Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B,
- Rappelant la décision 44 COM 7B.63, adoptée à sa 44esession élargie (Fuzhou/en ligne, 2021),
- Accueille favorablement l’engagement de l’État partie de mettre en œuvre les décisions du Comité du patrimoine mondial et les recommandations des Organisations consultatives ; et l’assurance de l’État partie que la priorité sera donnée aux activités de conservation sur l’ouverture de nouvelles zones de fouilles ;
- Demande à l’État partie de soumettre le plan de gestion des risques au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, dès qu’il sera disponible ;
- Apprécie que l’autorité de gestion du bien (CIAAAT) ait signé un accord avec l’Institut géographique militaire (IGM) pour confirmer les limites du bien du patrimoine mondial et de la zone tampon ;
- Réitère, toutefois, sa préoccupation quant au fait que les arrangements actuels concernant le zonage et le contrôle de la zone tampon ne garantissent pas la protection et la gestion appropriées du bien, en particulier compte tenu de la pression urbaine du village de Tiwanaku et prie instamment the l’État partie de :
- Procéder en priorité à la cartographie des limites du bien et de la zone tampon par l’intermédiaire de l’IGM,
- Définir des zones urbaines et rurales et évaluer les implications d’une telle désignation sur la conservation et la gestion du bien et de la zone tampon,
- Renforcer, dans la mesure du possible, l’autorité du CIAAAT dans la zone tampon et procéder aux arrangements nécessaires avec la municipalité de Tiwanaku, afin de convenir d’une réglementation pour l’usage et le contrôle de la zone tampon,
- Procéder de toute urgence à l’extension de la zone tampon et à la soumission d’une demande formelle de modification mineure des limites, conformément au paragraphe 164 des Orientations ;
- Exprime sa satisfaction quant à la collaboration et la communication avec les autorités et communautés locales, aux activités d’entretien et à la préparation de manuels et de règlements pour la conservation et l’utilisation du bien appropriées ;
- Invite l’État partie à examiner les ressources humaines et financières qui seront exigées pour la pleine application des plans de gestion et de conservation et explorer des possibilités complémentaires de ressources et de coopération internationale à cette fin ;
- Enfin, demande à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1erdécembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.