The stakeholders consultation meeting on “East Rennell, World Heritage site in Danger (Solomon Islands)” will take place in Sanya (China) from 1 to 2 February 2016. The meeting is organized by the International Centre on Space Technology for Natural and Cultural Heritage (HIST) which is a Category 2 Centre under the auspices of UNESCO, and within the framework of the World Heritage Small Islands Developing States Programme (SIDS).
The World Heritage site of East Rennell has been inscribed on the List of World Heritage in Danger since 2013 due to logging that is affecting the ecosystem of the Solomon Islands’ World Heritage site and is threatening the outstanding universal value of East Rennell. Forests cover most of the land area of the 37,000-hectare site, which was inscribed on the World Heritage List in 1998.
HIST conducts a time-series analysis of East Rennell’s forest cover for the period 1995-2015, and uses a full set of appropriate high resolution images for the whole of East Rennell of 2015 to establish baseline status for key parameters such as forest cover and land use in areas outside of the World Heritage site, for monitoring progress in the state of conservation of East Rennell island over the next 3-5 years.
The meeting aims to discuss the management and conservation of East Rennell World Heritage site and proposals for the future work plan with stakeholders from East Rennell, experts from HIST and international experts by using the outcomes of the satellite images’ analysis of the site.
The meeting is financially supported by the Netherlands Funds-in-Trust available at the World Heritage Centre.
Le Comité du patrimoine mondial,
Le Comité du patrimoine mondial,
1. Ayant examiné le document WHC-13/37.COM/7B,
2. Rappelant la décision 36 COM 7B.15, adoptée à sa 36e session (Saint-Pétersbourg, 2012),
3. Félicite l’État partie de la promulgation de la loi de 2010 sur les Aires protégées, et de la rédaction de l’ordonnance de 2009 de la Province de Rennell-Bellona sur le Parc naturel patrimonial du lac Tegano, et prie instamment l’État partie d’appliquer dès que possible ces deux instruments dans le périmètre du bien de Rennell Est pour lui assurer une protection juridique complète et stricte ;
4. Réitère sa demande à l’État partie d’interdire immédiatement tout abattage commercial de bois dans Rennell Est pour éviter la perte de la valeur universelle exceptionnelle du bien ;
5. Réitère également sa demande à l’État partie d’entreprendre d’urgence une évaluation de l’impact d’espèces envahissantes, spécialement de l’introduction associée de rats et d’escargots envahissants, d’instituer en toute première priorité des mesures de contrôle et d’éradication, et d’évaluer la faisabilité d’un programme de biosécurité à long terme pour éviter une nouvelle invasion, et engage l’État partie à faire appel à l’assistance internationale pour soutenir ces actions ;
6. Demande à l’État partie de traiter l’exploitation excessive du crabe de cocotier et d’autres ressources marines, et d’appliquer des régimes de ramassage fondés sur les pratiques traditionnelles de gestion des ressources, et incluant les restrictions recommandées par la mission ;
7. Demande également à l’État partie de tenir totalement compte des impacts du changement climatique sur le bien et sur la subsistance de la communauté de Rennell Est, et de prendre des dispositions dans le plan de gestion pour des mesures adaptatives et palliatives au changement climatique ;
8. Demande en outre à l’État partie d’entreprendre une étude d’évaluation déterminant si l’abattage actuel et permanent des forêts de Rennell Ouest aurait de sérieux impacts négatifs sur les forêts du bien, que le bien n’est pas strictement protégé contre l’abattage, et que l’introduction d’espèces envahissantes représente un danger précis avéré et potentiel respectivement, pour l’intégrité écologique du bien et pour sa valeur universelle exceptionnelle, conformément au paragraphe 180 des Orientations ;
9. Décide d’inscrire Rennell Est (Îles Salomon) sur la Liste du patrimoine mondial en péril ;
10. Demande par ailleurs à l’État partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN et avec le soutien de partenaires nationaux et internationaux, d’élaborer et de mettre en œuvre un plan d’action d’urgence pour supprimer les menaces et aider les propriétaires coutumiers pour leur permettre de protéger le bien selon les normes du patrimoine mondial et conformément aux pratiques traditionnelles de gestion ;
11. Demande de plus à l’État partie, en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN, d’élaborer un projet d’état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, ainsi qu’un ensemble de mesures correctives, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014 ;
12. Demande enfin à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2014, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien, incluant un rapport sur l’avancement de la mise en œuvre des recommandations susmentionnées, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 38e session en 2014.
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