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Isole Eolie (Îles Eoliennes)

Italie
Facteurs affectant le bien en 2001*
  • Système de gestion/plan de gestion
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2001
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2001**
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2001

L’UICN a reçu des rapports des poursuites judiciaires engagées pour s’opposer à la mise en œuvre du Plan paysager d’aménagement du territoire pour les Iles éoliennes. Ce plan (Piano Paesistico delle Isole Eolie) a été établi par le Supérintendant à la Culture et à l’Environnement au nom de la région Sicile qui est totalement responsable de la gestion du site du patrimoine mondial. Le plan couvre la totalité des sept îles. 

 

Les objectifs essentiels du Plan sont  les suivants :

·  Préserver l’état naturel des éléments volcaniques, des structures et des zones côtières ;

·  Etablir des règles et des critères clairs pour orienter les interventions humaines pour ce qui est du paysage des îles.

 

On a appris que les maires de deux des quatre communes des îles – Lipari et  Leni – sont opposées au Plan et ont demandé au tribunal de statuer en faveur de l’annulation du Plan. Un groupe d’ONG – dont Italia Nostra, l’Associazione Prostromboli, le WWF et  Legambiente – défend le plan au tribunal. La date limite des communications est le 14 novembre 2001 et la décision du tribunal est attendue le 4 décembre 2001. En s’opposant au Plan, le maire de Lipari a déclaré que « les limitations prévues – aux activités agricoles, touristiques, économiques et productives, aux remaniements des bâtiments actuels ; l’interdiction de nouvelles constructions dans les zones agricoles ; l’interdiction de construire de nouvelles routes et d’élargir les sentiers piétonniers actuels – vont toutes nuire à l’économie générale des Iles. » 

 

Le Plan sera géré par le bureau régional du Supérintendant à la Culture et à l’Environnement de Messine qui approuvera ou refusera toute modification du territoire selon les règles énoncées dans ledit Plan. Ce Plan est le seul qui existe pour les Iles et il répond aux conditions fixées pour les sites du patrimoine mondial.

 

Si ce Plan ne devait pas être mis en œuvre, il est prévu que les règles concernant la conservation, les nouvelles constructions et les activités humaines générales sur les Iles seront décidées au cas par cas par les différents conseils municipaux. Selon le communiqué d’Italia Nostra, ces conseils municipaux ont indiqué leur intention de multiplier au moins par quatre le niveau actuel d’hébergement touristique. L’UICN note les mesures prises par Italia Nostra pour appuyer ce Plan paysager d’aménagement du territoire, qui est particulièrement important étant donné sa portée en tant que seul plan (potentiel) régissant le site du patrimoine mondial. L’UICN note cependant que lors de l’inscription, l’Etat partie a déclaré qu’il s’engageait à préparer un plan de gestion séparé pour le site du patrimoine mondial, à intégrer dans le Plan paysager d’aménagement du territoire.

Décisions adoptées par le Comité en 2001
25 COM VIII
Rapports sur l'état de conservation de biens naturels inscrits dont le Comité a pris note

Rapports sur l'état de conservation de biens naturels inscrits sur la Liste du patrimoine mondial dont le Comité a pris note

La Grande Barrière (Australie)

Ile Fraser (Australie)

Les Sundarbans (Bangladesh)

Forêt Belovezhskaya Pushcha / Bialowieza (Bélarus et Pologne)

Parc national du Gros-Morne (Canada)

Pac national Nahanni (Canada)

Parc national de Los Katios (Colombie)

Grottes du karst aggtelek et du karst slovaque (Hongrie et Slovaquie)

Le Comité a noté que les questions soulevées concernaient exclusivement la partie slovaque de ce site transfrontalier.

Parc national des Sundarbans (Inde)

Le Délégué de l'Inde a informé le Comité qu'il n'y a pas de projet de construction de voies navigables prévu ou risquant d'avoir un impact quelconque sur le site.

