dans les dispositions réglementaires du bien, de sa zone tampon et de son cadre général. L’État partie devrait tenir compte de la recommandation sur les « paysages urbains historiques » dans le cadre de la révision des outils de planification et de gestion.

Enfin, au vu des travaux de conservation entrepris, il est recommandé que ces actions soient étendues à d’autres zones afin qu’une réponse soit apportée à la dégradation du tissu urbain dans son ensemble. Il est également essentiel qu’une politique rigoureuse soit mise en application afin de promouvoir les bonnes pratiques en matière de conservation et que le patrimoine bâti soit réhabilité en priorité.

Décisions adoptées par le Comité en 2014
38 COM 7B.23
Cité fortifiée de Bakou avec le palais des Chahs de Chirvan et la tour de la Vierge (Azerbaïdjan) (C 958)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7B.Add,
  2. Rappelant la décision 36 COM 7B.71 adoptée à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),
  3. Prend note des actions entreprises par l’État partie afin d’améliorer la conservation et la gestion du bien et le prie instamment de finaliser la phase d’adoption des outils de gestion et de planification récemment élaborés afin de garantir leur mise en œuvre effective ;
  4. Encourage l’État partie à poursuivre les efforts entrepris en matière de conservation et de protection en veillant tout particulièrement à :
    1. élaborer et adopter des recommandations pour une approche cohérente en matière de conservation et d’entretien du patrimoine bâti dans le périmètre du bien afin de garantir que la détérioration du tissu est correctement prise en charge et que la cohérence de la planification urbaine est maintenue,
    2. encourager activement la réhabilitation des bâtiments dégradés au moyen d’incitations à renforcer la conservation des bâtiments historiques et à soutenir une approche de ville « vivante »,
    3. conformément au cadre juridique et législatif, envisager les options possibles pour une destruction des constructions illégales sur le territoire du bien et pour des solutions alternatives destinées à atténuer les impacts, en termes de caractère et de volume, des nouvelles constructions, des surélévations ou transformations de bâtiments historiques,
    4. mettre rigoureusement en application des mesures réglementaires dans la zone tampon, en envisageant la définition d’une zone de protection plus vaste pour le cadre général du bien afin d’éviter toute nouvelle détérioration de ses qualités visuelles et d’améliorer sa protection,
    5. poursuivre le travail du Comité d’examen technique sur les projets d’intervention et mettre en application des mesures de contrôle de la planification et des procédures claires en matière d’adoption des projets,
    6. envisager l’intégration de l’approche sur les « paysages urbains historiques » dans l’élaboration/mise à jour des outils de planification pour le bien, sa zone tampon et son cadre général ;
  5. Prie aussi instamment l’État partie de renforcer la mise en œuvre effective du moratoire sur toute nouvelle construction, surélévation et transformation inappropriée de bâtiments historiques dans le périmètre du bien ;
  6. Demande à l’État partie, conformément au paragraphe 172 des Orientations, de continuer d’informer le Centre du patrimoine mondial des projets envisagés dans la zone tampon et le cadre général du bien et de soumettre les détails techniques, y compris les évaluations d’impact patrimonial, des projets en cours d’examen pour adoption ;
  7. Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2015, un rapport, incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points évoqués ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.
38 COM 8E
Adoption des Déclarations Rétrospectives de Valeur Universelle Exceptionnelle

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/8E,
  2. Félicite les États Parties pour l’excellent travail accompli dans l’élaboration de Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle pour les biens du patrimoine mondial dans leurs territoires ;
  3. Adopte les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle, telles que présentées dans l’Annexe I du Document WHC-14/38.COM/8E, pour les biens du patrimoine mondial suivants :

AMERIQUE LATINE ET CARAIBES :

