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Parc de la zone humide d’iSimangaliso

Afrique du Sud
Facteurs affectant le bien en 2003*
  • Modification du régime des sols
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

Manque de coordination des institutions

complémentaires :

Conflit autour de l’utilisation du sol 

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2003
Demandes approuvées : 1 (de 2003-2003)
Montant total approuvé : 20 000 dollars E.U.
2003 Greater St. Lucia (Approuvé)   20 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2003**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2003

Le Centre du patrimoine mondial a reçu des informations de diverses parties prenantes et organisations, notamment d’associations, de groupes de sauvegarde de la nature comme la Wildlife and Environment Society, de groupes d’utilisateurs et d’ONG qui s’inquiètent de rumeurs faisant état de « nouvelles constructions à l’intérieur du Parc de la zone humide de Sainte-Lucie, de l’expansion et de l’intensification du conflit autour de l’utilisation du sol entre les groupes de population. »

Ces informations insistent sur le fait que : aucune étude d’évaluation d’impact sur l’environnement n’a été effectuée ou demandée pour les nouveaux aménagements qui seraient en cours dans des zones écologiquement fragiles du parc ; aucune étude de marché ne vient étayer la proposition de construire quelque 6 000-7 000 lits d’hôtel dans le parc ; l’infrastructure nécessitée par ces aménagements n’est pas viable sur le plan commercial ; de nombreux groupes de population n’ont pas été informés de ces initiatives ; la fauconnerie est pratiquée sur le site et dans les environs.

Les courriers adressés au Centre font état d’un conflit autour de la gestion du site, conflit qui serait entrain de s’amplifier et qui résulterait de plusieurs plaintes et d’une totale rupture de communication entre les parties prenantes, ainsi que d’une certaine forme d’occupation illégale du parc. Les courriers font également état de besoins de formation professionnelle pour promouvoir d’autres moyens de subsistance, proposent des négociations et des solutions de rechange viables pour atténuer les conséquences de la situation actuelle sur le site.

Le Centre a reçu le 6 février 2003 une lettre de la Direction du Parc de la zone humide de Sainte-Lucie avec copie d’un courrier adressé par le ministre sud-africain des Affaires Environnementales et du Tourisme à l’ambassadeur d’Afrique du Sud en France et délégué permanent auprès de l’UNESCO. Le ministre indique qu’un service spécial a été créé pour s’occuper de la gestion de Sainte-Lucie, afin que les obligations de la Convention du patrimoine mondial soient respectées et que les objectifs du parc, tels que définis dans la loi n° 49 de 1999 relative à la Convention du patrimoine mondial, soient atteints. 

Décisions adoptées par le Comité en 2003
27 COM 7B.6
Parc de la zone humide de Sainte-Lucie (Afrique du Sud)

Le Comité du patrimoine mondial [3],

1. Prenant note de l'urgence de rétablir la coopération et la confiance entre les parties prenantes pour une conservation et une gestion efficaces du Parc national de la zone humide de Sainte-Lucie,

2. Exprime sa plus vive inquiétude à propos des conséquences potentielles des prétendus aménagements sur le site et l'absence de plan d'évaluation globale d'impact sur l'environnement ;

3. Encourage la promotion de nouvelles compétences professionnelles comme le tourisme au sein des populations locales, en vue d'une meilleure gestion du site ;

4. Demande à l'État partie de fournir un rapport sur ces questions d'ici le 1er février 2004, afin que le Comité du patrimoine mondial puisse examiner l'état de conservation du bien à sa 28e session, en 2004.

[3] Décision adoptée sans discussion

Projet de décision : 27 COM 7 (b) 6

Le Comité du patrimoine mondial,

1. Prenant note de l’urgence de rétablir la coopération et la confiance entre les parties prenantes pour une conservation et une gestion efficaces du Parc national de la zone humide de Sainte-Lucie,

2. Exprime sa plus vive inquiétude à propos des conséquences que pourraient avoir sur le site les prétendus aménagements et l’absence de plan d’évaluation globale d’impact sur l’environnement ;

3. Encourage la promotion de nouvelles compétences professionnelles comme le tourisme au sein des populations locales, en vue d’une meilleure gestion du site ;

4. Demande à l’Etat partie de fournir un rapport sur ces questions d’ici le 1er février 2004. 

Année du rapport : 2003
Afrique du Sud
Date d'inscription : 1999
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(ix)(x)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 27COM (2003)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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