Parc national de Kaziranga (Inde)

Parc national de Komodo (Indonésie)

Parc national de Lorentz (Indonésie)

L'Observateur de l'Indonésie a remercié les autorités australiennes de leur assistance financière. Il a informé le Comité qu'il serait difficile de respecter la date limite du 1er février et qu'un rapport pourrait être présenté fin mars 2002.

Isole Eolie (Iles Eoliennes) (Italie)

L'Observatrice de l'Italie a confirmé qu'il y avait eu une décision de justice le 4 décembre 2001, qui n'était pas encore publique, mais qu'elle serait disponible prochainement. Elle a informé le Comité qu'il serait difficile de respecter la date limite du 1er février et qu'un rapport pourrait être fourni vers la fin du mois de mars 2002.

Parc national du Gunung Mulu (Malaisie)

Parc national du Banc d'Arguin (Mauritanie)

Le Délégué de l'Egypte a attiré l'attention du Comité sur l'importance de protéger les zones humides qui servent de haltes aux oiseaux migrateurs le long de leurs itinéraires. Il a suggéré que le Centre du patrimoine mondial dispose d'un plan définissant les zones humides importantes pour les oiseaux et qu'il utilise ces informations pour créer des sites « satellites » du patrimoine mondial. Le représentant de l'UICN a évoqué la coopération entre le Centre du patrimoine mondial et la Convention de Ramsar et BirdLife International pour protéger les zones humides. Il a également souligné l'importance des aires qui entourent les aires classées au patrimoine mondial et les liens avec le Programme sur l'Homme et la biosphère pour la protection des sites. Le Secrétariat a donné des détails sur les discussions en cours avec le Secrétariat de la Convention des Espèces Migratrices pour établir un mémorandum d'accord entre ces deux Conventions.

Sian Ka'an (Mexique) 

La Déléguée du Mexique a indiqué que la confirmation du Plan écologique d'utilisation des terres en est actuellement à sa phase finale et elle a donc demandé que la date limite de remise du rapport au Bureau soit fixée au 15 mai 2002 pour examen par la vingt-sixième session du Comité en juin.

Parc national de Royal Chitwan (Népal)

Caucase de l'Ouest (Fédération de Russie)

Montagnes de l'Altaï (Fédération de Russie)

Parc national de Doñana (Espagne)

Réserve forestière de Sinharaja (Sri Lanka)

Baie d'Ha Long (Viet Nam)

Chaussée des Géants et sa côte (Royaume-Uni)

Ile de St Kilda (Royaume-Uni)

Parc national de Serengeti (République-Unie de Tanzanie)

Parc national des Great Smoky Mountains (États-Unis d'Amérique)

Parc national Canaima (Venezuela)

 

Le Bureau pourrait souhaiter adopter la décision suivante :

« Le Bureau exprime sa préoccupation à l’Etat partie devant l’opposition des autorités locales au Plan paysager d’aménagement du territoire, observant que l’inscription du site était partiellement fondée sur l’existence de ce Plan. Le Bureau demande à l’Etat partie de fournir des informations sur les implications de l’action en justice pour la préparation d’un plan de gestion pour le site du patrimoine mondial. Il demande également qu’on lui fournisse une mise à jour sur : l’avancement de l’élaboration du plan de gestion ; les mesures de protection et d’éducation/interprétation entreprises pour le site, et les projets de plans d’aménagement, en particulier concernant le tourisme sur les Iles, comment un tel développement du tourisme peut affecter le site du patrimoine mondial et comment traiter cette question  dans le cadre du Plan paysager d’aménagement du territoire et du plan de gestion. Le Bureau demande que ces informations soient fournies avant le 1er février 2002, pour étude par la vingt-sixième session du Bureau. »

Année du rapport : 2001
Italie
Date d'inscription : 2000
Catégorie : Naturel
Critères : (viii)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 25COM (2001)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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