Faites une recherche à travers les informations du Centre du patrimoine mondial.

i
ii
iii
iv
v
vi
vii
viii
ix
x

Ipogée de Ħal Saflieni

Malte
Facteurs affectant le bien en 1990*
  • Activités de gestion
  • Déchets solides
  • Eau (pluie/nappe phréatique)
  • Humidité relative
  • Micro-organismes
  • Radiation/lumière
  • Température
Fonds extrabudgétaires de l’UNESCO jusqu'en 1990

Le Compte spécial ouvert pour financer la campagne a permis l'envoi en 1990 de deux experts pour examiner le système de ventilation (8.360 dollars)

Assistance internationale : demandes reçues pour le bien jusqu'en 1990
Demandes approuvées : 2 (de 1981-1988)
Montant total approuvé : 11 500 dollars E.U.
1988 Mission to examine problems of water penetration in Hal ... (Approuvé)   2 500 dollars E.U.
1981 Equipment and one-month consultant service for the ... (Approuvé)   9 000 dollars E.U.
Missions sur le bien jusqu'en 1990**

1979: mission d'expert en climatologie et d'hydrologie ; 1988: mission d'expert en hydrologie  ;  1990: mission d'experts pour examiner le système de ventilation 

Problèmes de conservation présentés au Comité du patrimoine mondial en 1990

Ce site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1980 au titre du critère (iii) est un des monuments concernés par la campagne de sauvegarde qui a été lancée en faveur de Malte.

Dès 1979, sur financement du Fonds (2.300 dollars), un expert a été envoyé pour étudier les problèmes de climatologie et d'hydrologie et conseiller les autorités compétentes sur l'équipement nécessaire pour y remédier.

Le Fonds du patrimoine mondial a été sollicité en 1981 pour permettre l'attribution d'équipement pour la climatisation (3.570 dollars).

Lorsque le groupe de travail créé dans le cadre de la campagne internationale a visité l'Hypogée en avril 1983, il a pu constater les problèmes posés par le degré élevé d'humidité, et notamment la prolifération d'algues sur les murs qui endommageait les peintures murales ; en conséquence, il a recommandé de faire appel à des spécialistes de l'hydrologie et de la ventilation, de modifier le système d'éclairage, de démolir les bâtiments qui surplombaient l'Hypogée et de construire une nouvelle entrée.

Les autorités contrôlent depuis trois et demi la température et le niveau d'humidité de l'Hypogée grâce à l'équipement fourni par l'Unesco. Une allocation de 2.700 dollars au titre du Fonds a permis de recruter un expert en hydrologie qui s'est rendu sur place en décembre 1988 pour déterminer l'origine des eaux qui infiltrent le monument ; ses conclusions provisoires sont que l'humidité est due essentiellement aux infiltrations d'eaux souterraines provenant du réseau d'adduction d'eau et en particulier du système de collecte des eaux usées. Des tests et analyses complémentaires sont en cours de réalisation. Le système d'éclairage a été modifié, ce qui a eu pour résultat d'arrêter la prolifération des algues. Par ailleurs, le Compte spécial ouvert pour financer la campagne a permis l'envoi en 1990 de deux experts pour examiner le système de ventilation (8.360 dollars) et dont le rapport peut être consulté auprès du Secrétariat. Des spécialistes français ayant travaillé à Lascaux ont visité l'Hypogée en juin 1990 et ont donné leur avis sur les problèmes de ventilation, le nombre de visiteurs et la nouvelle entrée pour laquelle on dresse déjà des plans. Les bâtiments surplombant l'Hypogée ayant déjà été démolis, il est devenu urgent de construire une nouvelle entrée pour assurer la protection adéquate du monument

 

Résumé des interventions
Ce rapport n’a pas fait l’objet de discussion lors de cette session du Comité du patrimoine mondial.
Décisions adoptées par le Comité en 1990

Pas de projet de décision

Année du rapport : 1990
Malte
Date d'inscription : 1980
Catégorie : Culturel
Critères : (iii)
Documents examinés par le Comité
arrow_circle_right 14COM (1990)
Exports

* : Les menaces mentionnées sont présentées par ordre alphabétique ; cet ordre ne constitue nullement un classement selon l’importance de leur impact sur le bien. De plus, elles sont présentées de manière indifférenciée, que le bien soit menacé par un danger prouvé, précis et imminent (« péril prouvé ») ou confronté à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur sa valeur universelle exceptionnelle (« mise en péril »).

** : Tous les rapports de mission ne sont pas toujours disponibles électroniquement.


top