  • Argentine : Parc national de Los Glaciares; Parcs naturels d’Ischigualasto / Talampaya ; Presqu'île de Valdés ;
  • Belize : Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize ;
  • Bolivie : Ville de Potosí ;
  • Brésil : Brasilia ; Centre historique de la ville de Diamantina ; Centre historique de la ville de Goiás ; Centre historique de la ville d'Olinda ; Centre historique de Salvador de Bahia ; Centre historique de São Luís ; Sanctuaire du Bon Jésus à Congonhas ; Ville historique d'Ouro Preto ;
  • Colombie : Parc national de Los Katíos ;
  • Costa Rica / Panama : Réserves de la cordillère de Talamanca-La Amistad / Parc national La Amistad ;
  • Cuba : Centre historique urbain de Cienfuegos ; Château de San Pedro de la Roca, Santiago de Cuba ; Paysage archéologique des premières plantations de café du sud-est de Cuba ; Vallée de Viñales ;
  • Guatemala : Parc national de Tikal ;
  • Panama : Fortifications de la côte caraïbe du Panama : Portobelo, San Lorenzo ; Parc national de Coiba et sa zone spéciale de protection marine ;
  • République dominicaine : Ville coloniale de Saint-Domingue ;
  • Suriname : Centre ville historique de Paramaribo ; Réserve naturelle du Suriname central ;

ASIE ET PACIFIQUE :

  • Chine : Région d'intérêt panoramique et historique de Wulingyuan ;
  • Japon : Mémorial de la paix d'Hiroshima (Dôme de Genbaku) ; Monuments historiques de l'ancienne Nara ; Sites Gusuku et biens associés du royaume des Ryukyu ; Villages historiques de Shirakawa-go et Gokayama ;
  • Sri Lanka : Réserve forestière de Sinharaja ;
  • Viet Nam : Ensemble de monuments de Huê ; Vieille ville de Hoi An ;

EUROPE ET AMERIQUE DU NORD :

