Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

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Île de St Kilda

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Facteurs affectant le bien en 1999*
  • Pétrole/gaz
  • Système de gestion/plan de gestion
Facteurs* affectant le bien identifiés dans les rapports précédents

 Projet de prospection et de production pétrolières et risque de marée noire

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1999
Demandes approuvées : 0
Montant total approuvé : 0 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1999**
Information présentée au Bureau du Comité du patrimoine mondial en 1999

Résumé des précédentes délibérations : Le Bureau, à sa vingt-deuxième session extraordinaire (novembre 1998) a été informé que le Centre avait transmis à l'UICN pour étude le rapport préparé par Greenpeace Inernational intitulé "Le site du patrimoine mondial de St. Kilda menacé par un projet de prospection et de production pétrolières à la frontière de l'Atlantique". Ce rapport avait fait sérieusement craindre des impacts potentiels sur le site, en particulier en cas de déversement possible de pétrole qui pourrait résulter de l'utilisation de production flottante, stockage et installations de dégagement (FPSO). Il existe d'importantes menaces associées à la pollution provenant des sous-produits de la prospection pétrolière et des activités de forage. L'UICN avait informé le Centre que l'Etat partie envisage actuellement de créer une aire spéciale de conservation pour les mers de l'archipel de St. Kilda, conformément à la Directive de l'Union européenne sur les habitats et les espèces. L'UICN s'était félicitée de cette initiative et avait exprimé l'espoir que cela aboutirait finalement à l'extension du site du patrimoine mondial pour inclure les mers de l'archipel de St. Kilda. L'observateur du Royaume-Uni a informé le Bureau que son gouvernement préparait une réponse détaillée aux questions soulevées. Toute autorisation fait l'objet d'une étude complète coordonnée par Scottish Heritage. La décision concernant les blocs offerts pour l'exploitation pétrolière a été approuvée par le Comité conjoint pour la conservation de la nature qui a coordonné sa réponse avec Scottish Nature. Le Bureau a invité l'Etat partie à prendre toutes les mesures possibles pour protéger St. Kilda de conséquences préjudiciables potentielles de prospection et de production pétrolières à la frontière de l'Atlantique et à consulter tous les Etats parties intéressés avant de commencer de telles activités. Le Bureau s'est félicité de l'initiative de l'Etat partie d'étendre les limites du site pour inclure les mers de l'archipel de St. Kilda.

Nouvelles informations : Le Bureau écossais du département de l'Agriculture, de l'Environnement et des Pêcheries, par lettre du 12 avril 1999, a informé le Centre des réponses des autorités concernant les menaces dues au projet de prospection et d'exploitation pétrolières à la frontière de l'Atlantique. Ces informations ont été transmises à l'UICN pour étude. Les autorités indiquent qu'elles sont satisfaites de la mise en œuvre de différentes procédures d'autorisations de prospection de pétrole et de gaz et que les risques sont minimes. Elles sont fermement convaincues qu'il n'y a pas de raison d'inscrire St. Kilda sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

