Missions jésuites des Guaranis : San Ignacio Mini, Santa Ana, Nuestra Señora de Loreto et Santa Maria Mayor (Argentine), ruines de Sao Miguel das Missoes (Brésil)
Facteurs affectant le bien en 1999*
- Système de gestion/plan de gestion
- Zones industrielles
- Autres menaces :
Environnement naturel agressif
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents
- Environnement naturel agressif
- Nécessité d'une coopération sous-régionale accrue
Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1999
Montant total approuvé : 30 000 dollars E.U.
1988 | Financial contribution to the inventory of the ... (Approuvé) | 10 000 dollars E.U. |
1988 | Financial contribution to the conservation of the ... (Approuvé) | 20 000 dollars E.U. |
Missions sur le bien jusqu'en 1999**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1999
Résumé des précédentes délibérations : Un rapport sur l’état de conservation des Missions jésuites a été étudié par le Comité à sa dix-septième session (paragraphe X.4 du rapport)
Nouvelles informations : En janvier 1999, le Centre du patrimoine mondial a reçu des informations sur la construction d'une installation industrielle près de la Mission jésuite de Santa Ana. En réponse, la Commission nationale des Musées, Monuments et Sites historiques a indiqué que : (1) l'installation industrielle est située à 700 mètres de la place centrale de la mission et en est séparée par une zone de protection de 170 hectares de végétation dense et cela n'affecte pas les valeurs de la mission ; et (2) la construction de l'installation industrielle a abouti à la mise au point d'un plan d'accès à la mission plus adapté.
Action requise
Le Bureau prend note des informations fournies par l’Etat partie et demande aux autorités de présenter, avant le 15 septembre 1999, pour étude ultérieure et examen possible par le Comité du patrimoine mondial, un plan détaillé et une documentation photographique de la Mission de Santa Ana et de ses environs, comprenant l'emplacement de l'usine ainsi que l'accès actuel et prévu.
Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1999
Résumé des précédents débats :
Vingt-troisième session du Bureau – paragraphe IV.51.
Nouvelles informations : Le Secrétariat a reçu un rapport des autorités argentines daté du 20 septembre 1999 sur la construction d’une installation industrielle dans le village de Santa Ana. Il est indiqué que cette installation est située à 700 mètres des ruines de la Mission jésuite d’où elle n’est pas visible. Il est prévu une nouvelle route d’accès à la mission qui améliorera la sécurité des visiteurs, remettra en service l’accès historique au site et évitera que les visiteurs ne soient directement confrontés à l’installation industrielle. Un membre du personnel du Centre, au cours d’une mission en Argentine en septembre 1999, a pu observer la situation sur place et confirmer les informations fournies par les autorités.
Résumé des interventions
Décisions adoptées par le Comité en 1999
23 BUR IV.B.51
Missions jésuites des Guaranis (Argentine et Brésil) : Mission jésuite de Santa Ana (Argentine)
Le Bureau a pris note des informations fournies par la Commission nationale des musées, des monuments et des sites indiquant que : (1) une installation industrielle était prévue à 700 mètres de la place centrale de la mission, que les deux seraient séparées par une zone de protection de 170 hectares de végétation dense et que cela n'affecterait pas les valeurs de la mission ; et (2) le plan de l'installation industrielle a abouti à la mise au point d'un nouveau plan d'accès à la mission, mieux adapté.
Le Bureau a demandé aux autorités de présenter avant le 15 septembre 1999, pour étude complémentaire et examen possible par le Comité du patrimoine mondial, un plan détaillé et une documentation photographique sur la Mission de Santa Ana et ses alentours, y compris l’emplacement de l’installation industrielle ainsi que l’accès actuel et prévu.
L’observateur de l’Argentine a confirmé que la question est à l’étude et qu’un rapport sera présenté sur demande.
23 COM X.B.46
Rapports sur l’état de conservation de biens culturels dont le Comité a pris note
X.46 Le Comité a pris note des décisions de la vingttroisième session extraordinaire du Bureau telles qu'elles figurent dans le Rapport de la session du Bureau (document de travail WHC-99/CONF.209/6) et incluses en Annexe VIII de ce rapport sur les biens suivants :
Missions jésuites des Guaranis (Argentine et Brésil)
Mission jésuite de Santa Ana (Argentine)
Palais du Potala, Lhasa (Chine)
Ville de Quito (Equateur)
Le Délégué de l'Equateur a informé le Comité que le volcan La Pichincha avait eu des éruptions le 5 octobre et le 26 novembre 1999 et que l'Institut national pour le patrimoine culturel (INPC) et la Municipalité de Quito avaient pris des mesures préventives pour protéger la population et les monuments.
