Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/24/46.COM/7A,
- Rappelant les décisions 45 COM 7A.27 et 45 COM 7A.30 adoptées lors de sa 45esession élargie (Riyad, 2023),
- Reconnaît avec satisfaction les efforts de l’État partie pour établir un partenariat pour la préparation des plans de conservation et de gestion du site précédemment demandés, comme l’a également recommandé la mission conjointe de suivi réactif Patrimoine mondial/ICOMOS de 2022, et demande le lancement de ces activités dès que possible en consultation avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives ;
- Rappelant que le bien pâtit depuis un certain temps d’infiltrations d’eau et de dégradations environnementales, continue d’encourager l’État partie à poursuivre les consultations avec le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives pour donner la priorité aux actions urgentes d’entretien et de stabilisation des éléments endommagés et détériorés, tout en rappelant également que les travaux de stabilisation d’urgence ne doivent être entrepris que dans les cas où un effondrement ou d’autres dommages seraient imminents et selon le principe de l’intervention minimale ;
- Réitère sa demande à l’État partie de mettre en œuvre les recommandations de la mission de 2022, en particulier :
- Réaliser des activités de maintenance régulières, à la suite d’essais dans une zone pilote et d’un suivi sur une certaine période,
- Soumettre au Centre du patrimoine mondial un rapport détaillé sur toutes les interventions prévues et en cours, ainsi que sur leur priorité, en notant que toutes les interventions doivent être intégrées dans le plan de conservation global du bien,
- Prendre des mesures de protection du site, notamment en empêchant les accès non contrôlés, en installant une clôture et une signalisation appropriée qui n’ont pas d’impact négatif sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien ;
- Réitère également sa demande à l’État partie que toutes les interventions soient traitées dans le cadre du plan de conservation global du bien qui doit être préparé en priorité ;
- Réitère en outre sa demande à l’État partie d’assurer l’annulation permanente ou le déplacement du projet de barrage de Makhool, étant donné l’impact potentiel de ce dernier sur la VUE du bien ;
- Réitère de plus sa demande à l’État partie de continuer à soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, des informations détaillées sur tous les travaux futurs qui pourraient avoir un impact sur la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations ;
- Encourage l’État partie à poursuivre l’élaboration de l’état de conservation souhaité pour le retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril, ainsi que les mesures correctives nécessaires, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial et les organisations consultatives ;
- Réitère son appel à tous les États parties pour qu’ils soutiennent les mesures de sauvegarde d’urgence, y compris par le biais du Fonds d’urgence du patrimoine de l’UNESCO ;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, avant le 1erfévrier 2025, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre de ce qui précède, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session ;
- Décide de maintenir Assour (Qal'at Sherqat) (Iraq) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.