L'UICN a toutefois informé le Centre que les nouvelles informations qu'elle a reçues depuis la fin de la dernière session du Comité (Kyoto, 1998) font état d'une augmentation des menaces qui pèsent sur ce site. Plus de 150 blocs sont maintenant dotés d'une autorisation de prospection pétrolière, dont un qui est situé à 120 km de St. Kilda. On continue à réaliser des tests sismisques sur des centaines de milliers de kilomètres carrés de la frontière de l'Atlantique, sans s'inquiéter de l'importance de cette zone pour les baleines et les dauphins ou des effets des perturbations acoustiques sur ces espèces. La frontière de l'Atlantique est le lieu le plus important du Royaume-Uni, et peut-être d'Europe, pour les grandes baleines et les dauphins et le risque d'effets négatifs des tests sismiques sur les cétacés est de plus en plus important. Un certain nombre d'ONG craignent que les mesures actuelles employées par le gouvernement britannique pour protéger l'environnement marin au large des côtes soient inadéquates. Malgré cela, il est maintenant prévu d'accélérer encore le processus d'approbation pour de nouvelles opérations pétrolières et de délivrer plus fréquemment de nouvelles autorisations. Les normes utilisées pour l'étude d'impact environnemental provoquent également une certaine préoccupation. L'environnement marin du Royaume-Uni a subi certaines des pires conséquences au monde des pollutions par les hydrocarbures ces dernières années. De nouvelles opérations pétrolières à la Frontière de l'Atlantique augmentent le potentiel de pollution. On s'attend à une augmentation significative du trafic des pétroliers avec le développement de nouveaux gisements pétrolifères. L'expérience passée montre que le transfert du pétrole d'un navire de forage à un pétrolier peut être un processus à haut risque en soi rendu encore plus difficile par les conditions météorologiques extrêmes que l'on rencontre dans ces parties de la Frontière de l'Atlantique. En cas de marée noire, il n'est pas du tout certain que la région soit capable de lutter efficacement contre ces risques. Le potentiel d'augmentation de la pollution par les hydrocarbures représente une sérieuse menace pour les oiseaux et la vie marine autour de St. Kilda et sur toute l'étendue de la Frontière de l'Atlantique. Les marées noires atteignant les côtes de St. Kilda affecteront les oiseaux nicheurs tandis que les pollutions au large des côtes pourraient avoir un impact sur les espèces qui viennent se nourrir dans cette région. La recherche récente a sérieusement mis en doute ce que l'on savait des conséquences d'une petite quantité seulement de composants liés aux hydrocarbures sur la vie marine, en montrant que même une partie par milliard avoir des effets sérieux. Les deux déversements accidentels d'hydrocarbures les plus graves dans les eaux britanniques se sont produits des côtés nord et sud de la Frontière de l'Atlantique. Selon les prévisions, le Royaume-Uni devrait subir des marées noires de cette ampleur tous les douze ans. La pollution quotidienne provenant de petits déversements d'hydrocarbures et de déchargements industriels qui ont pollué la Mer du Nord pourraient peu à peu avoir des effets sur St. Kilda et les eaux qui l'entourent de manière moins dramatique mais toutefois significative. Malgré le haut risque que font courir à ce site les projets d'aménagements, l'UICN n'a pas reçu la réponse détaillée dont l'observateur du Royaume-Uni disait qu'elle était en préparation durant la session du Comité (Kyoto, 1998). L'augmentation des menaces potentielles dues aux aménagements pétroliers au site du patrimoine mondial de St. Kilda et l'absence de réponse adéquate de l’Etat partie sur les questions préoccupantes a conduit l'UICN a suggérer que le Bureau envisage de déclarer St. Kilda bien du patrimoine mondial en péril.

Action requise

Le Bureau pourrait souhaiter étudier les nouvelles informations qui pourraient être disponibles lors de sa session et prendre les décisions appropriées à cet égard.

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1999

Résumé des précédents débats :

Vingt-deuxième session du Comité – paragraphe VII.27.

Vingt-troisième session ordinaire du Bureau – paragraphe IV.43.

 

Nouvelles informations : La vingt-deuxième session du Bureau a pris note des informations contradictoires concernant l’état de conservation de St. Kilda. En conséquence, il a proposé que l’Etat partie, en concertation avec le Centre et l’UICN, entame un processus de table ronde réunissant les parties concernées. Cette table ronde s’est tenue à Edimbourg le 24 septembre 1999, avec la participation d’un représentant de l’UICN/CMAP et du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO.

La question essentielle pour l’UICN à cette table ronde était de savoir si les risques menaçant le bien du patrimoine mondial existant étaient tels qu’il fallait inclure celui-ci sur la Liste du patrimoine mondial en péril. La limite du bien se trouve à la marque de la marée haute et, par conséquent, toutes les questions de pollution marine ont été étudiées dans le contexte de l’impact sur les oiseaux nicheurs de St. Kilda lorsqu’ils se trouvaient en mer, à la recherche de nourriture ou perchés, ou sur la nourriture dont ils dépendaient.