  • Albanie : Butrint ;
  • Allemagne : Abbaye et Altenmünster de Lorsch ; Cathédrale Sainte-Marie et église Saint-Michel d'Hildesheim ; Châteaux d'Augustusburg et de Falkenlust à Brühl ; Châteaux et parcs de Potsdam et Berlin ; Collégiale, château et vielle ville de Quedlinburg ; Complexe industriel de la mine de charbon de Zollverein à Essen ; Église de pèlerinage de Wies ; Île monastique de Reichenau ; La Wartburg ; Le Bauhaus et ses sites à Weimar et Dessau ; Le royaume des jardins de Dessau-Wörlitz ; Monuments commémoratifs de Luther à Eisleben et Wittenberg ; Résidence de Wurtzbourg avec les jardins de la Cour et la place de la Résidence ; Usine sidérurgique de Völklingen ;
  • Allemagne / Pologne : Parc de Muskau / Parc Mużakowski ;
  • Arménie : Monastère de Gherart et la Haute vallée de l’Azat ;
  • Autriche : Ligne de chemin de fer de Semmering ; Paysage culturel de la Wachau ;
  • Azerbaïdjan : Cité fortifiée de Bakou avec le palais des Chahs de Chirvan et la tour de la Vierge ;
  • Belgique : Cathédrale Notre-Dame de Tournai ; Complexe Maison-Ateliers-Musée Plantin-Moretus ; Habitations majeures de l'architecte Victor Horta (Bruxelles) ; Minières néolithiques de silex de Spiennes (Mons) ;
  • Biélorussie / Estonie / Finlande / Lettonie / Lituanie / Moldavie / Norvège / Fédération de Russie / Suède / Ukraine : Arc géodésique de Struve ;
  • Bosnie-Herzégovine : Quartier du Vieux pont de la vieille ville de Mostar ;
  • Chypre : Paphos ;
  • Danemark : Fjord glacé d’Ilulissat ;
  • Espagne : Architecture mudéjare d’Aragon ; Cathédrale de Burgos ; Centre historique de Cordoue ; Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ; Ensemble archéologique de Mérida ; Monastère de Poblet ; Monastère et site de l'Escurial (Madrid) ; Monastère royal de Santa María de Guadalupe ; Monuments d’Oviedo et du royaume des Asturies ; Œuvres d’Antoni Gaudí ; San Cristóbal de la Laguna ; Vieille ville d'Ávila avec ses églises extra-muros ; Vieille ville de Caceres ; Vieille ville de Saint-Jacques-de-Compostelle ; Vieille ville de Salamanque ; Vieille ville de Ségovie et son aqueduc ;
  • États-Unis d’Amérique : Independence Hall ; La culture chaco ; Monticello et Université de Virginie à Charlottesville ; Parc national de Mesa Verde ; Site historique d'Etat des Cahokia Mounds ; Statue de la Liberté ;
  • Fédération de Russie / Mongolie : Bassin d’Ubs Nuur ;
  • Fédération de Russie : Centre historique de la ville de Yaroslavl ; Église de l'Ascension à Kolomenskoye ; Kizhi Pogost ;
  • Finlande : Ancienne Rauma ; Forteresse de Suomenlinna ; Site funéraire de l'âge du bronze de Sammallahdenmäki ; Usine de traitement du bois et de carton de Verla ; Vieille église de Petäjävesi ;
  • Géorgie : Haut Svaneti ; Monuments historiques de Mtskheta ;
  • Islande : Parc national de Þingvellir ;
  • Italie / Saint-Siège : Centre historique de Rome, les biens du Saint-Siège situés dans cette ville bénéficiant des droits d'extra-territorialité et Saint-Paul-hors-les-Murs ;
  • Italie : Centre historique de Florence ; Centre historique de Naples ; Ferrare, ville de la Renaissance, et son delta du Pô ; Jardin botanique (Orto botanico), Padoue ;
  • Lituanie / Fédération de Russie : Isthme de Courlande ;
  • Lituanie : Site archéologique de Kernavė (Réserve culturelle de Kernavė) ;
  • Malte : Hypogée de Hal Safliéni ; Temples mégalithiques de Malte ; Ville de La Valette ;
  • Monténégro : Contrée naturelle et culturo-historique de Kotor ;
  • Norvège : Fjords de l’Ouest de la Norvège – Geirangerfjord et Nærøyfjord ; Vegaøyan – Archipel de Vega ;
  • Pays-Bas : Zone historique de Willemstad, centre ville et port, Curaçao ;
  • Pologne : Centre historique de Varsovie ; Halle du Centenaire de Wroclaw ;
  • Portugal : Centre historique d'Évora ; Monastère d'Alcobaça ; Monastère des Hiéronymites et tour de Belém à Lisbonne ; Paysage viticole de l’île du Pico ;
  • Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord : Île d'Henderson ; Îles de Gough et Inaccessible ; Ville historique de St George et les fortifications associées, aux Bermudes ;
  • Saint-Siège : Cité du Vatican ;
  • Slovaquie : Réserve de conservation de la ville de Bardejov ; Vlkolínec ;
  • Slovénie : Grottes de Škocjan ;
  • Turquie : Hattousa : la capitale hittite ; Site archéologique de Troie ; Ville de Safranbolu ; Xanthos-Letoon ;
  • Ukraine : Kiev : cathédrale Sainte-Sophie et ensemble des bâtiments monastiques et laure de Kievo-Petchersk ;
4.  Décide que les Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial en péril seront passées en revue par les Organisations consultatives en priorité ;
5.  Décide également que, compte tenu du grand nombre de Déclarations rétrospectives de valeur universelle exceptionnelle à examiner, l’ordre dans lequel elles seront passées en revue par les Organisations consultatives suivra le deuxième cycle de soumission de Rapports périodiques, tel que :
  • biens du patrimoine mondial dans les États arabes,
  • biens du patrimoine mondial en Afrique,
  • biens du patrimoine mondial en Asie et Pacifique,
  • biens du patrimoine mondial en Amérique latine et aux Caraïbes,
  • biens du patrimoine mondial en Europe et Amérique du Nord ;
6.  Prend note que le Centre du patrimoine mondial a lancé le processus d'harmonisation de l'ensemble des sous-titres dans les Déclarations adoptées de valeur universelle exceptionnelle et, le cas échéant, reflète les modifications de noms des biens du patrimoine mondial dans le texte des Déclarations comme requis par le Comité lors de sa 37e session, et demande au Centre du patrimoine mondial de mettre à jour également la taille de la propriété et/ou de sa zone tampon, le cas échéant, à la suite des décisions ultérieures du Comité du patrimoine mondial concernant des modifications mineures de limites 
7.  Demande aux États parties de fournir un soutien au Centre du patrimoine mondial pour la traduction des Déclarations adoptées de valeur universelle exceptionnelle vers l’anglais ou le français selon les cas, et demande finalement au Centre de publier les versions dans les deux langues sur son site Internet.
Projet de décision :  38 COM 7B.23

