Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Tropiques humides de Queensland

Australie
Facteurs affectant le bien en 2000*
  • Autres modifications du climat
  • Espèces envahissantes/exotiques terrestres
  • Exploitation hydraulique
  • Infrastructures de transport de surface
  • Installations d’interprétation pour les visiteurs
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
  • Manque de financements (problème résolu);
  • Processus de planning retardé (problème résolu);
  • Projet de développement hydroélectrique (problème résolu);
  • Nécessité d'une évaluation globale des questions relatives au site et d'un plan de conservation 
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 2000
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 2000**

début 1992: mission UICN 

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 2000

L'ACIUCN a terminé son rapport intitulé "Etat, gestion et menaces" concernant l'aire de patrimoine mondial des Tropiques humides de Queensland (cf. WHC-2000/CONF.203/INF.6) et elle a dégagé un certain nombre de recommandations. Le rapport a été constitué en plusieurs mois et a été finalement adopté par l'ACIUCN à sa quarante-deuxième réunion ordinaire les 6 et 7 septembre 2000. L'Etat partie a étroitement collaboré à la rédaction de ce rapport avec d'autres membres de l'ACIUCN.

Le rapport d'ensemble fournit une évaluation globale des questions relatives aux Tropiques humides de Queensland et il présente 19 recommandations. Comme cela a été le cas pour les aires australiennes de patrimoine mondial de la Grande Barrière et de la Baie Shark, l'ACIUCN a entrepris une analyse groupée des 19 recommandations en consultation avec les membres du groupe de travail et de l'ACIUCN. Cette analyse a défini quatre domaines d'action prioritaires ou "Recommandations ciblées".

 

1. Appui à la gestion de l'aire de patrimoine mondial des Tropiques humides de Queensland (Recommandations 13 et 19 du Rapport de l' ACIUCN)

L'aire de patrimoine mondial des Tropiques humides de Queensland a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en septembre 1988. Elle subit des pressions nombreuses et variables et des interactions de l'utilisation humaine qui peuvent avoir des conséquences sur ses écosystèmes complexes et encore mal connus. Le premier plan de gestion des Tropiques humides n'a été achevé qu'en mai 1998. La mise en œuvre de ce plan exige un engagement permanent de compétences spécialisées et de ressources.

L'ACIUCN recommande que les Gouvernements du Commonwealth et du Queensland s'engagent dans une stratégie – y compris dans un accord intergouvernemental révisé comprenant un nouvel accord financier – qui prévoira et maintiendra des ressources appropriées permettant une mise en œuvre totale du plan de gestion et du plan stratégique 1998-2003 des Tropiques humides. Cela devrait être fait en tenant particulièrement compte des points suivants : gestion sur le terrain, éducation, établissement de partenariats, recherche, suivi, fourniture et entretien d'installations et capacité d'analyse et de planification stratégiques selon les exigences de l'étude du plan en 2003.

 

2. Gestion des espèces indigènes et introduites (Recommandations 2, 3, 4, 10, 17 et 18 du Rapport de l' ACIUCN)

On connaît mal les besoins et les meilleurs régimes de gestion de nombreuses espèces végétales et animales indigènes. Etablir de bonnes stratégies de gestion des incendies et mieux connaître les facteurs responsables du déclin de plusieurs espèces de grenouilles figurent parmi les questions dont il faut se soucier. Il faut aussi aborder les problèmes causés par les espèces végétales et animales exotiques introduites dans des buts agricoles ou domestiques et qui sont maintenant devenues nuisibles, sauvages ou envahissantes et menacent les communautés de flore et de faune indigènes.

L'ACIUCN recommande de faire des efforts importants dans le domaine de la recherche, de l'éducation, de l'établissement de partenariats et de la planification pour traiter les questions de protection de la végétation indigène, gestion des incendies, contrôle des espèces sauvages et exotiques présentes et gestion de l'introduction d'espèces, afin de limiter au maximum les risques d'impacts sur la flore et la faune indigènes et définir et traiter les menaces qui pèsent sur les espèces indigènes sensibles.

 

3. Gestion de l'utilisation du sol et des impacts humains à l'intérieur et à l'extérieur des limites de l'aire de patrimoine mondial des Tropiques humides de Queensland (Recommandations 5, 6, 7, 8, 9, 11, 12 et 15 du Rapport de l' ACIUCN)

La protection à long terme de l'aire de patrimoine mondial des Tropiques humides de Queensland et de ses valeurs associées dépend de la façon dont on pourra contenir et limiter au maximum les impacts de l'utilisation et de l'activités humaines sur la flore, la faune et les processus écologiques indigènes. La fourniture de services pour l'utilisation et l'accès humains peuvent avoir d'importants impacts nuisibles. On peut s'inquiéter du potentiel de dommage écologique dans le périmètre de l'aire dû à la création de routes, la fourniture d'électricité, l'extraction de l'eau, l'aménagement d'installations touristiques et les effets des changements climatiques et du réchauffement de la planète. On peut aussi s'inquiéter qu'une mauvaise gestion des terres et des espèces cultivées dans la région – mais à l'extérieur de l'aire de patrimoine mondial – ne puisse entraîner des impacts nuisibles dans le périmètre des Tropiques humides de Queensland et de la Grande Barrière adjacente.