La stratégie de prospection et d’exploitation possible de la Frontière de l’Atlantique a été expliquée en détail lors de la table ronde, ainsi que les procédures de fourniture de conseils scientifiques sur les impacts environnementaux par le Comité conjoint de la conservation de la nature du Royaume-Uni (JNCC). Il a également été fourni des informations concernant les données sur lesquelles se fondaient ces conseils scientifiques.

Les éléments d’appréciation fournis lors de la table ronde ont traité des points suivants :

-                Propositions actuelles de forage de puits de prospection ;

-                Mesures générales concernant l’environnement dans l’octroi de licences ;

-                Planification préventive et réaction devant les déversement d’hydrocarbures ;

-                Etudes d’impact environnemental pour chaque puits de prospection et en cas d’aménagement ;

-                Estimation des risques de déversements d’hydrocarbures ;

-                Détails sur l’ampleur probable du trafic des pétroliers ;

-                Analyse des procédures suivies dans l’Evaluation des risques de déversements d’hydrocarbures ;

-                Répartition des facteurs influençant un impact potentiel de déversement d’hydrocarbures – en tenant compte de la nature des hydrocarbures, du vent, de la répartition et des populations d’oiseaux (espèce par espèce), la vie sur le rivage et sous la ligne de marée ;

-                Pour les oiseaux en mer, l’analyse de la base de données sur les oiseaux en mer (qui compte actuellement 2 millions de spécimens) est utilisée pour calculer un « index de vulnérabilité au large » pour chaque espèce et, à partir de cela, un « index de vulnérabilité par zone ». Tous deux sont disponibles pour chaque mois de l’année ; ils sont constamment revus et mis à jour à la lumière de nouveaux éléments d’appréciation. (Ils ne concernent, naturellement, pas uniquement St. Kilda) ; et

-                Une analyse des effets des techniques de prospection et de forage.

L’actuelle limite proposée de 25 milles nautiques de St. Kilda pour un développement pétrolier potentiel n’est pas gravée dans le marbre. C’est la meilleure estimation fondée sur les connaissances scientifiques actuelles. Il n’est pas possible de prédire exactement ce que réserve l’avenir de la prospection et des aménagements ; cela dépendra des futurs prix du pétrole et de l’intérêt dont témoigneront les compagnies pour la prospection. L’intérêt était assez faible l’année dernière mais cela augmente actuellement. Les derniers blocs ouverts pour la délivrance de licences forment un arc d’ouest en est à environ 200 milles au nord de St. Kilda. Si l’on découvrait d’importants gisements vers le nord de St. Kilda, cela s’avérerait sans doute économique de quitter la route des pétroliers pour le pipeline. Des gisements au sud sont plus probablement des gisements de gaz que de pétrole.

La table ronde a également débattu de la possibilité de dommages causés aux communautés intertidales et sous-marines autour de la côte de St. Kilda, bien qu’elles ne soient pas incluses dans le bien actuel. La table ronde a estimé que les communautés intertidales ne couraient pas de risque majeur d’être atteintes par des polluants pour plusieurs raisons :

-                la nature dispersée de tous les polluants lorsqu’ils finissent par atteindre la côte ;

-                le fait que les espèces adaptées aux conditions extrêmes de la zone intertidale de St. Kilda ont tendance à se protéger efficacement contre les corps étrangers ;

-                la rotation très rapide des spécimens et le grand réservoir de spécimens nageant librement aux stades larvaire et juvénile.