Le Comité du patrimoine mondial,

1.  Ayant examiné le document WHC-14/38.COM/7B.Add,

2.  Rappelant la décision 36 COM 7B.71 adoptée à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),

3.  Prend note des actions entreprises par l’État partie afin d’améliorer la conservation et la gestion du bien et le prie instamment de finaliser la phase d’adoption des outils de gestion et de planification récemment élaborés afin de garantir leur mise en œuvre effective ;

4.  Encourage l’État partie à poursuivre les efforts entrepris en matière de conservation et de protection en veillant tout particulièrement à :

a)  élaborer et adopter des recommandations pour une approche cohérente en matière de conservation et d’entretien du patrimoine bâti dans le périmètre du bien afin de garantir que la détérioration du tissu est correctement prise en charge et que la cohérence de la planification urbaine est maintenue,

b)  encourager activement la réhabilitation des bâtiments dégradés au moyen d’incitations à renforcer la conservation des bâtiments historiques et à soutenir une approche de ville « vivante »,

c)  conformément au cadre juridique et législatif, envisager les options possibles pour une destruction des constructions illégales sur le territoire du bien et pour des solutions alternatives destinées à atténuer les impacts, en termes de caractère et de volume, des nouvelles constructions, des surélévations ou transformations de bâtiments historiques,

d)  mettre rigoureusement en application des mesures réglementaires dans la zone tampon, en envisageant la définition d’une zone de protection plus vaste pour le cadre général du bien afin d’éviter toute nouvelle détérioration de ses qualités visuelles et d’améliorer sa protection,

e)  poursuivre le travail du Comité d’examen technique sur les projets d’intervention et mettre en application des mesures de contrôle de la planification et des procédures claires en matière d’adoption des projets,

f)  envisager l’intégration de l’approche sur les « paysages urbains historiques » dans l’élaboration/mise à jour des outils de planification pour le bien, sa zone tampon et son cadre général ;

5.  Prie aussi instamment l’État partie de mettre en place un moratoire sur toute nouvelle construction, surélévation et transformation inappropriée de bâtiments historiques dans le périmètre du bien ;

6.  Demande à l’État partie, conformément au paragraphe 172 des Orientations, de continuer d’informer le Centre du patrimoine mondial des projets envisagés dans la zone tampon et le cadre général du bien et de soumettre les détails techniques, y compris les évaluations d’impact patrimonial, des projets en cours d’examen pour adoption ;

7.  Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2016, un rapport, incluant un résumé exécutif d’une page, sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points évoqués ci-dessus, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 40e session en 2016.

Année du rapport : 2014
Azerbaïdjan
Date d'inscription : 2000
Catégorie : Culturel
Critères : (iv)
Liste en péril (dates) : 2003-2009
Documents examinés par le Comité
Rapport de lʼÉtat partie sur lʼétat de conservation
Rapport (2014) .pdf
arrow_circle_right 38COM (2014)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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