Centre historique (vieille ville) de Tallin (Estonie)
Mont-Saint-Michel et sa Baie (France)
Trèves - Monuments romains, cathédrale et église Notre- Dame (Allemagne)
Bâtiments traditionnels Asante (Ghana)
Eglises et couvents de Goa (Inde)
Luang Prabang (Laos)
Ile de Mozambique (Mozambique)
Lumbini, lieu de naissance du Bouddha (Népal)
L'observateur du gouvernement népalais de Sa Majesté a assuré le Comité que la conservation du Temple de Maya Devi serait entreprise conformément aux normes internationales de conservation prescrites par la Convention du patrimoine mondial. Il a informé le Comité que le gouvernement népalais de Sa Majesté serait heureux de recevoir les suggestions d'experts de l'UNESCO concernant l'avant-projet conceptuel des travaux de conservation du Temple de Maya Devi, car ces avis fourniraient des orientations pour élaborer les détails du projet en préparation. L'observateur a assuré le Comité que les projets des travaux du Temple de Maya Devi, une fois achevés, seraient transmis à l'UNESCO, comme l'a assuré le Gouvernement népalais de Sa Majesté. L'observateur a informé le Comité qu'une demande de coopération technique en vue de l'organisation d'une réunion technique internationale pour débattre de l'avant-projet de conservation, restauration et présentation du Temple de Maya Devi serait présentée, conformément à la demande du Bureau à sa vingt-troisième session.
Site archéologique de Chavin (Pérou)
Ville de Cuzco (Pérou)
Rizières en terrasses des cordillères des Philippines (Philippines)
L'observateur des Philippines a assuré le Comité que le plan de développement intégré à long terme du site, comprenant un plan de développement touristique du site, serait soumis en temps voulu à l'UNESCO, de préférence avant le 15 septembre 2000. Afin de s'assurer du maintien de l'authenticité et de la conservation durable de ce site fragile, l'observateur a déclaré que son gouvernement accepterait l'offre généreuse du Comité de fournir une expertise technique au titre du Fonds du patrimoine mondial.
Camp de concentration d'Auschwitz (Pologne)
Grotte de Sokkuram et temple de Pulgulksa (République de Corée)
Alhambra, Generalife et Albaicin, Grenade (Espagne)
Zones historiques d'Istanbul (Turquie)
L'observatrice de la Turquie a remercié le Comité de la sympathie exprimée aux victimes du tremblement de terre de cette année et elle a déclaré qu'Istanbul est le seul des neuf sites turcs du patrimoine mondial situé dans la région touchée par le tremblement de terre d'août 1999. Bien qu'il faille un certain temps pour évaluer les dommages, les premières estimations ont révélé des fissures mineures dans plusieurs monuments historiques, dont Sainte-Sophie et quatre musées. On a cependant constaté plusieurs grosses fissures au Musée archéologique d'Istanbul, au laboratoire de conservation installé dans un monument historique, dans deux bâtiments historiques abritant des bibliothèques, dans plus de dix tombes, ainsi que dans les remparts de la ville. Le Comité a été informé que les bureaux régionaux du ministère turc de la Culture ne lui ont pas encore communiqué l'importance de l'impact du second tremblement de terre (novembre 1999) sur les sites du patrimoine mondial. L'observatrice a déclaré qu'un rapport détaillé serait présenté au Comité dès son achèvement.
S'agissant du plan de conservation urbaine de la péninsule historique d'Istanbul, l'observatrice a informé le Comité que le plan au 1/5000e venait d'être achevé et présenté au Conseil du Grand Istanbul et après approbation sera transmis pour adoption au Conseil régional de conservation. Après avoir été officiellement approuvé, un plan au 1/1000e sera préparé pour les municipalité de Fatih et d'Eminonu. De plus, le plan de conservation détaillé au 1/500e du district de Zeyrek, établi par l'Université technique d'Istanbul et cofinancé par le Fonds du patrimoine mondial est presque achevé et sera présenté à la municipalité de Fatih pour approbation. L'observatrice a remercié le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO d'avoir mobilisé l'appui international pour la conservation du patrimoine urbain d'Istanbul et, à cet égard, s'est déclarée particulièrement satisfaite de l'aide financière octroyée par la Commission européenne et le gouvernement français.
L'observatrice a conclu son exposé en déclarant que les activités de réhabilitation dues au tremblement de terre avaient entraîné de sévères coupures dans le budget de l'Etat, et notamment celui du ministère de la Culture. Bien que l'on poursuive les projets de conservation avec les municipalités d'Istanbul, aucun développement du travail ou des activités complémentaires ne sera possible en l'an 2000.
La Déléguée de la Grèce a demandé au Comité de fournir un soutien à la Turquie pour la réhabilitation des zones touchées par le tremblement de terre et, à cet égard, a rappelé sa déclaration à la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau concernant la nécessité d'établir des priorités dans l'octroi du soutien international, étant donné l'étendue des besoins en matière de conservation de l'aire de patrimoine mondial d'Istanbul. Le Président, à titre personnel, a déclaré que l'esprit de collaboration et de solidarité témoigné par la Grèce en faveur de la Turquie rejoignait celui de la Convention du patrimoine mondial.
Le Bureau pourrait souhaiter adopter le texte suivant et le transmettre au Comité pour qu’il en prenne note :
« Le Bureau prend note des informations fournies par les autorités argentines sur la construction d’une installation industrielle dans le village de Santa Ana. Il conclut que cette installation n’a pas d’impact visuel sur le site du patrimoine mondial et que la nouvelle route d’accès aux missions qui est prévue améliorera la présentation du site. »
Exports
* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).
** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.