Etant donnée les informations issues du processus de table ronde, l’UICN ne recommande pas de placer actuellement ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Décisions adoptées par le Comité en 1999
23 BUR IV.B.43
Ile de St. Kilda (Royaume-Uni)

Le Bureau, à sa vingt-deuxième session extraordinaire, a été informé que le Centre avait transmis à l'UICN pour étude le rapport préparé par Greenpeace International intitulé "Le site du patrimoine mondial de St. Kilda menacé par un projet de prospection et de production pétrolières à la frontière de l'Atlantique". Ce rapport avait fait sérieusement craindre des impacts potentiels sur le site, en particulier en cas de déversement possible de pétrole qui pourrait résulter de l'utilisation de production flottante, stockage et installations de dégagement (FPSO). Il existe d'importantes menaces associées à la pollution provenant des sous-produits de la prospection pétrolière et des activités de forage. L'UICN avait informé le Centre que l'État partie envisage actuellement de créer une aire spéciale de conservation pour les mers de l'archipel de St. Kilda, conformément à la Directive de l'Union européenne sur les habitats et les espèces. L'UICN s'était félicitée de cette initiative et avait exprimé l'espoir que cela aboutirait finalement à l'extension du site du patrimoine mondial pour inclure les mers de l'archipel de St. Kilda. L'observateur du Royaume-Uni avait informé le Bureau que son gouvernement préparait une réponse détaillée aux questions soulevées. Toute autorisation ferait l'objet d'une étude complète coordonnée par Scottish Nature. La décision concernant les blocs offerts pour l'exploitation pétrolière a été approuvée par le Comité conjoint pour la conservation de la nature qui a coordonné sa réponse avec Scottish Nature. Le Bureau avait invité l'État partie à prendre toutes les mesures possibles pour protéger St. Kilda de conséquences préjudiciables potentielles de prospection et de production pétrolières à la frontière de l'Atlantique et à consulter tous les États parties intéressés avant de commencer de telles activités. Le Bureau s'était félicité de l'initiative de l'État partie d’étudier l’extension des limites du site pour inclure les mers de l'archipel de St. Kilda.

Le Bureau a noté que le Bureau écossais du département de l'Agriculture, de l'Environnement et des Pêcheries, avait informé le Centre des réponses des autorités concernant les menaces dues au projet de prospection et d'exploitation pétrolières à la frontière de l'Atlantique. Ces informations ont été transmises à l'UICN pour étude. Les autorités indiquent qu'elles sont satisfaites de la mise en œuvre de différentes procédures d'autorisations de prospection de pétrole et de gaz et que les risques sont minimes. Elles sont fermement convaincues qu'il n'y a pas de raison d'inscrire St. Kilda sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

L'UICN a informé le Bureau qu’elle avait reçu de nouvelles informations depuis la fin de la dernière session du Comité, qui font état d'une augmentation des menaces qui pèsent sur ce site. Ces informations indiquent que plus de 150 blocs sont maintenant dotés d'une autorisation de prospection pétrolière, dont un qui est situé à 120 km de St. Kilda. On continue à réaliser des tests sismisques sur des centaines de milliers de kilomètres carrés de la frontière de l'Atlantique, sans s'inquiéter de l'importance de cette zone pour les baleines et les dauphins ou des effets des perturbations acoustiques sur ces espèces. La frontière de l'Atlantique est le lieu le plus important du Royaume-Uni, et peut-être d'Europe, pour les grandes baleines et les dauphins et la menace d'effets négatifs des tests sismiques sur ces espèces est de plus en plus important. L’UICN a noté que l'environnement marin du Royaume-Uni a subi certains des pires incidents au monde des pollutions par les hydrocarbures ces dernières années. De nouvelles opérations pétrolières à la Frontière de l'Atlantique augmentent le potentiel de pollution. On s'attend à une augmentation significative du trafic des pétroliers avec le développement de nouveaux gisements pétrolifères. En cas de marée noire, il n'est pas du tout certain que la région soit capable de lutter efficacement contre ces risques. Le potentiel d'augmentation de la pollution par les hydrocarbures représente une sérieuse menace pour les oiseaux et la vie marine autour de St. Kilda et sur toute l'étendue de la Frontière de l'Atlantique. L’UICN a fait remarquer que les informations étaient contradictoires, qu’il fallait clarifier la situation et elle a suggéré la tenue d’une table ronde et d’attendre la tenue de cette table ronde pour délivrer de nouvelles autorisations.