L'ACIUCN recommande que la gestion de l'utilisation du sol et la fourniture de services pour des aménagements résidentiels, urbains, industriels et touristiques fassent l'objet d'évaluations environnementales complètes, d'une atténuation au maximum des impacts et d'un suivi, en tenant compte des implications des changements climatiques. Il faudrait exiger les plans de tels aménagements pour éviter et traiter la fragmentation de l'habitat des espèces indigènes en utilisant toutes les mesures possibles, dont l'acquisition stratégique de terres.

De plus, l'ACIUC rappelle les mesures adoptées à de précédentes réunions demandant le rejet des projets de construction du barrage de Tully Millstream et l'extension du réseau électrique au nord du fleuve Daintree ; une étude de la position de l'ACIUCN sur le réseau électrique au nord du fleuve Daintree pourrait cependant s'avérer utile lorsque l'Etude sur l'avenir de Daintry (qui tente d'assurer un avenir durable à la région côtière de Daintree) sera finalisée.

 

4. Questions stratégiques pour la gestion future (Recommandations 1, 14 et 16 du Rapport de l' ACIUCN)

Le Plan stratégique actuel couvre la période 1998-2003 et reconnaît la nécessité de revoir les limites de l'aire de patrimoine mondial des Tropiques humides de Queensland. Le principal objectif d'une telle étude devrait être d'améliorer l'intégrité de l'aire de patrimoine mondial. L'inscription de cette aire sur la Liste du patrimoine mondial a permis d'en faire mieux comprendre les valeurs culturelles et la nécessité de faire davantage participer les autochtones à sa gestion ; les facteurs affectant l'intégrité des limites pour plusieurs espèces différentes ont également été reconnus.

L'ACIUCN recommande que :

·         les valeurs culturelles que présente l'aire pour les autochtones bénéficient d'une documentation officielle et que les autochtones soient davantage impliqués dans la gestion négociée avec les propriétaires traditionnels et leurs représentants ;

·         l'aire soit de nouveau présentée pour inscription au patrimoine mondial pour ses valeurs culturelles et pour prendre en compte toutes modifications des limites en vue d'une meilleure intégrité qui pourraient résulter de l'étude des limites;

·         au moins un membre du Bureau de l'organisme de gestion des Tropiques humides soit une personne considérée comme spécialiste par le mouvement de préservation de la nature.

 

Dans sa lettre du 15 septembre 2000, l'Etat partie a informé le Centre qu'il travaillait en étroite collaboration avec l'ACIUCN à la rédaction du rapport sur les Tropiques humides et qu'il communiquerait, en consultation avec l'organisme de gestion des Tropiques humides, lors de la vingt-quatrième session extraordinaire du Bureau, les mesures prises pour mettre en œuvre les recommandations ciblées élaborées dans le cadre du processus de l'ACIUCN.

Décisions adoptées par le Comité en 2000
24 BUR IV.B.22
Etat de conservation

Biens du patrimoine mondial naturel d’Australie

Le Bureau a noté que les rapports d’avancement sur la Grande Barrière et les Tropiques humides de Queensland seraient examinés à sa vingt-quatrième session extraordinaire.

24 COM VIII.24
Biens du patrimoine mondial naturel d'Australie

VIII.24 Biens du patrimoine mondial naturel d'Australie

Baie Shark, Australie occidentale

La Grande Barrière

Le Secrétariat a informé le Comité qu'il avait reçu le 28 novembre 2000 une lettre des autorités australiennes sur l'échouage récent d'un navire et qu'un rapport serait présenté à la vingt-cinquième session du Bureau du patrimoine mondial en 2001.

Réserves des forêts ombrophiles centre-orientales de l'Australie

Tropiques humides de Queensland

Le Bureau,à partirdes conseils prodigués par l'Etat partie à sa vingt-quatrième session extraordinaire, pourrait souhaiter prendre les décisions appropriées et faire des recommandations pour examen par l'Etat partie, les organismes consultatifs et le Centre.

Année du rapport : 2000
Australie
Date d'inscription : 1988
Catégorie : Naturel
Critères : (vii)(viii)(ix)(x)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top