L’observateur du Royaume-Uni a informé le Bureau que la réponse de son gouvernement avait été adressée au Centre le 12 avril 1999 et que l’UICN l’avait également reçue. Son gouvernement réfute toute suggestion d’une aggravation des menaces sur St. Kilda depuis la dernière réunion du Bureau. Il a insisté sur le fait qu’aucun autre site n’avait reçu d’autorisation de prospection pétrolière. Les autorisations accordées concernent 80 blocs (et non 150) et le bloc le plus proche de St. Kilda est situé à 70 km du site, le plus éloigné à 350 km. En fournissant des blocs pour des concessions pétrolières, le gouvernement a totalement pris en compte les points de vue du Joint Natural Conservation Committee (JNCC). Son gouvernement prendrait totalement en compte les exigences en matière d’environnement, de sécurité et d’exigences juridiques avant tout nouvelle évolution de la situation.

23 COM X.B.27
SOC : Ile de St. Kilda (Royaume-Uni)

X.27 Ile de St. Kilda (Royaume-Uni)

Le Comité a rappelé les rapports de la vingt-troisième session ordinaire et de la vingt-troisième session extraordinaire du Bureau sur l'état de conservation de ce bien et a adopté la décision suivante :

Le Comité a pris note qu'une table ronde sur l'état de conservation du site s'était tenue à Edimbourg le 24 septembre 1999 avec la participation d'un représentant de l'UICN/CMAP et du Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO.

L'UICN a souligné qu'elle ne recommandait pas de placer ce site sur la Liste du patrimoine mondial en péril.

Le Délégué du Portugal a mis l'accent sur les commentaires faits par les observateurs de la France à la session du Bureau, à savoir le problème du développement économique dans les sites maritimes. Il a souligné que cela s'appliquait à toutes les régions côtières en général. Une réunion technique pourrait être organisée sur les problèmes du tourisme et du développement économique des régions côtières et il a recommandé d'encourager la Commission Océanographique Internationale (COI) à engager un dialogue sur ces questions.

Suite à la discussion, le Comité a pris la décision suivante :

« Le Comité a pris note des résultats de la table ronde sur St. Kilda en septembre 1999. Le Comité a recommandé (1) d'étendre les limites de l'aire de patrimoine mondial pour inclure l'aire marine avoisinante et une zone tampon, comme le recommandait l'évaluation initiale de l'UICN en 1986 ; (2) de préparer un plan de gestion révisé. Le Comité a recommandé également que jusqu'à l'établissement d'un plan de gestion et l'estimation des risques encourus par les changements prévus qui pourraient affecter l'intégrité du site, on envisage la mise en place d'un moratoire sur les licences pétrolières situées plus près de St. Kilda que les licences déjà existantes. Le Comité a décidé de ne pas inclure le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril. »

L'observateur du Royaume Uni a informé le Comité que son gouvernement serait heureux de répondre à la demande du Comité.

Le Bureau pourrait souhaiter transmettre le rapport précité au Comité pour examen et recommander l’adoption du texte suivant :

« Le Comité prend note des résultats de la table ronde sur St. Kilda en septembre 1999. Le Comité recommande (1) d’étendre les limites de l’aire de patrimoine mondial pour inclure l’aire marine avoisinante et une zone tampon, comme le recommandait l’évaluation initiale de l’UICN en 1986 ; (2) de préparer un plan de gestion révisé. Le Comité recommande également que jusqu’à l’établissement d’un plan de gestion et l’estimation des risques encourus par les changements prévus qui pourraient affecter l’intégrité du site, on envisage la mise en place d’un moratoire sur les licences pétrolières situées plus près de St. Kilda que les licences déjà existantes. Le Comité décide de ne pas inclure le site sur la Liste du patrimoine mondial en péril. »

Année du rapport : 1999
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord
Date d'inscription : 1986
Catégorie : Mixte
Critères : (iii)(v)(vii)(ix)(x)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


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